Rien ripé depuis des semaines. Une quarantaine de 45 tours attendent, bien empilés à côté de mon bureau, que je daigne m’occuper d’eux, mais je demeure indifférent. Autrement dit j’ai de la difficulté à me remettre sur les rails, je manque d’entrain, je n’y vais plus à pleine vapeur. J’ai quand même plein de chansons dans mes conteneurs qui ne demandent qu’à vous être livrés pieds et mains liés.
Je me lance… en vous causant Beatles. Récemment j’ai appris que nous pourrions assister à la renaissance des Beatles. La rumeur circule (sûrement en voiture sport). Qui l’a mise en circulation? Je jure que ce n’est pas moi. C’est quelqu’un d’autre qui m’a mis le pouce à l’oreille. Ensuite j’ai fait quelques vérifications d’usage chez mon ami Monsieur Net qui sait tout, qui voit tout et qui a bien voulu me fournir quelques renseignements pertinents à la situation.
Celui qui a parti le bal est nul autre que le fils de Paul McCartney : James. (J’avais complètement obnubilé de mon esprit que McCartney avait un fils). James est maintenant agé de 34 ans et il aurait fait cette déclaration sur le site internet de la BBC en affirmant que quatre des rejetons des Beatles envisageraient de former un groupe à l’image des Beatles. Le nom du groupe serait : The Beatles – The Next Generation. Le groupe serait composé de James, fils de Paul McCartney, Dhani, fils de Georges Harrison, Sean, fils de John Lennon et Zak Starkey, fils de Ringo Starr, qui serait quant à lui plus réticent. (Julian, le fils aîné de John Lennon n’apparaît pas dans le projet).
C’est dans l’air… Je précise que ces trois personnes ne sont pas des néophytes, chacun d’eux a une bonne expérience comme musiciens. Dhani Harrison, 33 ans, est membre du groupe Thenewno2 (Crazy Tuesday) qui a déjà trois disques à son actif. Sean Lennon, 36 ans, compte deux albums dans sa discographie (Jardin du Luxembourg). James McCartney, 34 ans, il a coopéré à 3 disques de son père en plus de mettre sur le marché deux EP (Glisten). Il est à noter que James entreprendra une tournée américaine en mai et qu’il sera de passage à Montréal le 13 mai au Petit Campus (c’est pas le Stade Olympique, mais c’est un début).
Le réticent Zak Starkey, 46 ans, jouait déjà dans un groupe à l’âge de 12 ans. Ado, il joue dans un « garage band » : The Next. Il participe à la reformation du Spencer Davis Group, il devient un musicien de studio convoité tout en jouant pour différents groupes : Icicle Works, Waterboys, Lightning Seeds, Johnny Marr & the Healers, Boomslang. Depuis 1994, il remplace Keith Moon (son parrain qui lui a offert sa première batterie) durant les tournées des Who. En plus, il accompagne le groupe Oasis en spectacle.
Officiellement sa seule mention discographique trouvée est sa participation au disque de l’ancien guitariste d’Iron Maiden, Adrian Smith (Silver And Gold) dans le groupe (AsaP : Adrain Smith And Project).
Simple curiosité, j’aimerais que ce groupe voit le jour. On peut toujours rêver…
Revenons au Québec!
« Comme j’ai toujours envie d’aimer », la chanson de Marc Hamilton a connu une multitude de versions. Un chanteur noir, Gordie Alexander, en a fait une disco en français qui a connu un très grand succès au Québec puisqu’elle est montée jusqu’à la 5e position des palmarès en 1978.
Les Différents étaient-ils si différents des autres groupes en 1967? Si je me fis à mes notes biographiques, je réponds oui. Ce groupe de Chambly formé en 1966 entre déjà en studio en 1967 pour enregistrer, non pas un 45 tours comme le font 99,99% des groupes mais un long-jeu au complet constitué non pas de versions comme il est de coûtume la plupart du temps, mais des compositions originales du groupe. Pour nous prouver leur différence les Différents nous chantent : « Soyons différents ». En 1969, les Différents se séparent dans l’indifférence totale.
Comme tous mes fichiers « MediaFire » ont été liquidé par le feu, certaines personnes déplorent le fait qu’elles n’ont plus accès aux objets de leur convoitise. Récemment quelqu’un me réclamait une pièce des Furys (Aide-moi), groupe de cinq musiciens montréalais qui a commencé sa carrière comme accompagnateur de la chanteuse Joyce Germain avec qui ils ont enregistré deux 45 tours mis en marché sous le nom de Joyce Germain & The Fabulous Furys. Le premier 45 tours contient deux chansons anglaises : « The Beatles Are Coming! (That Fab Fab Fabulous Beatle Beat) » et « What Do You Know About Love? » Sur le deuxième 45 tours, nous retrouvons la même trame musicale mais cette fois-ci Joyce Germain interprètent les chansons en français : « Nous attendons les Beatles » et « Qu’est-ce que tu sais de l’amour? »
Jean Rusk est le père de Kim Rusk. Kim Rusk ne chante pas, mais elle a participé à « Loft Story », ce qui lui a ouvert les portes à l’animation et maintenant elle joue dans une web-série, mais elle ne chante pas, je vous le rappelle. Donc elle n’a rien à fou… icitte!. Mais son père Jean Rusk chante lui, mais il ne chante pas sous ce nom, son nom de tart…isse est Patrick Zabé. Il a commencé sa carrière avec le groupe de son frère Bob Rusk et son groupe originalement appelé Bob Rusk & Ses Musiciens comme bassiste. En 1963, le groupe grave un microsillon instrumental : « Bravo Bob Rusk ». La même année on lance un second disque sur lequel toutes les pièces sont chantées par Jean Rusk : « Jean Rusk chante pour vous » (Nous ont est dans levent). C’est Bob qui devait être content!
Michel Stax, plus connu dans sa famille comme Léger Michaud, a connu un certain succès entre 1969 et 1979 en plaçant onze chansons dans les palmarès, avec un sursaut d’énergie en 1989 avec la reprise de « Just A Gigolo » dont les origines remontent à 1929. En 1973, Michel Stax enregistre « Je t’entends frapper », reprise d’un autre classique américain enregistré pour la première fois en 1955 par Smiley Lewis : « I Hear You Knocking »; malheureusement cette version n’obtient aucun succès. Reprise la même année par Gale Storm qui elle, allez savoir pourquoi, la propulse jusqu’à la 4e position du Billboard. En 1961, le gros Fats Domino essaie de la réinventer mais il ne peut faire mieux qu’une 67e place. En 1970, Dave Edmunds croyant au miracle la remet à l’ordre du jour et ça fonctionne lui donnant une 4e position au Billboard et cette version que Michel Stax reprend.
Paul Vincent avant de devenir le gérant de Roch Voisine était un populaire animateur de radio dans les années 70. Durant cette période il toucha au monde de la musique avec un certain succès grâce à ses chansons humoristiques. Sa version de « Disco Duck » fut son plus grand hit (No 1 des palmères québécois). Sur son microsillon « L’abominable homme des ondes », à l’exception du « Reel des snorounes », tout le disque fait place à des monologues humoristiques qui ne volent pas très haut. Sur le monologue, « Les Z’italiens » il se moque joyeusement des… Italiens.
La discographie de Laurianne se résume-t-elle à cette seule chanson? « C’est lui que j’aimerai ». Son producteur Ben Kaye était plus connu qu’elle. Idem pour Marcelle Pallascio et sa chanson « À cause de… ».
Muguette a enregistré quatre 45 tours en 1966 et 1967 avant de disparaître. Elle a dû partager son plus grand succès (Ces bottes sont faites pour marcher) avec Dominique Michel et Eileen en 1966. Au verso de ce disque, elle chante « Lui ».
Jenny Rock et Pierre Nolès n’ont plus besoin de présentation. En 1967, ils unissent leur talent dans la chanson « Québec », version de la chanson « Jackson » de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood (14e position au Billboard en 1967).
Voici une pièce du groupe Les Saxons qui n’ont jamais enregistré de disque d’après moi, mais qui sont passés à l’émission « Jeunesse Oblige » qui était à l’affiche de Radio-Canada au milieu des années 60. Ils interprètent la chanson « Noir c’est noir », version de « Black Is Black » de Los Bravos, groupe espagnol qui obtint un succès mondial avec cette chanson qui grimpa qu’à la 4e place du Billboard en 1966.
La voix de Sophie Josée me paraît un jeune pour interpréter une chanson comme « Le fruit de notre amour », reprise du succès de Moïra.
Un autre groupe qui n’a fourni qu’un 45 tours à place sur nos tables tournantes, les Standells, groupe de Montréal chante : « Pourquoi partir? ».
J’ouvre la cuisine pour préparer mes recettes. Je commence avec une soupe aux légumes racines pour enchaîner avec un poulet Général Tao et conclure avec une tarte aux frères arrosée de sirop d’arabe.
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com
Je me lance… en vous causant Beatles. Récemment j’ai appris que nous pourrions assister à la renaissance des Beatles. La rumeur circule (sûrement en voiture sport). Qui l’a mise en circulation? Je jure que ce n’est pas moi. C’est quelqu’un d’autre qui m’a mis le pouce à l’oreille. Ensuite j’ai fait quelques vérifications d’usage chez mon ami Monsieur Net qui sait tout, qui voit tout et qui a bien voulu me fournir quelques renseignements pertinents à la situation.
Celui qui a parti le bal est nul autre que le fils de Paul McCartney : James. (J’avais complètement obnubilé de mon esprit que McCartney avait un fils). James est maintenant agé de 34 ans et il aurait fait cette déclaration sur le site internet de la BBC en affirmant que quatre des rejetons des Beatles envisageraient de former un groupe à l’image des Beatles. Le nom du groupe serait : The Beatles – The Next Generation. Le groupe serait composé de James, fils de Paul McCartney, Dhani, fils de Georges Harrison, Sean, fils de John Lennon et Zak Starkey, fils de Ringo Starr, qui serait quant à lui plus réticent. (Julian, le fils aîné de John Lennon n’apparaît pas dans le projet).
C’est dans l’air… Je précise que ces trois personnes ne sont pas des néophytes, chacun d’eux a une bonne expérience comme musiciens. Dhani Harrison, 33 ans, est membre du groupe Thenewno2 (Crazy Tuesday) qui a déjà trois disques à son actif. Sean Lennon, 36 ans, compte deux albums dans sa discographie (Jardin du Luxembourg). James McCartney, 34 ans, il a coopéré à 3 disques de son père en plus de mettre sur le marché deux EP (Glisten). Il est à noter que James entreprendra une tournée américaine en mai et qu’il sera de passage à Montréal le 13 mai au Petit Campus (c’est pas le Stade Olympique, mais c’est un début).
Le réticent Zak Starkey, 46 ans, jouait déjà dans un groupe à l’âge de 12 ans. Ado, il joue dans un « garage band » : The Next. Il participe à la reformation du Spencer Davis Group, il devient un musicien de studio convoité tout en jouant pour différents groupes : Icicle Works, Waterboys, Lightning Seeds, Johnny Marr & the Healers, Boomslang. Depuis 1994, il remplace Keith Moon (son parrain qui lui a offert sa première batterie) durant les tournées des Who. En plus, il accompagne le groupe Oasis en spectacle.
Officiellement sa seule mention discographique trouvée est sa participation au disque de l’ancien guitariste d’Iron Maiden, Adrian Smith (Silver And Gold) dans le groupe (AsaP : Adrain Smith And Project).
Simple curiosité, j’aimerais que ce groupe voit le jour. On peut toujours rêver…
Revenons au Québec!
« Comme j’ai toujours envie d’aimer », la chanson de Marc Hamilton a connu une multitude de versions. Un chanteur noir, Gordie Alexander, en a fait une disco en français qui a connu un très grand succès au Québec puisqu’elle est montée jusqu’à la 5e position des palmarès en 1978.
Les Différents étaient-ils si différents des autres groupes en 1967? Si je me fis à mes notes biographiques, je réponds oui. Ce groupe de Chambly formé en 1966 entre déjà en studio en 1967 pour enregistrer, non pas un 45 tours comme le font 99,99% des groupes mais un long-jeu au complet constitué non pas de versions comme il est de coûtume la plupart du temps, mais des compositions originales du groupe. Pour nous prouver leur différence les Différents nous chantent : « Soyons différents ». En 1969, les Différents se séparent dans l’indifférence totale.
Comme tous mes fichiers « MediaFire » ont été liquidé par le feu, certaines personnes déplorent le fait qu’elles n’ont plus accès aux objets de leur convoitise. Récemment quelqu’un me réclamait une pièce des Furys (Aide-moi), groupe de cinq musiciens montréalais qui a commencé sa carrière comme accompagnateur de la chanteuse Joyce Germain avec qui ils ont enregistré deux 45 tours mis en marché sous le nom de Joyce Germain & The Fabulous Furys. Le premier 45 tours contient deux chansons anglaises : « The Beatles Are Coming! (That Fab Fab Fabulous Beatle Beat) » et « What Do You Know About Love? » Sur le deuxième 45 tours, nous retrouvons la même trame musicale mais cette fois-ci Joyce Germain interprètent les chansons en français : « Nous attendons les Beatles » et « Qu’est-ce que tu sais de l’amour? »
Jean Rusk est le père de Kim Rusk. Kim Rusk ne chante pas, mais elle a participé à « Loft Story », ce qui lui a ouvert les portes à l’animation et maintenant elle joue dans une web-série, mais elle ne chante pas, je vous le rappelle. Donc elle n’a rien à fou… icitte!. Mais son père Jean Rusk chante lui, mais il ne chante pas sous ce nom, son nom de tart…isse est Patrick Zabé. Il a commencé sa carrière avec le groupe de son frère Bob Rusk et son groupe originalement appelé Bob Rusk & Ses Musiciens comme bassiste. En 1963, le groupe grave un microsillon instrumental : « Bravo Bob Rusk ». La même année on lance un second disque sur lequel toutes les pièces sont chantées par Jean Rusk : « Jean Rusk chante pour vous » (Nous ont est dans levent). C’est Bob qui devait être content!
Michel Stax, plus connu dans sa famille comme Léger Michaud, a connu un certain succès entre 1969 et 1979 en plaçant onze chansons dans les palmarès, avec un sursaut d’énergie en 1989 avec la reprise de « Just A Gigolo » dont les origines remontent à 1929. En 1973, Michel Stax enregistre « Je t’entends frapper », reprise d’un autre classique américain enregistré pour la première fois en 1955 par Smiley Lewis : « I Hear You Knocking »; malheureusement cette version n’obtient aucun succès. Reprise la même année par Gale Storm qui elle, allez savoir pourquoi, la propulse jusqu’à la 4e position du Billboard. En 1961, le gros Fats Domino essaie de la réinventer mais il ne peut faire mieux qu’une 67e place. En 1970, Dave Edmunds croyant au miracle la remet à l’ordre du jour et ça fonctionne lui donnant une 4e position au Billboard et cette version que Michel Stax reprend.
Paul Vincent avant de devenir le gérant de Roch Voisine était un populaire animateur de radio dans les années 70. Durant cette période il toucha au monde de la musique avec un certain succès grâce à ses chansons humoristiques. Sa version de « Disco Duck » fut son plus grand hit (No 1 des palmères québécois). Sur son microsillon « L’abominable homme des ondes », à l’exception du « Reel des snorounes », tout le disque fait place à des monologues humoristiques qui ne volent pas très haut. Sur le monologue, « Les Z’italiens » il se moque joyeusement des… Italiens.
La discographie de Laurianne se résume-t-elle à cette seule chanson? « C’est lui que j’aimerai ». Son producteur Ben Kaye était plus connu qu’elle. Idem pour Marcelle Pallascio et sa chanson « À cause de… ».
Muguette a enregistré quatre 45 tours en 1966 et 1967 avant de disparaître. Elle a dû partager son plus grand succès (Ces bottes sont faites pour marcher) avec Dominique Michel et Eileen en 1966. Au verso de ce disque, elle chante « Lui ».
Jenny Rock et Pierre Nolès n’ont plus besoin de présentation. En 1967, ils unissent leur talent dans la chanson « Québec », version de la chanson « Jackson » de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood (14e position au Billboard en 1967).
Voici une pièce du groupe Les Saxons qui n’ont jamais enregistré de disque d’après moi, mais qui sont passés à l’émission « Jeunesse Oblige » qui était à l’affiche de Radio-Canada au milieu des années 60. Ils interprètent la chanson « Noir c’est noir », version de « Black Is Black » de Los Bravos, groupe espagnol qui obtint un succès mondial avec cette chanson qui grimpa qu’à la 4e place du Billboard en 1966.
La voix de Sophie Josée me paraît un jeune pour interpréter une chanson comme « Le fruit de notre amour », reprise du succès de Moïra.
Un autre groupe qui n’a fourni qu’un 45 tours à place sur nos tables tournantes, les Standells, groupe de Montréal chante : « Pourquoi partir? ».
J’ouvre la cuisine pour préparer mes recettes. Je commence avec une soupe aux légumes racines pour enchaîner avec un poulet Général Tao et conclure avec une tarte aux frères arrosée de sirop d’arabe.
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com