Libéré des chaînes de
Chain Gang, je reprends le bâton du pèlerin pour refaire mon chemin de
Compostage, c’est-à-dire : marcher dans les dédales de la musique
d’expression française québécoise et française (il s’est déjà fait de la bonne
musique en France). Tant qu’à perdre les
pétales aussi bien les perdre pour vrai
Dans la vaste plaine des
champs musicaux, la cueillette des petits fruits noirs se fait de plus en plus
difficile. Certains artistes y plantent
à nouveau leur grosse graine (ne pas confondre avec ce que vous pouviez penser)
dans les sillons : le microsillon, à lequel je reviendrai prochainement
quand j’aurai cueilli quelques fruits déssechés. Pour le moment, retour à quelques fruits (45
tours) dérobés les jardins des voisins ou dans VousTube.
Joe Dassin, chanteur
français des plus sympathique, adulé autant en France qu’au Québec, nous a
quitté un peu trop tôt, heureusement qu’il a pu nous laisser un héritage
musical riche que ce soit des chansons originales ou des versions comme
« C’est la vie, Lily », version d’une pièce d’un groupe américain,
Cat Mother & the All Night News Boys, « Marie », qui n’eut pas
l’insigne honneur de figure au palmarès du Billboard. En supplément, une autre version de cette
chanson par le groupe-hommage Let The Music Play qui est pratiquement une copie
conforme.
En 1969 sur étiquette
RCA, Marc Bourret accompagné par les Strados nous offrait « Dans ma
prison », version de la chanson « Buried Alive » du chanteur
country américain Mel Tillis, une légende du country américain qui n’a jamais
eu le plaisir d’enfanter un succès au Hot 100 du Billboard.
Encore en 1969, Réal
Barrette, un chanteur québécois au style… particulier donne un conseil à tous
les amoureux : « Il ne faut pas faire brailler sa blonde » et ne
jamais lui crier : « Ma grosse toutoune ».
En 1962, Louis Simoneau
est chanteur dans le groupe les Commanders qu’il quitte en 1966 pour
entreprendre une carrière solo sous le nom de Maxime. En 1968, il rencontre Guy Cloutier qui le
prend sous sa férule, il adopte alors le nom de Jean Nichol. Maintenant âgé de 70 ans, il est toujours
actif et il y a un an il mettait sur le marché un nouveau disque,
« Passion ». En 1979, il
reprenait le grand succès du groupe Styx, « Babe » (no 1 au BB) sous
le titre de « Babe ».
Dans les années 60, les
français nous avaient habitué aux super 45 tours, c’est-à-dire qu’on gravait 4
chansons sur le disque, chose qui s’avérait plutôt rare au Québec. En 1985, un ensemble vocal québécois,
Crescendo (probablement de la région de Québec), composé d’une cinquante de
jeunes filles zé garçons. Le disque est
réalisé par Réjean Yacola, ex-membre du groupe progressif Sloche. Tiré de ce disque la chanson : « Le
rock ».
Comment présenter Yves
Lemieux autrement que Monsieur Bong Bong (chanson qui fit sa réputation en
1969). « Le télégramme »
serait leur seul moyen pour le demander des nouvelles.
Pour les Bel Canto, pas
besoin de présentation pour ceux de mon âge, leurs succès ne se comptaient plus
durant les années 60 : Découragé, Bonsoir à demain, Seul, Je ne te crois
plus, Coui Coui, Mon petit doigt et bien d’autres. Récemment j’ai pu mettre la main sur une chanson
« Posséder ton cœur » qui n’apparaît sur aucun de leurs
longs-jeux. Elle figure sur la face
« B » de leur succès, «C’est peut-être toi ». C’est une des rares versions des Bel Canto
qui enregistraient presqu’exclusivement des compositions originales. Cette chanson serait-elle la version de
« Stop The Clock » de Shaggy Boys, composée par Georges
« Shadow » Morton, producteur et compositeur américain?
Claude Philippe. Et oui Claude Philippe. Vous le connaissez certainement, il chantait
« Tout » et c’est tout ce que j’en sais. Une version de « True » (c’est
vrai, je vous le jure) composée par Richard Albert et Gloria Shayne; je connais
bien celui qui a écrit les paroles française : c’est Marc Gélinas.
Pas d’informations sur
le groupe français, les Méridiens (j’ ai acheté ce disque cet après-midi),
c’est en constatant qu’ils y chantaient une version de
« Greenfields », méga-succès des Brothers en 1960 (Numéro 2 du
Billboard) que j’ai allégrement dénoué les cordons ma bourse pour l’acquérier
au coût faramineux de 25 cennes à M. Mathieu.
Je cours à ruine.
C’est grâce à sa
victoire aux « Découvertes de Yoland Guérard » que Shirley Théroux
s’est fait connaître au public en 1963.
On en connaîtra un peu plus sur son cheminement dans Wikipédia. Un autre 45 tours acheté cet après-midi, mais
j’avais déjà la chanson « Old Cap Cod » sur une compilation cd de la
chanteuse. C’est une version de…
« Old Cape Cod » de Patti Page (No 3 au Billboard en 1957).
Depuis les années 80, il
se fait de moins en moins de versions de chansons anglaises par les artistes
francophones. J’ai en ma possession un
cd sorti en 1997 : « Que des Tubes! 100% Boys Band interprétés
par The Song Family » (parlez-moi d’un nom de groupe) qui chantent en français
et en anglais et ils se permettent ne nous faire une version d’un succès de
Barry Manilow, « Could It Be Magic » (No 6 au Billboard en 1975) sous
le titre de « Le temps qui court » et une autre du grand succès de
Rick Astley, « Never Gonna Give You Up » (No 1 au BB en 1987)
intitulée : « Toujour là pour toi » (je l’ai écris sans « S »
comme sur la pochette du disque.
J’aime les efforts des
chanteurs américains ou anglais qui s’efforce de chanter en français. Bobby Darin est un de ceux-là. En 1964, il obtient une honorable 45e
place au Billboard avec la chanson « Milord » popularisée par Edith
Piaf.
Je suppose que vous
salivez devant un tel menu. Alors tout
le monde à table pour déguster mon
jambon piqué de cous de girafe. Bon appétit mes petits!
P.S. : Je viens de faire une découverte. Je n’avais pas « scanné » les
étiquettes de mes 45 tours depuis un bon bou’temps et en me mettant à jour, je
me suis aperçu que je n’avais même pas « ripé » plusieurs d’entre
eux. Ç’en fera plus pour la prochaine
fois.
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