vendredi 29 février 2008

Un autre p'tit tour de 45 tours

Cette semaine, j’ai fait un peu de ménage dans mes 45 tours : classement par ordre alphadiabétique et en procédant à ce boulot je vérifiais simultanément dans ma banque de données s’ils y étaient classés. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’une cinquantaine d’entre eux n’avaient même pas été convertis en mp3. Encore une p’tite job en perspective.

Trève de bavardage pour aujourd’hui, je passe directement subito autocuiseur (presto) dans le vif du sujet.

Il y a un ti-boutte je vous proposais une face de certains 45 tours de différents groupes et animateurs québécois. Il ne faut pas oublier qu’un 45 tours c’est comme certains visages : ils ont deux faces.

Les Impairs – Sur ma moto

Les Del-Hir – Le chemin

Robert Gillet – Bonjour Madame

Guy Thivierge – Tous les deux

Pierre Chatel – As-tu jamais?

Yves Sauvé – Mon ami reste là

Je complète avec un 45 tours du groupe les Tallmud trouvé récemment sur le net celui-là. Les Tallmud furent créés en 1964 par 4 étudiants de Laval. Après quelques mois de pratique, ils décrochent des contrats dans le circuit habituel : salles paroissiales, soirées scolaires, jamborees. Ils sont remarqués par Yves Martin qui leur donne la chance de faire leur premier disque. Le groupe connaît plusieurs changements durant sa courte carrière. Je vous offre les deux faces de leur 4e et dernier disque. Deux des ex-membres du groupe se réunirent en 1977 (?) pour former le duo Armand & Létourneau, ils eurent la chance d’enregistrer un long-jeu d’où on tira un 45 tours.

Les Tallmud – Prends ma guitare

Les Tallmud – À l’école

Armand & Létourneau – A soir, j’ai pas l’goût d’rire

Armand & Létourneau – Si j’avais le temps

Une p’tite prime de dernière minute : une version italienne de California Dreamin’.

Rugantino Band – Sognando La California

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mardi 26 février 2008

El Rancho Grande

Parfois je me promène sur d’autres blogs à la recherche d’inspiration et de pièces rares. Du côté des Youessay, les « garage bands » essaimèrent le territoire, c’est pourquoi on en retrouve tant. Je ne me gêne pas pour puiser à cette source, ce qui me permet d’étancher ma soif insociable. Même si on n’y trouve pas de grands groupes, on peut y faire des découvertes intéressantes. Règle générale le son de ces disques est pur, en ce sens que les effets d’échos ou reverbération y sont plutôt rare, que du brut 33 : guitare, basse, batterie et parfois des claviers. Quelque chose de primaire, sans fioritures.

Aujourd’hui, mon ouie (oui, oui, mon ouie) s’est laissée surprendre par une pièce : « El Rancho Grande » par The Raunch Hands. L’air m’avait l’air familier. J’ouvris plus grandes mes écoutilles et je me dis dedans moi-même : « Mais c’est une version de « El Nino » de notre fier compatriote Plume Latraverse que je ouissais de mes deux mandibules auditives ». J’étais fier pour lui. Mais rapidement je déchantai en me rendant compte de mon horreur. Donc ma fierté se transforma en zhonte : Plume avait plagié cette pièce? Dans ma cellule cérébrale, j’avais toujours cru crûment que Plume ne chantait que ses décompositions.

Ne voulant pas rester dans le doute, je mis mes neurones à l’ouvrage et mes doigts s’activèrent sur le corps de ma souris pour commander à mon ordi d’ouvrir Google afin de découvrir de que cé que c’était cette pièce « El Rancho Grande ». Je ne tournerai pas longtemps autour du pot : c’est une chanson cowboy mexicaine dite traditonnelle point tarla ligne et je ne reviendrais pas là-dessus. Son titre complet se décline ainsi : « Alla En El Rancho Grande ». Donc Plumepouding Latraverse avait le droit de s’en servir à son escient en y triturant ses propres paroles. Chose qu’il a merveilleusement bien faite même si vous ne voulez pas mon avis.

The Raunch Hands – El Rancho Grande

Plume Latraverse – El Nino

En fouillant plus à fond, il se trouve qu’on trouve bien d’autres versions de la dite chanson que nous écouterons à l’unisson… son… son… son.

Country Roland – El Rancho Grande

Gene Autry – El Rancho Grande

Roger Creager – El Rancho Grande

50 Guitars Of Tommy Garrett – El Rancho Grande

Los Tigres Del Norte – Alla En El Rancho Grande

Mariachi Vargas – Alla En El Rancho Grande

Pedrito Fernandez – Alla En El Rancho Grande

J’ajoute une soupe surprise, ensoleillée, enfantine.

Soupe du jour – La soupe « Mâche Ma Canne »

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vendredi 22 février 2008

Bérubé a Bel-Air

J’étais à mes chaudrons cet après-midi tout en écoutant mon 360e cd de mp3, disque que j’ai gravé il y a environ 6 mois. Je préparais un menu pour la visite française qui se pointera le nez demain midi pour faire ripailles chez nous. C’était les Bel-Air (sans « S » s’il vous plaît) qui jouaisent et je me disais que les Bel-Air avaient été un fameux bon groupe québécois. Je me rappelle même la première fois que je les avais vus. C’était en 1965, à l’émission « Jeunesse Oblige » dans le cadre du concours « 28 Jours ». Il avait interprété une version de « Time Is On Side » des Rolling Stones intitulée « Tant de choses à dire » (sur les français??) . Je me souvenais qu’ils avaient terminé deuxième derrière les Quidams, autre bon groupe que j’avais eu la chance de voir en spectacle à quelques reprises à Rivière-du-Loup, car ils venaient au Centre de Loisirs de la ville où j’étais pensionnaire au Foyer-Patro pour compléter mon cours commercial. Les fins de semaine nous avions le droit d’aller nous épivarder à cet endroit qui était annexé à notre pensionnat.

Permettez-moi de bifurquer sur la route des Quidams qui ont connu une très courte carrière. Ils ont enregistré un seul 45 tours que je recherche depuis longtemps d’ailleurs; on y retrouve deux compositions de Jean.-Pierre. Bérubé : « C’est par principe », qui leur fit gagner le concours « 28 Jours » et « Le ciel, la mer et moi ».

À la dissolution du groupe en 1966, Jean-Pierre Bérubé se lança dans la « chansonnerie ». Je crois qu’il « chansonne » toujours en quelque part. Il a enregistré quelques longs-jeux dont deux figurent dans ma collection, je viens tout juste de me procurer le deuxième que je n’ai pas encore écouté.

Voici ce que j’ai trouvé sur le Web à son sujet : « Auteur-compositeur-interprète, Jean-Pierre Bérubé débute sa carrière en 1964 (pardon Monsieur, c’est 1965), lorsqu'il remporte le Concours 28 jours à la télévision de Radio-Canada (on oublie de mentionner que c’était avec le groupe les Quidams itou). Cinq ans plus tard, il anime une série d'émissions de variétés en compagnie de Dorothy Berryman, à la télévision de Radio-Canada à Québec. Il enregistre son premier disque à Paris en 1975. Il est l'auteur de plus de 300 chansons ayant pour thèmes la vie, l'amour, le Québec. Il a fait de nombreux voyages et plusieurs tournées à travers le monde. Un disque enregistré au Théâtre Le Petit Champlain de Québec a été lancé en 1999. Son premier livre, Mon clown, paru en 1993, deviendra un spectacle-concept qu'il jouera en tournée au Québec. Un recueil de poèmes et de chansons composés entre 1964 et 1994 a paru en 1995. Il est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois ».

Jean-Pierre Bérubé – La marche des poètes

Jean-Pierre Bérubé – Testament

Où suis-je rendu? Je ne vous ai pas perdu en chemin j’espère? Pour en revenir aux Bel-Air. Le groupe est naqui à Québec. En 1964, les 4 futurs membres du groupe étudiaient tous à l’école Samuel-de-Champlain (située à 5 minutes de chez-moi). C’est là qu’ils eurent l’idée de « faire de la musique ». Très vite les contrats affluèrent et dès le début de 1965, ils s’incrivirent au concours « 28 Jours » de Radio-Canada. Vous savez déjà qu’ils se classèrent deuxième. Jean Beaulne des Baronets les avait remarqués, il leur offrit d’être leur gérant. Beaulne avait déjà les Bel-Canto dans son écurie. Quelques temps plus tard, ils enregistrent leur premier 45 tours : « Tant de chose à dire » (ça je vous l’ai déjà dit) et au verso on retrouve une composition de Bob Rusk, frère de Patrick Zabé : « Quand le jour viendra ».

Le processus était enclenché, le succès fut rapidement au rendez-vous. De 1965 à 1970 les Bel-Air mirent une vingtaine de 45 tours sur le marché, qui règle générale optinrent un bon succès, et quelques long-jeux. La musique des Bel-Air s’approchaient du son anglais de l’époque, ils évoluèrent ensuite vers le r&b, le country et même le psychédélisme.

Comme la grande majorité des groupes d’alors, les versions de succès américains étaient à l’honneur dans le répertoire du groupe et c’est ce détail qui m’a frappé en écoutant les Bel-Air tout en préparant une soupe, un lasagne, un gâteau au chocolat et un coulis de fraise. Cela vous met en appétit? S’il en reste je vous le ferez savoir… Pour bien illustrer mon propos, je vous invite à auditionner quelques chansons des Bel-Air suivies des versions originales pour agrémenter la sauce (qu’il me restait pour la lasagne).

Entre parenthèse : la plus haute position atteinte au Billboard par l’originale).

Les Bel-Air – Tant de choses à dire

Les Rolling Stones – Time is on my side (6)

Les Bel-Air – Quand le jour viendra

Les Bel-Air – Ils parlaient dans mon dos

The Beau Brummels – Just A Little (8)

Les Bel-Air – Marchant dans la plaine

Roger Miller – Walkin’ in the sunshine (37)

Richard Anthony alias Monsieur Version a aussi sa version de cette chanson.

Richard Anthony – Les mains dans les poches

Les Bel-Air – Mary Lou

Ricky Nelson – Hello Mary Lou (9)

Les Bel-Air – Mille danses

Wilson Pickett – Land of 1000 dances (6)

Les Bel-Air – Plus fort chaque jour

Spiral Staircase – More today than yesterday (12)

Les Bel-Air – Cupidon

Leapy Lee – (16) Little Arrows

Croyez-non ou le, Richard Anthony a sa version de cette chanson également.

Richard Anthony – Les ballons

Si vous en avez trop vous me le faites savoir et si vous en voulez encore, y en a toujours.

Pis tant qu’à faire dans le Richard Anthony, je viens de découvrir qu’il avait fait une version de la chanson « Lily The Pink » des Scaffold, déjà reprise au Québec par Yves Lemieux (voir ma chronique : « Le frère de l’autre »), qui lui, dans sa version nous met en garde contre un certain Monsieur Bong Bong qui nous refile la grippe de Hong Kong. Richard Anthony pour sa part, nous recommande un syrop typhon (???) qui semble guérir bien des maux, y compris la grippe de Hong Kong, je n’en doute pas.

Richard Anthony – Le syrop typhon

Comme complément de programme un p’tit vidéo/ des Bel-Air: Les cheveux longs (pas les Bel-Air les cheveux longs, le titre de la chanson).

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mardi 19 février 2008

P. P.

Hier, au Village des Valeurs c’était la journée 50% d’escompte. Belle occase pour une petite incursion dans leur accueillant et luxueux département de musique où tous ces pauvres 45 tours sont suspendus à des crochets métalliques comme de pauvres animaux à l’abattoir. Comme j’y ai déjà fait le tour plusieurs fois, l’espérance d’y dénicher une perle rare n’était pas trop grande. J’en suis sorti avec une douzaine de galettes noires.

En passant tout ce que j’achète ne se retrouve pas nécessairement ici. Soit que je juge la qualité du disque trop mauvaise même après être passé dans mon blender « Magic Audio Cleaning Lab » ou bedon la galette n’est pas à mon goût et ne mérite pas le privilège de se rendre à vos oreilles critiques.

Depuis longtemps je cherche Pierre Perpall, je l’ai rencontré sur son site. Si vous désirez lui faire une petite visite, allez à cette adresse, vous lui direz que vous venez de ma part.

Pierre Perpall, c’est notre James Brown québécois. Il se fait aller les guiboles depuis le milieu des années 60. En plus d’être encore agiles sur ses jambes à près de 60 ans, il sait quoi faire de ses dix doigts sur un manche de guitare

Tout cela pour en arriver à vous faire entendre son 2e disque gravé en 1966. Les deux faces ont connu un bon succès si ma mémoire ne me fait pas défaut.

Pierre Perpall – Stop il faut arrêter

Pierre Perpall – Ma Lili Hello

J’en ai même trouvé un deuxième pour m’apercevoir après vérification que je l’avais déjà. Sur celui-ci il reprend une de mes pièces favorites qui faisait danser mes propres guiboles au Cercle Electrique au début des années 70 : « Them Changes » de Buddy Miles Express

Pierre Perpall – Them Changes

Pour fin de comparaison, tendez une oreille ou deux à la version originale de Buddy et tant qu’à faire une autre version en "pestak" du même Buddy supportée ici par le grand Carlos Santana à la guétare.

Buddy Miles Express – Them Changes

Buddy Miles & Carlos Santana – Them Changes

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dimanche 17 février 2008

Chez Dollarama on trouve de tout… même des disques

Aujourd’hui, un petit arrêt au Dollarama de Place Fleurs-de-Lys. Et tout de suite, mon détecteur de zizique s’est mis en marche; attiré comme par un aimant, je me suis retrouvé devant le « rack » à disques. Et comme dans au Buffet des Continents j’ai pigé dans le tas, sans discernement, pour en ressortir gavé d’une dizaine de cd. Juste du frança. 7 disques québécois et 3 français.

Je suis agréablement surpris par la qualité générale de ces œuvres. Je trouve désolant le sort qu’on leur réserve: aboutir dans le rayon des disques à 1,00$ chez Dollarama. Tous ces chanteurs m’étaient totalement inconnus (excepté le grand Montand), ce qui ne veut pas dire qu’ils le sont pour tous.


Quelques mots sur Alain Simard. Sources Wikipédia : « Alain Simard est un réalisateur de télévision, musicien, chanteur et compositeur québécois. Après avoir enregistré avec Mitsou et Marianne, il se lance dans l'industrie en 1996 et connaît quelques succès comme « Tant que la musique sera bonne ». Alors qu'il travaille à MusiquePlus, il lance de nouveaux albums comme « Chansons sur les filles et les autoroutes » et « Daniel Boum ». Son dernier album, intitulé Cadavre exquis, a paru en 2006 ».


Alain Simard – Sous zéro

J’enchaîne avec Benoît Brisson. Aucun renseignement sur lui. Il est sûrement connu dans sa famille.

Benoît Brisson – Donne-moi ma chance

Avec Daniel Berthiaume nous abordons la musique « New Age ». Les seuls renseignements que je peux fournir se retrouvent à l’intérieur de la pochette du cd où l’on lit : « Daniel Berthiaume, compositeur polyvalent et multi-instrumentiste. Il est un pionnier de la musique instrumental et nouvel-âge. Sept fois nominé par l’Adisq et lauréat d’un Félix en 1992, ce créateur a fortement contribué à l’évolution de ce style musical en la rendant accessible à un large public. Sa musique est maintenant une référence dans le milieu. C’est une œuvre innovatrice dont l’impact demeure au fil des temps ».

Daniel Berthiaume – Rouge

Francis Bay, son nom me disait quelque chose. Tout à coup j’ai cliqué : Musique Plus. Francis a été animateur à Musique Plus. En cherchant sur le net je suis tombé sur son clip : « Love Speculations ». La pièce ne se retrouve pas sur son disque.

Francis Bay – La disclaimer song

Landriault roule sa bosse depuis les années 60. D’abord, je l’ai pris pour un rocker français. Laissons-le expliquer lui-même son cheminement : « J'ai débuté ma carrière en 1965 sous le pseudonyme d'André Pierre Nobert. C'était l'époque des boîtes à chansons et j'y ai fait les premières parties d'artistes tels que Pierre Létourneau, Claude Gauthier et Danielle Oddera. Pendant trois ans, j'ai roulé ma bosse un peu partout et j'ai même fait la Place des Nations lors de l'Expo 1967. À la fin des années 1960, je suis devenu papa et je me suis rangé suite à plusieurs pressions familiales.

En 1989, il y a eu les événements de la Polytechnique de Montréal et j'ai composé "Cette fin d'après-midi". C'est à ce moment que j'ai recommencé. Par la suite, j'ai remporté le concours Rock Star de la station radiophonique CHOM-FM et j'ai signé mon premier contrat de disque à 40 ans ! J'ai donc enregistré "De l'autre côté du miroir" en 1991 pour l'étiquette BGM et j'ai fait une tournée d'une quarantaine de villes du Québec. Celle-ci m'a écoeuré, je ne me sentais pas bien dans la peau d'un chanteur pop-rock.

En 1996, je prends un nouveau départ. J'ai décidé de me foutre complètement du milieu artistique et de chanter seulement ce que j'avais à dire. J'ai voulu libérer le cri de désespoir que des milliers de gens ne peuvent dire faute d'avoir le droit de parole. J'ai enregistré "La liberté ou la mort" en 2000 et "La rumeur de la foule" en 2001, ce dernier avec la complicité de Lise Grégoire.

Je chante simplement pour essayer de faire passer des émotions au gens et aussi pour recevoir les leurs. S'il n'y a pas cet échange, la chanson ne représente qu'un trip d'ego. La chanson, ce n'est pas seulement qu'un cheminement musical, c'est surtout un cheminement humain.

Plus aucun mur ne nous fera tourner le dos.

Landriault – Crétins

Place à Jocelyn Bigras (le frère de Dan?). Jocelyn a un site internet. Alors pour connaître son parcours, parcourez son site.

Jocelyn Bigras – Destination nulle part

Avec Michel De Montigny, on aborde de la grande musique et on a mis le paquet. Pochette triple avec livret de 13 pages, participation de Ginette Reno sur une des chansons et de Patrick Norman sur une autre. Sur 3 des pièces il est accompagné par l’Orchestre Symphonique de Québec avec un chœur gros comme ça. Il se permet de changer en français, anglais et italien.

Michel de Montigny - Quand tu m'aimes

Bifurquons vers la France où Fredo Boss tente de nous séduire. Voici ce que j’ai découvert sur ce chanteur : « Java et musette, voilà ce que nous propose Fredo Boss, cet auteur compositeur interprète du Maine-et-Loire. Fidèle gardien de la tradition populaire, Fredo nous fait découvrir des airs de ce petit coin de pays. « Impossibles romances », c’est également une voix un peu rauque… une poésie rappelant avec nostalgie le temps des Émile Vacher, Charles Peguri, Vaissade et bien d’autres. En cours de voyage, on y rencontre une argentine brune, Yvette, Mimi et un professeur ».

Fredo Boss – La java des matelassiers

Je termine avec Blankass. Wikipédia résume ainsi leur carrière : « Un groupe de rock français, mais avant tout un groupe de copains crée en 1990 par les frères Johan et Guillaume Ledoux et qui succède au groupe Zéro de conduite. Les musiciens de Blankass sont proches de leur public et partent fréquemment dans des tournées marathon ; leur musique, sans concession et pleine de revendications, leur vaut deux nominations aux victoires de la musique en 1997 et 1998 ».

Blankass – Anna

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jeudi 14 février 2008

Henri Sal Va Dor-mir pour l'éternité

Le lion est mort hier soir. Il a finalement tiré sa révérence. Nous n’entendrons plus son rire, mais ses chansons interprétées d’une voix de velours continueront à nous charmer. Faire l’éloge d’un tel monument prendrait plusieurs pages. Je le connaissais sans avoir suivi sa carrière. Pour tout savoir sur lui, il y a toujours Wikipédia, même le site américain Allmusic lui consacre une longue bio.

Sa carrière s’étend sur 8 décennies, du milieu des années 30 jusqu’à l’an dernier. J’ai plusieurs de ses chansons que je partage avec vous.

Henri Salvador – Le lion est mort ce soir

Henri Salvador – Dans mon île

C’est cette dernière chanson qui aurait inspiré Tom Jobim pour créer une nouvelle danse: la bossa nova. Voici ce qu’Henri Salvador en disait : « Tom Jobim est allé au cinéma où il a vu un film dans lequel je chantais Dans mon île, chanson que j’avais composée. Quand il l’a entendue, il s’est dit : « Tiens, c’est ça qu’il faut faire : ralentir la samba, mettre de belles mélodies et de beaux accords ». Je suis tout fier d’avoir inspiré Jobim, mais ce n’est pas moi qui ai inventé la bossa. »

Henri Salvador – Le loup, la biche et le chevalier ou Une chanson douce

Henri Salvador – Saint-Germain-des-Prés

Henri Salvador – Ma chansonnette

Henri Salvador – Jardin d’hiver

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Enfin une autre soupe du jour

Pas toujours le temps de sortir mes chaudrons pour vous mitonner une soupe. Aujourd’hui, un p’tit jus d’abord pour vous faire patienter un peu en attendant quelque chose de plus consistant, une grosse soupe allongée avec beaucoup d’épiceckédéliques multicolores tripantes au boutte dedans.

Votre verre de jus juteux australien

Soupe du jour – Soupe pour les fous à la sauce Jack Bruce-Maysaypalui.

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mardi 12 février 2008

D'autres échos en vedette

La semaine dernière à l’émission « Le Cercle » de TVA, on soulignait le 45e anniversaire du journal « Échos-Vedettes ». Une semaine avant, dans mon local, j’avais sur ma table tournante un disque qui soulignait le 10e anniversaire du même journal. Quel synchronisme dû au hasard.

Sur ce disque compilation, on retrouve une dizaine de vedettes de l’heure avancée de l’est qui y poussent chacune 2 mélodies. Rien de bien originale j’en conviens. Je partage donc ce bonheur incommensurable avec vous en vous offrant un bouquet de dix de ces chansons qui ont marqué d’une manière indébile… indélibile le patrimoine de la belle chanson québécoise.

Michèle Richard – J’aime vivre

Céline Lomez – La marchandise

Yves Martin & Gilles Brown – Non monsieur

Jean Malo – Un gars solitaire

Jacques Salvail – Ne joue pas avec l’amour

Guy Boucher – L’amour est magique

Joël Denis – Je t’envoie la main

Shirley Théroux – Un goût de soleil

Michel Pilon – La première fois qu’on embrasse une fille

Claude Blanchard – La marine québécoise

P.S. : Une aimable personne me signale que certains liens vers mes chansons ne fonctionnent plus. Ils sont à nouveau disponibles.

Claude Dubois – Si Dieu existe

Germaine Dugas – Mes cousins

Germaine Dugas – Deux enfants du même âge


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samedi 9 février 2008

Le rêve californien

Récemment j’ai pu satisfaire un de mes fantasmes en trouvant un disque d’un obscur groupe québécois : les Ekos. Tellement obscur que je suis certain que vous n’avez jamais entendu leur écho sur les ondes radio. Une rapide recherche sur le Net : rien. Consultation dans le volume « La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois des Années 60 » de Léo Roy, aucune biographie du groupe, mais une discographie qui se résume à 3 45 tours, dont deux où ils doivent partager l’autre face avec une chanteuse: Karo Vallée, plus connue sous le nom de Karo.

Les Ekos interprètent sur leur face une version française de « California Dreamin’ » du groupe The Mamas & The Papas déjà reprise par Richard Anthony, « La terre promise ».

La chanson fut un des plus grands succès des Papas et des Mamans, une 4e place au Billboard en 1966. Elle fut composée en 1963, par John Phillips et sa femme Michelle qui l’offrirent au chanteur Barry McGuire pour le remercier de les avoir présentés au patron de Dunhill Records qui leur offrit un contrat d’enregistrement. McGuire invita ensuite Michelle et John comme « backing vocals » sur la chanson qui figure sur son long-jeu : « The Precious Time ».

Les Ekos – La terre promise

Barry McGuire – California Dreamin’

The Mamas & The Papas - California Dreamin’

The Mamas & The Papas - California Dreamin’ (live au Festival Pop de Monterey).

Comme beaucoup d’autres chansons qui connaissent le succès, « California Dreamin’ » a été reprises maintes et maintes fois par d’autres artistes. Alors si on en écoutait quelques-unes!

Jann Arden - California Dreamin’

Hi-Standard - California Dreamin’

Jose Feliciano - California Dreamin’

Bobby Womack - California Dreamin’

Wes Montgomery - California Dreamin’

The Beach Boys - California Dreamin’

America - California Dreamin’

John Phillips - California Dreamin’

Richard Anthony – La terre promise

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mercredi 6 février 2008

Tel grand-père, tel père, tel fils

Lors de ma dernière virée à la recherche de musique inédite pour mon blog, je me suis retrouvé au Village des Valeurs où j’ai mis la main sur un 45 tours de Luc Guimond. Guimond est un nom connu dans le milieu de l’humour québécois et sur le disque il est clairement indiqué que Luc est le fils du regretté Olivier Guimond. Luc avait 7 ou 8 ans lors de l’enregistrement. Son père était décédé quelques temps auparavant. Il ne chante sur aucune des deux pièces, il déclame d’une voix monocorde un hommage à son père sur des textes de Tex Lecor. Comprenait-il la portée de ces mots à son âge?

Comme d'habitude, j’ai voulu en connaître plus sur le personnage à me disant que sa carrière m’avait pas pris la même tangente que son paternel (Cré Basile, la Branche d’Olivier) ou de son grand-père, Olivier, père, dit Ti-Zoune, meneur de revues burlesques du début des années 20 jusqu’à la fin des années 40. Il s’est quand même essayé à plusieurs rateliers. Il a travaillé un certain temps comme humoriste, puis comme metteur en scène et comédien. Quand quel pays??? Il a écrit un livre, "Mon père, mon héros". Étant marié et père de deux enfants, comme il éprouvait de la difficulté à joindre les deux bouts, il décida alors que se lancer en affaires en fondant une entreprise d’entretien ménager d’édifices à bureaux (vous voyez le lien?).

Et tout à coup, en 2007, à 43 ans, il décide de refaire surface de plein pied dans la musique avec un disque aux ambiances électroniques down-tempo (vous voyez le genre?) où il récite encore plus qu’il ne chante ses propres textes sur des musiques de Nico Lelièvre. Y a-t-il encore de la place pour un Guimond dans le showbizz québécois? L’avenir nous le dira!

Claude Radotte… Rajotte de Radio-Canada et Alain Brunet de la Presse font, chacun dans leurs termes, une critique (pesons bien le mot) dithyrambique du disque.

Luc Guimond – De père en fils (1971?)

Luc Guimond – Salut et au revoir (1971?)

Luc Guimond – Battements (2007)

Luc Guimond – Particule (2007)

Olivier « Ti-Zoune » Guimond – Put put put (1951)

Olivier Guimond – Ti-Loup est mort (1964)

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lundi 4 février 2008

Le frère de l'autre

Connaissez-vous le frère de l’autre? Le frère de l’autre pourrait être jaloux de l’autre. Comme Cain et Abel. Le frère de l’autre voudrait bien connaître le succès, la gloire, la notoriété, la reconnaissance, l’adulation, l’idolâtrie, la réussite, le triomphe, la célébrité, la renommée, la popularité, le culte, la vénération, le respect, la ferveur, l’amour et le pot aux roses… non, l’apothéose totale en lieu et place de ce bien cher frère.

Mike McGear, vous connaissez? Membre du groupe anglais : The Scaffold. En spectacle, les Scaffold mélangeaient chansons et sketches comiques ainsi que de la poésie. Quelques-unes de leurs chansons connurent le succès en Angleterre. « Thank U Very Much » grimpa à la 7e positition du palmarès britannique en 1967. Ce fut leur seule chanson à atteindre le Billboard (une enviable 67e place). En 1968, « Lily The Pink» fit encore mieux chez les buveurs de thé avec la première position, mais totalement ignorée chez Teton Sam. Mais pas au Québec. En1969, un certain Yves Lemieux en fit une version très piquée des vers intitulée « Monsieur Bong Bong». J’ai capturé la trame audio de cette pièce sur une vidéo qu’on retrouve sur YouTube que je vous invite à visionner.

Mike McGear a pondu deux disques solos après avoir quitté les Scaffold, avant de réorienter sa carrière vers la photographie. J’ai un de ces disques sur vinyle.

Mike McGear – Leave It

Mike McGear – Givin’ Grease A Ride

Le grand frère de Mike, qui lui a connu une carrière une peu plus glorieuse, participe à ce disque comme musicien, choriste et à l’écriture de certaines pièces. Mike ne voulant pas profiter de la notorité de son frangin avait choisi le nom de McGear plutôt que garder celui de… McCartney. Ce nom vous rappelle quelqu’un?

J’ai un autre frère de l’autre qui lui aussi ne semble pas avoir voulu se faire remorquer par la grosse machine de son frère. Il s’appelle Chris et il pourrait être en cr… envers ce grand frère qui après plus de 45 ans roule toujours sa bosse sur les scènes des plus grands stades de la planète pour faire le bonheur de ses fans et ses femmes. Le petit frère a gravé un premier disque en 1973 (j’ai le vinyle) et même s’il est passé complétement dans le beurre à tartiner auprès des mélomanes, les critiques lui donnent une note de 8 sur 10, tandis que d’autres prétendent qu’il est meilleur que tout ce que le groupe de son vieux frère a produit dans les années 70. Rien de mouins mouman!

Après l’échec de son deuxième opus, le jeune frérot emprunta une autre tangente. Éclairagiste d’abord, membre d’une troupe de théâtre, il participa également à la production d’une version de « Hair » et travailla à la réalisation d’un film, qui ne vit jamais le jour, dans lequel on devait raconter les déboires de sa carrière. Il fut designer de mode, ce qui lui permit d’habiller certaines vedettes rock. Au travers de ces activités, il cotoie quand même le monde de la musique en travaillant au studio mobile des Rolling Stones, il participe même à l’enregistrement de deux disques des Stones : « Dirty Works » et « Steel Wheels »

Après un iota de 20 ans dans sa carrière solo, il refait surface en 1994 et sort son 3e disque orienté vers la musique zydeco : « Atcha ». Il s’entoure de musiciens ayant un bon « background » musical. Ce disque ne connaît, lui aussi, qu’un succès d’estime (il devait être en esti…). J’ai trouvé quelques extraits seulement du disque sur le Net. Trois autres disques sont mis sur le marché par la suite jusqu’en 2006. Le groupe donne des spectacles régulièrement dans la verte Albion jusqu’à aujourd’hui.

Le dernier disque « Act Of Faith » est à découvrir. Heureux mélange de zydeco et de blues, il y chante même une pièce en duo avec son célèbre frère, Mick… Jagger. Mick est même allé le rejoindre sur scène en 2007. Ce moment historique se retrouve sur YouTube dans un extrait vidéo de mauvaise qualité.

Chris Jagger – (1973) Handful of Dust

Chirs Jagger – (1973) My Friend John

Chris Jagger – (1973) Joy Of The Ride

Chris Jagger – (1994) Medley

Chris Jagger’s Atcha - (2006) Cream Of My Coffee

Chris Jagger’s Atcha – (2006) Junkman

Chris Jagger’s Atcha – DJ Blues (avec Mick) (2006)

Fascinantes ces histoires de famille!



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vendredi 1 février 2008

Soupe du jour un soir de tempête

La neige est en train de tomber. Le ciel déverse généreusement son sel pour assaisonner le paysage. On va y goûter encore une fois.

Une soupe russe pour faire fondre votre rage sibérienne (ça jette un froid) et vous remettre sur les rails.

Soupe du jour – Une soupe en croûte chef?

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