mercredi 31 janvier 2007

Big Bang

Vous avez été si patients que je récidive immédiatement.

Il y a quelques années j’ai publié dans un site de nouvelles…, vous l’avez probablement deviné… une nouvelle. Le titre était « Big Bang » et le titre en est toujours « Big Bang ». J’y expliquais ma théorie sur le fameux « Beding Bedang » initial. Mes talents d’écrivain… n’exagérons pas, d’écrivailleux, sont assez limités et c’est sans prétentation que je voulais faire connaître ma version de la Création du Monde… Que dis-je… De l’Univers…

À vos yeux… lisez !

Un présentation spéciale de : Claude Dubois – Si Dieu existe
http://www.mediafire.com/?1jdznelnz4z

Il était une fois Dieu…

Non, non, ça ne marche pas. Il n’était pas puisqu’il a toujours été… qu’il est toujours… et qu’il sera toujours. Je recommence.

Partons du principe que de toute éternité Dieu ait existé. Évidemment ici il faut faire abstraction de ses convictions. Alors d’emblée, présumons que nous avons la foi et pas les foies sinon ça foire encore une fois.

Imaginez un instant qu’elle pouvait être sa vie… Non…, plutôt son existence… ou plutôt serait-ce sa non-existence ? Seul… Arrêtez-vous quelques instants, (tout en continuant de lire quand même). Laissez s’agiter vos neurones dans l’espèce de casserolle dans laquelle macère votre cervelle et essayez de formuler le concept d’Éternité… Je vous laisse deux minutes pour y réfléchir. M’enfin j’ai pas deux minutes à perdre, mon temps est trop précieux. Compliqué hein ? !

Alors je disais-je que Dieu était confortablement installé… couché… étendu… vautré… dispersé… enfin que sais-je moi… sur… dans… enfin nulle part… puisqu’il était partout… puisque c’était le néant total qui l’entourait. Où vouliez-vous qu’il pose son divin c… derrière, pardon? Devant? Derrière?

Pourrions-nous affirmer qu’il dormait… qu’il était assoupi à tout le moins, non? Parce que… avouons que cela devait être plutôt tranquille dans son coin.

Voici un intermède musical : Claude Valade – Sous une pluie d’étoiles
http://www.mediafire.com/?cmyymgjh5gw

On peut supposer que tout à coup, il s’éveilla, il prit conscience de son état, de son « être ». Il fut tiré de sa torpeur par… sûrement pas son radioréveil… Par un cauchemar? Peut-être… son horloge interne, plutôt?. Il ne pouvait ni s’étirer, ni sauter en bas de son lit… Où aurait-il posé ses pieds ?

Soyez assuré qu’après quelques mille milliards d’années à la puissance mille milliards de mille milliards pour le premier mille milliardième de milliardième de la première fraction de seconde, il commençait drôlement à s’ennuyer de sa maman. Pardon c’est vrai, sa maman n’était pas encore née… Mais ça c’est une autre histoire qui pourrait être le sujet d’un autre long et palpitant débat. Je ne m’étendrai donc pas là-dessus pour l’instant.

Un peu compliqué tout cela, pas vrai ? À qui pouvait-il confier son ennui, le pauvre diable… bougre? Qu’est-ce que je raconte? Un autre débat en perspective?

Ce moment de détente vous est proposé par : Harmonium – Le premier ciel
http://www.mediafire.com/?30ncywinnom

Enchaînons, enchaînons, non?

Dieu se disait … Bon. bon, qui y a-t-il encore? Vous vous demandez comment j’ai pu apprendre ce qu’il se disait ? Hum ! M’enfin disons… disons que… et puis merde c’est pas vos oignons. Qui c’est qui la raconte cette histoire, hein ?

Donc Dieu réfléchissait tel un phare dans son for intérieur : « Je ne peux demeurer éternellement étendu dans l’étendue de ce Néant à rêvasser. Ne suis-je pas Dieu ? En tant que Dieu, je me sens investi d’une grande émission, d’un grand destin. Si je regarde en arrière… bon ben, ok! je ne vois rien. Mon passé ne peut être garant de mon avenir, si je comprends bien… Faut que je songe à mon futur alors… et que je regarde en avant. Tiens, le néant de ce côté aussi » Son destin était comme un gros intestin… Vide… comme tout ce qui l’entourait.

Son esprit, qui deviendrait Saint bien plus tard, se creusait les méninges. Il en vint ainsi à la conclusion qu’il était maintenant assez vieux (il avait déjà une barbe blanche) et qu’il devait se mettre à l’œuvre, s’atteler à la tâche le plus tôt possible considérant qu’il n’avait plus de temps à perdre, même si c’était ce qui lui manquait le moins.

Cela prit quand même environ le même laps de temps que celui mentionné plus haut, avant qu’une étincelle ne jaillisse dans l’éther vaporeux de sa conscience.

« Je commence par quoi ? », se demandait-il.

Un autre petit répit : Petula Clark – Tout le monde veut aller au ciel
http://www.mediafire.com/?dljmivkzyyt

Après ce suprême effort, il sentit ses forces l’abandonner. Soyez compréhensif! Un Dieu ne se bâtit pas en un jour, s’pas? Il s’accorda donc des vacances bien méritées. Évidemment des vacances divines c’est un peu plus long que celles d’un petit fonctionnaire de l’état.

De retour au boulot, son affaire pavée de bonnes intentions, il se morigéna : « Ai-je déjà eu la moindre petite idée qui ait germée dans mon esprit ? Je me contente de mijoter dans mon jus.

Effectivement il bouillait, il bouillonnait, il fulminait, il fusionnait. Il mijotait littéralement sans savoir comment. Les ingrédients de la recette s’étaient matérialisés seuls constata-t-il sans rien y comprendre.

Il remarqua bien qu’un fumet capiteux se dégageait de ce bouillon! Il salivait suavement, l’eau à la bouche si vous me permettez l’expression. Il ingurgita donc cette soupe de magna inconsistant et il trouva que cela était bon. Si bon qu’il aurait bien aimé s’en lécher les doigts.

Nous vous revenons après la pause : Les Jaguars – Galaxie M57
http://www.mediafire.com/?44nwkwyy4tz

C’est ainsi qu’il découvrit qu’il avait des talents indéniables de cuisinier.. Et tel un Bocuse œuvrant chez « Maxim », il se lança dans la Grande GazTronomie. Il potassa toutes sortes de plats en y mélangeant protons, neutrons, atomes, molécules qu’il amalgamait et chauffait à des températures de quelques milliards de degrés pour être certain que tout soit bien cuit (salmonellose oblige).

Il s’empiffrait sans relâche et sans répit de galettes de carbone, de pâtés d’hydrogène, de soufflés à l’hélium tout en buvant des cocktails concoctés d’explosifs à base d’atomes et autres gaz de son invention et tout aussi percutant.

Il bouffa tant et si bien qu’il remarqua quelques changements métaboliques dedans sa constitution.

Vous n’êtes pas sans ignorer que tout abus de bonne chair ne demeure pas sans conséquence … et Dieu n’y échappa pas lui aussi. Il commença à sentir des ballonnements, son estomac aux dimensions galactiques émit force borborygmes, et gargouillis. Ses viscères se tiraillèrent. Son intestin était sur le point de grêler, il le pressentait.

Il suppliait Dieu… enfin il se suppliait lui-même de lui accorder quelques soulagements. Rien n’y faisait, il avait l’impression qu’il allait éclater.

C’est le temps d’aller au p’tit coin: Les Charbonniers de l'Enfer - Il n'y a qu'un seul Dieu
http://www.mediafire.com/?4m45y1mwljt

Ni tenant plus, sur le point de se rendre l’âme… il dut se laisser aller…

C’est alors que Dieu émit son premier… PET divin (dit vent).

Avez-vous idée de ce que peut être un pet divin? Oh que non! Vous l’ignorez.

Ce divin vent produisit ce que les savants chercheurs œuvrant sur les origines de notre univers appellent: le BIG BANG initial.

Ce gaz infecte et putride, éjecté à la vitesse de la lumière se répandit dans le néant co(s)mique dans toutes les directions à la fois.

Après ce pet, Dieu s’assit sur son trône pour reprendre un semblant de souffle. C’est alors que ses sphincters se manifestèrent à leur tour et devant l’urgence de la situation…, ce fut le ca…ca… ca chaos total.

L’Univers fut bombardé sans répit par Ses déjections étronnantes … Un amas nébuleux ici, une galaxie ici, une nébuleuse par là, une nova en bas, une supernova devant, et pourquoi pas une petite constellation en prime en haut… Tiens un bouquet d’étoiles pour continuer et un chapelet de planètes pour terminer.

Nos éminents savants nommèrent cela : l’Expansion de l’Univers.

Vous croyez que cela s’arrêtera là? Qu’arrivera-t-il quand le grand Chieur aura les boyaux vides? Autant vous prévenir tout de suite... Car tantôt Dieu va se lever, il se retournera pour observer son œuvre. Et en apercevant toute cette merde…, il ne lui restera qu’une chose à faire. Je ne le crierai pas sur les toits, mais cramponnez-vous, car… IL TIRERA LA CHAÎNE.

Jean-Pierre Ferland – God Is An American
http://www.mediafire.com/?5yejnyiomi2


FIN… DES TEMPS
Pas de nouvelles… Bonnes nouvelles… L’adage n’est pas toujours vrai. Dimanche soir, mon ordinateur m’a traîtreusement lâché, le lâche. Chez le réparateur à la première heure, lundi matin. je viens de le récupérer en ce mercredi 31 janvier il y a à peine quelques minutes. Il est fonctionnel dans le moment. Pour combien de temps ???? Because au démarrage il me laisse le même message que dimanche soir après avoir « crapouté », mais il continue à rouler quand même « normalement ». Comme j’ai bien des choses à mettre à jour, je vous reviens bientôt… j’espère.

jeudi 25 janvier 2007

Gaz Trop Nomie

Au cas où je ne l’aurais pas encore mentionné, je ne vous dirai pas une deuxième fois, je possède une bonne discothèque. 4000 vinyles, plus de 400 cassettes (compilations faites par moi-même d’après mes vinyles ou à la radio : CKRL, CHOM, CJMF, CFLS, etc…) et plus de 500 cd de mp3. Le contenu de ces supports englobe tous les styles musicaux : pop, prog, jazz, blues, rock, heavy rock, country et/ou western (y a une différence entre les deux), rap (même si je ne suis pas un fan), rétro français, québécois, anglais, américain, australien, allemand, suédois, finlandais, disco, techo, house, dance, et j’en passe et des moins bons.

Excusez-moi, je fais une petite pause, je dois aller brasser ma sauce à spag. Bon ! De retour. Hum ! que ça sent bon. Je popotte depuis ce matin sur ma sauce à spag. Je devrais dire mes sauces : une grosse pour la famille et une petite pour la belle famille. Je vous expliquerai une autre fois. Elles seront prêtes dans une demi-heure.

Puisque je suis dans la bouffe, trève de bavardage. Tout le monde à table et tapons-nous un bon gueuleton (gueulez pas trop fort quand même). Je viens de mettre de côté mon sujet pour aujourd’hui. Je me reprendrai.

Mettons-nous en appétit. Alors ! Champagne pour tout le monde

Sailor – A Glass Of Champagne
http://www.mediafire.com/?8dmnzyx32kl

Vous semblez aussi affamé qu’un loup… Pourquoi pas une petite entrée.

Duran Duran – Hungry Like The Wolf
http://www.mediafire.com/?em3kkdlyyfx

Pardon ? Une autre entrée. Ce n’est pas dans les habitudes de la maison, mais le client n’a-t-il pas toujours raison ? Garçon, deuxième entrée pour la table 7 !

Paul Revere & The Raiders - Hungry
http://www.mediafire.com/?625jzyaaznu

Je suis sûr que je vous ne cracherez pas dedans si je vous propose comme alternative une bonne soupe bien (c)rockante (y a des croutons à l’ail dedans).

Soup Dragons - Pleasure
http://www.mediafire.com/?ank3honnnod

Avant de déguster votre premier plat, désirez-vous consulter la carte des vins ?

The Fireballs – Bottle Of Wine
http://www.mediafire.com/?5zntz22ojjc

Avec ce vin blanc, je vous propose un plat de volaille

The Kalin Twins – Chicken Thief (1960)
http://www.mediafire.com/?ewuemgjzcnj

Vous avez apprécié ce poulet ? C’est vrai, il était plus vieux que votre vin.

Reprenons-nous avec notre spécial trois poissons, qui n’ayez crainte, ne sera pas poison.

Swinging Blue Jeans – Three Little Fish
http://www.mediafire.com/?fnjwydwymz0

Monsieur trouve que ses poissons ressemblaient à des tétards ? Monsieur est téteux. Excusez mon écart de langage. Pour me faire pardonner la maison vous offre une deuxième bouteille de champagne.

Georgie Fame – Pink Champagne
http://www.mediafire.com/?aigmtt5mmyz

Non, ce n’était un rosé. Monsieur prendra sûrement une bonne salade avant le prochain service.

Bourvil – Salade de fruit
http://www.mediafire.com/?2tmzoi1qxgt

Monsieur ne mange pas sa salade ? C’est une salade de fruits. C’est pas votre jour de chance, y’a pas à dire. Je m’occupe de monsieur immédiatement, je cours vous chercher votre salade césar dans le champs, pardon sur le champs.

Tony Joe White – Polk Salad Annie
http://www.mediafire.com/?bemrzeqiomy

Nous voici arrivé au plat principal et pour accompagner cette pièce de bœuf angus, je conseille à monsieur, permettez-moi le jeu de mots, la crème des vins.

Cream – Sweet Wine
http://www.mediafire.com/?6m4zzazm4zm

Pardon Monsieur ? Le vin est sûr. Vous êtes sur ? C’est certain que vous êtes sur qu’il est sûr ? Sur et certain ? Monsieur est sur et certain que je suis crétin. Alors on s’le mange ce bœuf ou c’est bof ?

BullAngus – Mother’s Favourite Lover
http://www.mediafire.com/?41tynyfizqd

Monsieur a aimé son plat de résistance ? Il résistait trop et vous vous êtes cassé une dent. J’espère que c’était la dent que vous avez contre moi ? Non, non, je ne me moque pas de monsieur.

Pour dessert, ce sera ?

Cake – Never There
http://www.mediafire.com/?5nm5wkztykm

Monsieur s’est cassé une autre dent sur le gâteau. Monsieur devrait peut-être voir un dentiste. Aye ! Monsieur m’a mordu un doigt. Monsieur est un enragé. La rage au restaurant, vous connaissez ?

Pour vous montrer que je ne suis pas rancunier, je vous paie le café.

Glen Glenn – A Cup Of Coffee
http://www.mediafire.com/?9nxftdynjwg

Monsieur s’est brûlé la langue avec son café. J’espère que monsieur ne pourra se plaindre après ça ? Oui, je ris de vous.

Monsieur, pour me faire pardonner, acceptez ce deuxième café de mon cru. Non, non, le café n’est pas cru. Cela veut dire que c’est moi-même qui l’a concoqueté, préparé, mesuré, ajouté les ingrédients. Je garantie à monsieur qu’il se souviendra de mon café spécial.

Martin Gray – Morphine And Cafe
http://www.mediafire.com/?5xmzlhizoto

Monsieur, c’est bien beau : manger, bouffer, boire, déguster, s’empiffrer. Maintenant vaut payer, voici la note ! Pardon ? Ce n’est pas la vôtre ? Monsieur est un plaisantin ; j’ai fait une fausse note ? Je suis d’accord. Voici la bonne note. Vous voulez voir le chef parce que je vous mène à la baguette et j’ai orchestré tout ce fiasco. Le chef ne viendra pas, je suis le chef du chef et c’est moi qui prend les plaintes comme les compliments d’ailleurs. Alors monsieur pense que je suis un beau trou du c…. Comment monsieur sait-il cela, je ne vous l’ai jamais montré. Monsieur me demande gentiment de me foutre la facture là où il pense. Je ne suis pas devin, monsieur, mais je n’en pense pas moins.

David Allen Cole – Asshole Song
http://www.mediafire.com/?2yd5czmnzmj

Au revoir, monsieur. Saluez bien votre dame. Monsieur n’a pas de dame. Que monsieur salue monsieur alors, il a une tête à ça. Aie ! Monsieur m’a cassé deux dents. Nous sommes quitte et on se quitte.


mardi 23 janvier 2007

Les Dam'Huds - Suite et fin

La carrière des Dam’Huds se révèlera courte : 1967 à 1971. Etant un groupe régional leur rayonnement ne s’étendit pas dans toute la province, mais ils avaient la réputation d’être un des meilleurs, sinon le meilleur de la région.

Avant d’atteindre leur notoriété, il fallait faire belle figure sur scène. Ils s’équipèrent donc de façon professionnelle. Tous les amplificateurs étaient de marque « Traynor » autant pour les guitares que pour le chanteur. Guitare Gibson Les Paul pour le guitariste, je ne me souviens plus de la marque du guitariste rythmique et une Fender Precision ( ?) pour le bassiste. Le batteur s’équipa d’une batterie « Premier » à double bass drum. On enleva le « R » des amplis Traynor ce qui donnait « Trayno ». Jeu de mots !

Tout ce stock n’était pas donné, je me demande comment ils ont fait pour pouvoir tout payer. Car les spectacles à 50,00$ ou 100,00$ par soir étaient courants.

J’ai eu à les conduire souvent durant leurs déplacements. Mon père leur prêtait notre station-wagon à lequel nous accrochions le « trailer » pour le transport des instruments. L’hiver rigoureux gelait littéralement les amplis durant le transport, mais jamais ils ont fait défaut.

Leur répertoire était uniquement des covers de pièces américaines ou anglaises : C.C.R., Animals, Vanilla Fudge, Ohio Express, 1910 Fruitgum Co., Doors, Hendrix, Steppenwolf, etc… Ils apprenaient leurs morceaux à l’oreille car aucun n’avait de formation musicale. On faisait jouer le disque et on trouvait les accords et les notes une à une. Pour les paroles, on y allait au son le plus souvent. Je me rappelle que j’avais réussi à leur copier les paroles de « House of The Rising Sun » en écoutant la chanson un nombre incalculable de fois.

Il y eu un mouvement de personnel après quelques temps, leur bassiste, ne pouvant plus suivre la gang, dû abandonner son poste. Ce fut un autre de de mes frères qui le remplaça à pied levé, je devrais plutôt dire à main levée. Il dut assimiler en peu de temps tout leur répertoire.

Comme cela se passait il y a 35-40 ans, je me souviens très peu de leurs specatacles. Je sais qu’il se produisit divers évènements cocasses lors de certains. Un soir, le bassiste se démit une épaule en faisant le moulin à vent avec son bras tel un Pete Townshend, un autre fois, le chanteur, mettant tant de vigueur dans son interprétation, en donnant un coup de tête, il se cassa une dent sur son micro ou encore le guitariste lors d’un solo se coupa un doigt sur une corde de sa guitare.

Je me rappelle de la date précise d’un de leurs shows : le samedi, 17 octobre 1970. Ce soir-là, ils jouaient aux Escoumins. Après le spectacle, j’avançais le station-wagon près de la porte pour réemballer le stock pendant qu’à la radio on annonçait la mort de Pierre Laporte, enlevé par le FLQ une semaine plus tôt. Cela m’est resté en mémoire.

Leur carrière connut quelques points culminants lorsqu’ils firent la première partie d’artistes reconnus. Ils ouvrirent le spectacle de la Révolution Française au Centre de Loisirs du village. François Guy (ex-Sinners) se moqua gentiment du guitariste car il trouvait que sa guitare était branché sur beaucoup de pédales (wah-wah, fuzz et autres gadgets). Une autre fois à Chicoutimi, ils réchauffèrent la salle pour le show de Boule Noire (George Thurston).

Par contre le fait saillant de leur carrière fut sans doute leur participation à un concours (jamboree comme on disait alors) d’orchestres à la Place des Nations à Montréal durant l’été 1970. Ils interprétèrent entre autre la chanson « You Keep Me Hangin’ On ».

Vanilla Fudge – You Keep Me Hangin’ On
http://www.mediafire.com/?ao3qn2dbgod

Lors de ce concours, je fus impressionné par la prestation d’un groupe de Baie-Comeau : les « Peace » qui jouèrent d’abord « Chest Fever » du groupe « Three Dog Night » et l’interprétation hallucinante du chanteur dont je retiens encore le nom aujourd’hui, Roland Lavoie durant la pièce « Almost Cut My Hair » de David Crosby.

Three Dog Night – Chest Fever
http://www.mediafire.com/?3kmkdtoyljr

David Crosby – Almost Cut My Hair
http://www.mediafire.com/?by2mmy4mrz4

Je crois me rappeler que le groupe qui remporta le concours s’appelait « The Haunted ». En consultant le volume : « La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois des années 60 » de Léo Roy, section « Groupes Anglophones », je retrouve une biographie des Haunted où on mentionne la discographie du groupe qui est antérieure au concours qui s’adressait aux amateurs (dés pipés ?). On peut se procurer ce volume chez Rétro Laser, au 1375, boulevard Charest Ouest à Québec (418-682-9952).










Publicité gratuite



The Haunted – 1-2-5 http://www.mediafire.com/?em0umizrlzh

The Haunted – I Can Only Give You Everything
http://www.mediafire.com/?1dzgye5ymmj

En novembre 70, je déménagai à Québec pour y occuper un nouvel emploi, c’en était fini du chômage pour moi jusqu’à ma retraite.

Le groupe continua encore quelques temps, mais à la fin des études, ils durent faire des choix qui mena à la dissolution du groupe.

vendredi 19 janvier 2007

Trower & Dewar

Un p’tit coup de cœur. Depuis longtemps le guitariste Robin Trower est un de mes musiciens préférés. Surtout connu pour son travail au sein de « Procul Harum », il a participé à leurs 5 premiers albums. Sa carrière remonte au début des années 60. En 1961, il forme avec Gary Brooker le groupe « The Paramounts » qui ne réussit pas vraiment à percer en Angleterre, malgré un succès critique et la qualité de leurs spectacles, après quelques enregistrements, le groupe se dissout en 1966.

The Paramounts – Blue Ribbons
http://www.mediafire.com/?0odozyjyddd

The Paramounts – Hey Little Girl
http://www.mediafire.com/?dmjam2azntu

Quelques temps après, Gary Brooker enregistra une pièce « A Whiter Shade Of Pale » avec des musiciens de studio selon une première version. À l’époque, Brooker jouaient dans un groupe appelé « The Pinewoods » et la chanson aurait été enregistré avec ce groupe selon une autre source d’informations ( ???)

Procul Harum - A Whiter Shade Of Pale
http://www.mediafire.com/?7zmwygmmyzf


Il aurait alors changé le nom du groupe pour « Procol Harum ». La chanson obtint un succès international instantané et peut être considérée aujourd’hui comme un classique de la musique. Les demandes de spectacles affluèrent et Gary Brooker créa alors réellement « Procul Harum ». Il fit appel à Robin Trower pour faire partie du groupe, ce dernier accepta. Il quitta le groupe après le disque « Broken Barricades » en 1971. L’orientation progressive du groupe limitait trop son travail de guitariste et Robin désirait s’orienter vers un son plus rock et blues. C’est alors qu’il forma son propre trio qui porterait son nom : « Robin Trower ». Question d’ego ???

Le talent de guitariste de Robin Trower est indéniable. Depuis 1973, le groupe a sorti plus 20 disques. J’en possède plusieurs (vinyles) qui remontent surtout aux années 70. J’aime le son de la Strato de Robin et son style sans être flamboyant rappelle celui de Jimi Hendrix. Leurs disques connurent un certain succès commerical (surtout « Bridge Of Sighs » considéré par les critiques comme un classique du rock), mais le groupe était surtout apprécié en spectacle.

Un autre élément qui me fait aimer ce groupe est la fabuleuse voix du bassiste James Dewar (décédé en 2002). Quelle grande voix ! Une voix soul un peu caverneuse mais tellement chaude. Il fit partie avant de « Stone The Crows » et avant de « Lulu & The Luvvers » à titre de bassiste seulement. Un artiste qui n’a jamais été reconnu à sa juste valeur.




Lulu & The Luvvers – Surprise, Surprise
http://www.mediafire.com/?3zy3rlnzwqi










Appréciez maintenant le jeu de guitare de Robin Trower et la voix extraordinaire de James Dewar.

Robin Trower – For Earth Below (CD complet)
http://www.mediafire.com/?7z1edg2nryd

James Dewar a enregistré un disque solo dans les années 70 qui ne fut pas commercialisé avant 1997. J’ai pu trouver une seule et merveilleuse pièce de ce disque.
James Dewar – Stumbledown Romancer
http://www.mediafire.com/?bmdwjjniink

mercredi 17 janvier 2007

Billboard

Au début des années 80, j’achetai pendant au moins deux ans la revue « Billboard » pour suivre l’évolution de la chanson américaine. Cette revue est publiée à toutes les semaines et elle contient tous les types de palmarès possible, mais se concentre surtout sur le « Hot 100 », les 100 chansons les plus populaires en terme de vente et d’écoute à la radio à l’époque, aujourd’hui on inclut les téléchargements sur internet. Il y a le « Billboard 200 » qui lui mentionne les 200 disques les plus vendus à chaque semaine aux États (microsillons avant l’apparation des disques compacts). La revue se vendait 3,25$ au début, le prix doubla pratiquement après deux ans, j’arrêtai alors de l’acheter.

En 1999, grâce à internet, je renouai avec la revue, car elle avait une version gratuite sur le « Web » où elle affiche les 50 premières positions du Hot 100 et les 100 premières du Billboard 200 et plusieurs autres palmarès.

Voir : http://www.billboard.com/bbcom/index.jsp

En 2002, j’ai découvert un site web où était répertorié tous les artistes ayant eu au moins 10 pièces dans le Top 40 du Billboard depuis 1940 jusqu’à 2002. J’eus alors l’idée, (brillante?), de me procurer toutes ces pièces, afin de constituer une banque de chansons dans le seul but de savoir si la chose était possible. Je m’attaquai ainsi à une tâche titanesque : trouver toutes les pièces musicales étant apparues au moins une semaine dans la revue « Billboard ». D’après un rapide calcul, j’évaluais à plus 30,000 pièces la quantité à rechercher.

Travail de moine! Soir après soir, tel un archéologue, grâce à certains outils de recherche, je déterrais ces artefacts musicaux. Sur ce même site, on annonçait que l’on pouvait aussi acheter un document appelé « Billboard Pop Hitarchive 1940-2002 ». C’est dans ce document où chaque artiste ayant eu au moins une pièce classée dans la revue « Billboard » est inscrit, par ordre alphabétique du nom de famille de l’artiste, le titre de la pièce ainsi que la date de parution et le sommet (peak) atteint par la pièce.

Mon champ de recherche et ma masse de travail augmentaient grandement, car au lieu du palmarès de 40 pièces du Top 40 (jusqu’en 1955), je devais maintenant m’attaquer au « Hot 100 » du Billboard (les 100 pièces les plus populaires).

La tâche est ardue. Après être passé au travers du Top 40, j’ai recommencé le travail pour le « Hot 100 » afin de découvrir les pièces manquantes. Je défrichai cette forêt une première fois, je refis l’exercice une deuxième fois et une troisième. Comme mon document se terminait en mai 2002, il fallait que je puisse le mettre à jour à partir de cette date. J’eus alors l’idée d’aller dans une bibliothèque où je trouvai une copie du « Billboard » de la semaine. Je photocopiai la page du « Hot 100 », ce qui me permit de me mettre à jour. Je répétai le même manège à chaque semaine. Ensuite j’essayai de trouver chaque nouvelle chanson qui sortait à chaque semaine.

En avril 2005, je fis une nouvelle découverte, un site où le « Hot 100 » est publié intégralement, je n’ai qu’à l’imprimer.

Voir : http://www.musicsquare.net/charts/billboard_hot_100

Dans mes recherches, ce sont les années 40 qui sont les plus difficiles à scruter. Plus tu creuses loin, moins tu as de chance de trouver. Par contre, depuis 2002, mon taux de cueillette est d’environ 99% .

Voici un aperçu de mes découvertes :
Années 40 : 868 pièces sur 2400 environ
Années 50 : 2255 pièces sur 4100 environ
Années 60 : 5445 pièces sur 7500 environ
Années 70 : 4493 pièces sur 5800 environ
Années 80 : 3759 pièces sur 4300 environ
Années 90 : 3604 pièces sur 3800 environ
Années 00 : 2408 pièces sur 2450 environ (de 2000 à 2006)

Près de 23000 pièces trouvées sur 30350, soit 75% de réussite.

lundi 15 janvier 2007

Back To The Past: 1948

En juin de cette année 48, j’entrai dans ma deuxième année d’existence. J’me rappelle de rien. C’est peut-être enfoui quelque part parmi mes vieurones (pardon mes neurones). Paraît-il que certaines personnes peuvent se souvenir de tout, elles ont une mémoire totale. J’ai déjà consulté des articles à ce sujet sur le web, mais je ne réussis plus à les retrouver. Il y aurait eu un homme (russe?) qui conservait tout dans sa mémoire : lecture, conversation, musique, etc. Cela le perturbait tellement qu’il mit fin à ses jours.

À l’aube de mon annniversaire, en musique au Québec, nous pouvions entendre à la radio :

Jules Jacob – La chanson de l’adieu
http://www.mediafire.com/?emxynwyxwtx

Aux U.S.A. , le duo Doris Day et Buddy Clark s’affichaient au top des tops avec « Love Somebody »
http://www.mediafire.com/?1nmjfn5djwn
Comme le stock ne manque pas aux U.S.A., un deuxième succès américain :

The Pied Pipers – My Happiness
http://www.mediafire.com/?ami2iymjm2n

En France, la chansonnette est poussée par :

Lucienne Delyle – C’est un gars
http://www.mediafire.com/?9nz50kmoz5j

vendredi 12 janvier 2007

Les Dam'Huds

C’était hier m’en souvient-il !

Dans un petit village de Charlevoix, nous sommes en 1966 ou 1967, 4 jeunes ados (14, 15 ou 16 ans) sont sollicités pour participer à une soirée de spectacle amateur. Deux savent plaquer quelques accords sur le manche de leur guitare, un autre commence à faire vibrer les peaux de sa batterie et le dernier (un des mes frères) se fait aller les cordes vocales qui commencent à subir les affres des amygdalites. On fait quelques séances de pratique et le soir venu, le quatuor interprète les deux pièces apprises : « Steppin’ Stones » des Monkees et « Gloria » des Them ou The Shadows Of Knight. La prestation est tellement appréciée que le public en redemande. Le groupe n’a d’autre choix que de refaire les deux mêmes pièces.

Poussés par ce succès instantané, les quatre jeunes dans le vent décident de se lancer dans l’aventure du showbiz. Pour que le groupe sonne mieux il faut s’adjoindre un bassiste qu’il finisse par dénicher assez rapidement. Les séances de pratique se succèdent pendant un certain temps afin de se créer un répertoire correspondant à leurs goûts et à ceux de leurs futurs spectateurs. J’assiste régulièrement à ces pratiques.

Sous quel nom entreprendont-ils leur carrière ? Je leur suggère le nom : « Les FAUVES ». Nom qu’il accepte d’emblée. Après quelques spectacles, ils apprennent que le nom des Fauves appartient à un autre groupe. Là encore, je trouve leur nom. Comme leur répertoire est consitutué exclusivement de pièces en langue anglaise, je leur cherche un nom qui puisse sonner aussi bien en anglais qu’en français. Je prends la première lettre de chacun de leur prénom qui commence par D, A, M, H, D et s pour le pluriel. Comme ce nom semble sans queue ni tête, j’ajoute le U qui suivait le H. Ce qui donne alors DAMHUDS, je décide d’introduite un « ‘ » entre le M et le H, ne me demandez pas pourquoi. Nous obtenons alors le nom qu’ils porteront durant toute la durée de leur courte carrière : les « DAM’HUDS ».

Comme il n’existe pas d’enregistrement de cette période. Je vous propose les versions originales de leurs deux premières pièces.


The Monkees – Steppin’ Stones
http://www.mediafire.com/?7nbmxmnwnmj
Them – Gloria
http://www.mediafire.com/?8zezwnynedd

The Shadows of Knight – Gloria
http://www.mediafire.com/?3nt2n4nyajz

(À suire)

mercredi 10 janvier 2007

Rolling Stone

En décembre 2004, la revue Rolling Stone publiait un numéro spécial afin de savoir qu’elles étaient les 500 plus grandes chansons de tous les temps. Méchant contrat! Ce ne fut pas un vote fait auprès du public, le jugement fut fait par un jury constitué de chanteurs, musiciens, producteurs, critiques, compositeurs et autres figures de l’industrie. Parmi les 172 se trouvaient Brian Wilson (Beach Boys), Marty Balin (Jefferson Airplane), Jack Bruce (Cream), Jim Capaldi (Traffic), Mary Wilson (Supremes), James Hetfield (Metallica), John Sebastian (Lovin’ Spoonful), Slash (Guns & Roses), Robbie Robertson (The Band), Roger McGuinn (Byrds), Steve Morse, Ozzy Osbourne (Black Sabbath), Boz Scaggs, Lisa Mary Presley, Al Kooper, j’en passe et des moins bons . La méthodologie n’est pas expliquée. Les pièces étaient, soit sorties en 45 tours, ou figuraient sur un 33 tours.

Voici le lien afin d’avoir le classement en ligne :
http://www.rollingstone.com/news/coverstory/500songs

J’ai analysé la liste, chanson par chanson, et après vérification dans mes archives je me suis rendu compte que j’avais 433 de ces chansons, je me suis mis à recherche de celles qui manquaient et en quelques jours je pouvais me vanter d’avoir les 500 plus grandes chansons de tous les temps.

En étudiant la liste, voici ce qui m’a frappé. Les chansons No 1 et No 2 font chacune d’elle référence aux mots : rolling stone (coïncidence?). « Like A Rolling Stone » de Bob Dylan (1) et « Satisfaction » des Rolling Stones (2). Une troisième a cette particularité aussi, « Rollin’ Stone » de Muddy Waters (459) qui s’avère être en même temps la plus ancienne de ce vote car elle remonte à 1947 (année de ma naissance (coïncidence?).

Mentionnons que les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan comptent 117 chansons en nomination à eux seuls.

On peut être ou ne pas être d’accord avec ces choix qui auraient sûrement été différents si faits par un autre juré, mais l’exercice demeure intéressant.

Malheureusement, je ne peux mettre en téléchargement toutes ces chansons et en choisir quelques unes parmi mes propres choix prendait trop de temps. Muddy Waters, malgré son classement, mérite l’honneur de figurer dans mon choix. N’a-t-il pas inspiré de nombreux musiciens, y compris les Rolling Stones qui ont choisi leur nom en référence à la chanson « Rollin’ Stone ».

Muddy Waters – Rollin’ Stones
http://www.mediafire.com/?9oojzzymnnz

Je compléterai en y allant au hasard, je vous offre les 100e, 200e, 300e, 400e et 500e chansons. Vous les trouvez dans le fichier .rar suivant.

5RS .rar
http://www.mediafire.com/?dzidkg5oyji

lundi 8 janvier 2007

The Ventures et Los Straitjackets

Parmi mes premiers achats de disques figurent le groupe instrumental « The Ventures ». Je possède plusieurs de leurs disques, car ils ont une discographie des plus impressionnantes. Leur début remonte à 1958 et ils sont toujours actifs aujourd’hui. Je sais qu’il y a eu beaucoup de mouvement de personnnel à l’intérieur du groupe au cours de ces années, il y a encore 2 membres originaux et le fils d’un autre a pris la relève de son père après son décès durant une tournée au Japon où ils étaient plus populaires que les Beatles dans les années 60. Reconnu comme un groupe exclusivement instrumental, ils ont pourtant débuté leur carrière en enregistrant un premier 45 tours contenant deux pièces chantées : « The Real McCoy » et « Cookies And Coke » qui n’atteignit pas les charts.

The Ventures – Cookies And Coke (Qualité moyenne)
http://www.mediafire.com/?enhjzc4viw2

Pour plus d’info : http://en.wikipedia.org/wiki/The_Ventures

Avant la période des Fêtes, je cherchais de la musique de Noël et je suis tombé par hasard sur un disque de Noël de « Los Straitjackets ». Leur musique me rappelle les Ventures, mais c’est un groupe des années 1990-2000. Intéressant. Il y quelques instants en furetant toujours dans mes blogs, le hasard, encore lui, (que ferions-nous sans le hasard?) m’a conduit à un vidéo de « Los Straitjackets ». Ce groupe a la particularité de jouer masquer comme certains lutteurs.


dimanche 7 janvier 2007

Back To The Past: 1947

Disons que je commence à voir le luminaire au fond de la tonnelle comme le dirait Todore Bouchonneau. D’après mon dernier bulletin de santé, je devrais m’en sortir sans trop de séquelles.

C’était hier, m’en souvient-il? Non, m’en souvient pas. Car c’était en 1947, année de ma naissance. Si j’en garde des traces dans ma mémoire, il faudrait creuser creux pour en déterrer le moindre petit artéfact (ne nous gênons pas, sortons nos grands mots).

Voici quelques éphémérides de l’année 1947 :

Naissance du chanteur britannique David Bowie.
En France, Vincent Auriol est élu président de la République.
Naissance du chanteur Michel Sardou.
Signature du traité de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie à Paris.
Les ouvriers sont affectés par la crise, la baisse des salaires et du pouvoir d’achat. Un vaste mouvement de grèves commence par les usines Renault.
Lord Mountbatten est nommé vice-roi des Indes.
Henry Ford, le pionnier de l'industrie automobile, meurt à Détroit à l'âge de 84 ans.
Le paquebot Queen Elizabeth s'échoue au large de Southampton.
De Gaulle crée le RPF.
Maurice Duplessis était premier ministre du Québec.
William McKenzie était premier ministre du Canada.

1947 en musique. Comment retrouver des pièces qui ont marqué cette année ? En fouillant, mettons !


Au Québec :
Raoul Jobin – Je t’ai donné mon cœur
http://dl6.ohshare.com/v/433346/Raoul_Jobin_Je_t_ai_donn_mon_coeur.mp3.html



En France :
Jean Lumière – Quand nous serons vieux
http://dl6.ohshare.com/v/659867/Jean_Lumi_re_Quand_nous_serons_vieux.mp3.html





Aux U.S.A. :
Buddy Clark – Peg O’ My Heart (Number 1 au Billboard lors de ma naissance)
http://dl6.ohshare.com/v/8657280/1Buddy_Clark_Peg_O_My_Heart.mp3.html

Sans analyser chacune de ses pièces choisies au hasard, le thème récurent en est l’amour. L'amour, toujours l’amour. Un jour je ferai le calcul de toutes les chansons contenant le mot: Amour ou Love. Tiens, je commence tout de suite. Quand j'aurai terminé je vous reviendrai.

samedi 6 janvier 2007

Le rhume à quoi ça rhume?

Oh! Qu’il est méchant le vilain rhume. Je suis littéralement terrassé. C’est à l’aube de la soixantaine que j’attrappe le plus vilain rhume de toute ma vie. Juré!

« Une pilule, une petite granule, une crème, une pommade, un sirop, y rien qui n’y fait mon vieux, tu restes malade, y a rien piton qui te remet sur le fiston » sur l’air que l’on connaît. Dans les circonstances, le Viagra pour remonter le moineau n’est d’aucune utilité puisque j’ingurgite plutôt du « Tulamol » S’il y a des grippes d’hommes, y a également des rhumes d’hommes et ils sont tenaces comme Denis La Menace.

Faisons un effort, je ne peux vous laisser sans vous faire partager une autre de mes chansons favorites.

Eric Burdon & The Animals – See See Rider
http://www.mediafire.com/?cnjwmk3zwnw

Pour la voix d’Eric, les riffs justes de Hilton Valentine, l’orgue discrète mais efficace d’Alan Price et l’énergie qui unifie le tout, font de cette chanson une des meilleures des Animals.

vendredi 5 janvier 2007

Rhube

Je ne bous oublie bas. L’année gobbence gouçi-gouça. Un vilain rhube m’afflige debuis guelgues jours. Festival du kleebex. Bouchage, toux, éterbuements, bots de tête, toux, bal de gorge, toux, gongestion, toux, égoulement nabale, toux et retoux et j’en basse.

Tant qu’à y être, je vous révèle le point commun qu’ont les pièces de ma précédente rubrique.

Elles ont toutes l’insigne honneur de n’avoir pu faire mieux que la 100e position au Billboard américain, pourtant « Listen Here » de Brian Auger a toujours été une de mes pièces préférées. Je l’ai entendue pour la première fois au Cercle Électrique en 1971.

Je retourbe brendre mes bédicabents qui cobbencent à baire ebbet, je grois.

Voici quand même une pièce musicale puisée parmi mes vinyles pour passer le temps.

Tom Robinson Band – Too Good To Be True
http://www.mediafire.com/?2ymqwdmzmkq


mardi 2 janvier 2007

Énigme

L’année 2007 est arrivée ! Hi Pipi Hi Pipe Hi Pipe! Ouah !. Bonne Année à tous. Bonheur. Santé. Argent. Musique.

Pas le temps pour un long message aujourd’hui. Je vous propose donc une énigme. Les pièces que je vous propose ont toutes figurées dans le Billboard et elles ont un point commun, pourrez-vous le trouver ? La réponse après la pause !

Mp3
Fats Domino – Lady Madonna
http://www.mediafire.com/?6ycqiz2dzjz


Tom Petty – Saving Grace
http://www.mediafire.com/?ezrgtmmfnea


The Stompers – Quarter To Four Stomp
http://www.mediafire.com/?8yzelazj0zn


The Monitors
http://www.mediafire.com/?2nmtzgjqmom


Brian Auger & The Trinity – Listen Here
http://www.mediafire.com/?4zyzjdtzhaz


21st Century – Remember The Rain
http://www.mediafire.com/?fomjdyzmmmm