Et le bal continue… Deux autres avertissements de Blogger et MediaFire. Ma valise est prête, elle est même sur le bord de la porte, j’ai mon manteau sur le dos, il ne manque plus que le coup de pied quelque part pour franchir le seuil. Quelles astuces trouver pour éviter l’éviction? Un sioux aurait-il une ruse? Un magicien peut me fournir un truc abracadabrant?
Je me méfie des anglais, des français et maintenant des québécois… Devrais-je enregistrer mes propres chansons pour les offrir gracieusement sur mon blog? Je devrais plutôt user d’une prudence maladive, avancer à pas feutrés sur la pointe des pieds, jeter des regards furtifs par-dessus mon épaule, faire le mort, me coucher sur le tapis comme un boxeur craintif. J’avais deux chansons, moitié en français moitié en anglais, par deux artistes d’expression anglaise que j’omets en partant.
Alors j’y vais en catimini…
Je commence par la Belgique, un 45 tours sur étiquette Moutarde sorti en 1977 par un certain Alain Clair et pour voir plus clair sur sa carrière, le monsieur a une page web/ et est toujours actif. Moi, je n’aime pas cette chanson… c’est le titre de la chanson.
Alain Clair – Moi, je n’aime pas cette chanson
Barbarella – Lady Marmalade
Barbarella – Gare à toi
Denis Monahan & les Valiants – Pourquoi?
L’ex-chanteur des Chats Sauvages, alias Mike Shannon, devenu Georges Brummel vous revient, sur l’étiquette Canusa de Tony Roman, avec la version de « Working In A Coalmine » de Lee Dorsey (No 8 au Billboard en 1968).
Georges Brummel – Il travaille à la mine
Ginette Sage a mené sa carrière à partir de la fin des années 50 et durant les années 60 surtout. Elle connut quelques succès sur disque avant de retourner sagement à ses chaudrons, je suppose. En 1980, elle refait surface avec ce 45 tours sans suite, je suppose. En 2003, elle fit partie du spectacle soulignant les 40 ans de l’émission « Jeunesse d’Aujourd’hui ».
Ginette Sage – Il serait bon d’aimer encore
Sur étiquette Kébec-Disque, Jean-Pierre Brouillé brouille les cartes en cachant bien son jeu car il est demeuré incognito comme un petit deux de pique, il n’avait pas d’as dans sa manche et il s’est fait la paire. Un son très années 80.
Jean-Pierre Brouillé – Sans voix, sans toi http://www.mediafire.com/?nc20jmmyu4w1lf4
Isabelle Couture, une autre artiste découverte dans un bac de cd à 50 cennes. Sûrement pas la meilleure place pour faire carrière…
Isabelle Couture – De quoi j’me mêle
En 2008, le chanteur country Léo Benoît fêtait son 50e anniversaire de vie artistique en reprenant son classique de 1959 « Rock ‘n’ roll dans l’lit ».
Léo Benoît – Rock’n’roll dans l’lit (1959)
Léo Benoît – Rock’n’roll dans l’lit (2008)
La Maison du Bootlegger/ est un incontournable dans Charlevoix. Remarquez même si le gros de ma famille vit à la Malbaie, je n’ai jamais fait le détour pour m’y rendre. Paraît que la facture y est aussi salée que la nourriture. Le propriétaire en serait nulle autre que Joey Tardif, vedette de l’émission culte des années 80 : « Épopée Rock ».
Les Stardust – Épopée Rock (Thème)
Que dire de Melody Pierson? Sur son disque, elle interprète deux de ses compostions, la réalisation a été confié à Michel LeFrançois, nom qui doit vous dire quelque chose.
Melody Pierson – Laisser venir
Sur étiquette Inter-Disk, dans cette chanson composée par Lambert (Lambert qui? Lambert Clos? Sirop Lambert), Monique Rousseau nous convint de son talent. Si la beauté n’apporte pas à dîner, une belle voix n’apporte pas nécessairement le succès.
Monique Rousseau – L’amour n’est pas une chanson
Voici maintenant la portion disco de la soirée.
Carole Bernier – Hold Me, Touch Me
Gerry Bribosia – Dream Girl
Sonia Sinclair – L’amour disco
Pour terminer, toujours récupérés dans mon « Fifty Cent Bac » deux artistes qui mériteraient une meilleure reconnaissance : Nil Parent et Jérémie Arrobas.
Au Fil des Évènements est le journal de la communauté universitaire de l’Université Laval et c’est de l’édition du 9 février 1995 que proviennent les informations concernant Nil Parent. Sa musique est qualifiée de « cybersonique ».
Nil Parent – Ses bras – Les onze jardins
Jérémie Arrobas a déjà été membre de Men Without Hats. En 1995, il nous offre son premier disque solo : « Le Grand Manège ». Pour tout savoir sur son cheminement, quoi de mieux que de consulter sa page web/.
Jérémie Arrobas – Fou de vous
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