mercredi 15 août 2007

Retour à l'anormal

Les vacances de ma femme étant terminé, je dois reprendre mon p’tit train-train quotidien et me remettre sur les rails. Un mois pendant lequel nous n’avons rien fait de ce qu’on s’était promis d’accomplir comme travaux autour de la maison. On remet cela à plusse… peut-être aux calandes grecques… ou ad vietnam eternam.

Nous avons reçu la visite de la belle-sœur et son mari français qui zhabitent en Frrrraaannce : pas d’informations sur leur séjour parmi nous, je suis tenu au secret le plus total concernant cette visite. Ceux qui sont dans le secret des dieux savent de quoi il retourne… en France.

Nous avons envahi pendant 2 jours les États-Uniques d’Amérie Destination : Burlington et ses environs, pour visiter quelques antiquaires. Résultat : nenni !

La bouffe aux États… pas capab’. Le Holiday de Burlington… pu capab’. C’était en détails notre virée chez l’oncle Sam… m’emmerde. Revenons à nos boutons !

J’ai pris le temps d’aller à la cueillette de quelques fruits pour mon labeur que vous découvrirez dans les jours ou les semaines à venir.

D’abord, une petite revision de mon Top 5 qui a grandement changé depuis la première fois. Si le numéro 1 est toujours Bobby Darin et sa version de « La Mer » de Charles Trenet : « Beyond The Sea ». À ma grande surprise, on retrouve en deuxième position, la pièce « Ma Chouette » des Bourgeois suivie de « Le Sud » de Nino Ferrer. La quatrième place est occupée par « Butterfly » (version française) de Danyel Gérard et Del Shannon avec « Runaway » complète en 5e position.

Quoi vous servir comme amuse-gueule aujourd’hui? Au Village des Valeurs, je suis tombé sur une pile de 45 tours dont plusieurs étaient en bonne condition. Je vous en sers quelques-uns à chaud sans plus de préambule, agrémentés de quelques extras.

Le premier est « Le monde est à refaire » (Essayez pas vous allez avoir de la misère) de Liette & François qui apparaît sur la face B du 45 tours, il s’agit d’une version de la pièce « Get Together » du groupe américan « Youngbloods » qui lancèrent cette pièce aux USA en 1967, elle atteignit la 62e seulement, mais suite à l’utilisation de la chanson dans un commercial en 1969, elle connu alors le succès et culmina à la 5e place du Billboard. Liette Lomez débuta sa carrière avec le duo Céline & Liette, le succès de leur carrière fut "Ce tu veux je l’ai", (Tu peux le garder, j'en veux pus) version française de "Come And Get It" du groupe anglais Badfinger qui furent les premiers à enregistrer sur l'étiquette de Beatles: Apple, la chanson atteignit la 7e position du Billboard en 1970. Badfinger devait être, selon les experts, les successeurs des Beatles. Ne nions pas qu'il y a des similitudes entre les deux groupes. Le succès ne fut pas aussi fulgurant que celui du Fab Four. Est-ce suite à cet échec que deux des membres du groupe s'enlevèrent la vie? Pour ce qui est de François Bégin, il était guitariste au sein des Merseys.

Le deuxième fait place à Yves Sauvé, ex-animateur de radio à CJRP à Québec et de tivi itou, peut-être, pourquoi pas, si ma mémoire ne me fait pas faux bond. Je sais que depuis quelques années il essaie d’obtenir une licence du CRTC pour ouvrir un poste de radio country sur la bande AM (bonne idée mon Yves) à St-Nicolas. Ici encore je retiens la face B du disque qui me semble plus intéressante que la face A. Place à la musique comme le disait Louis Bilodeau à « Soirée Canadienne » : "Quand on est amoureux" (on ai-tu niaiseux?) qui n’est pas une autre version de « She’s About A Mover » de Sir Douglas Quintet reprise par les Hou-Lops : « Quand on est amoureux ».


Poursuivons avec Marguerite Blais. Son cheminement est tellement intéressant que je vous dirige vers ce lien : http://www.cfe.gouv.qc.ca/le-conseil/fiches/marguerite-blais.asp. On peut ajouter à ce curriculum vitae qu’elle enregistra un 45 tours en 1973 qui ne comportait qu’une chanson puisque la côté B était la version instrumentale de « Je n’aime que toi » (on a les mèmes goûts moi aussi je m'aime).

Un p’tit dernier morceau qui a ceci de particulier que ce n’est ni un 45 tours, ni un extrait d’un vieux microsillon. J’ai extirpé cette pièce d’un vidéo découvert sur le Web (http://www.goudaille.com/). Il provient d’une émission animée par Guy Boucher (Jeunesse Oblige, peut-être ?). Le groupe se nomme les Corduroys et ils interprètent « Je t’aime trop » (trop, trop c'est comme pas assez), une version de « Steppin’ Stones » popularisée par The Monkees (20e au Billboard en 1966). Pour ma part, je préfère la version de Paul Revere & The Raiders : « Steppin’ Stones ».


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