dimanche 4 août 2013

En sursis

Il y a quelques jours je désespérais car je n’avais rien (à mon goût) à vous mettre sous la dent.  Mais une brève visite chez mon « pusher » préféré et une autre dans une vente de garage m’a remonté le moral.  De ce qui fait que cela fait qu’une cinquante de beignets noirs ont tournés sur ma table chauffante tournante avant d’aller nourrir vos papilles auditives.

Comme d’habitude, la plupart de ces artistes sont demeurés d’illustres inconnus comme Frank Angelini et sa composition « Tu es mon seul amour ».  L’orchestre de Tony Romandini avait une plus grande réputation que lui.

Certains artistes français sont présents également dans le lot, d’abord avec Paul Barrault sur l’étiquette Bagatelle qui nous chante « À l’amitié ».  Paul Barrault compte plusieurs autres enregistrements mais aucune note biographie.

Puis Jean Binet nous lamente « La solitude », chanson bien seule sur ce 45 tours car la face B contient la version instrumentale de la même pièce.

Du country avec Johnny Boucher qui rend hommage à la mecque du country américain avec « Nashville Tennessee ».  Mais son accent ne nous trompe pas, Johnné est assuréement un pur québécois.

Grosse production pour Marc Bourret, qui s’offre les services de Pierre Nolès, sur étiquette RCA Victor il s’excuse, auprès de sa copine je suppose, avec des accents aznavouriens en avouant : « Je suis venu trop tard ».

Si vous désirez en savoir plus sur Pierre Charby, Wikipédia est là pour vous dépanner.  Écoutez bien sa chanson « Si tu entends ma mélodie ».  Je l’entends sa mélodie et je lui trouve des airs, enfin des p’tits airs, de « Comme j’ai toujours envie d’aimer » de Marc Hamilton.

David Clay, je lui trouve des accointances avec Daniel Hétu, qui produit effectivement ce disque, avec sa chanson siroteuse, « Parlons d’autres choses ».  Il aurait pu en parler sur la face B qui, mais comme il avait tout dit sur la face A, il se contente d’une version instrumentale pour cette face (sans farce).  C’est ce qu’on appelle une chanson clay en main.

En France, les super 45 tours (2 ou 3 chansons par face) étaient populaires dans les années 60.  Au Québec, ils étaient plutôt rares.  Le disque des Copains est un de ceux-là.  Je connaissais déjà deux groupes portant le nom de Copains : un de Québec et un de Montréal.  Ceux-ci me sont totalement inconnus et ce n’est pas l’étiquette qui peut m’éclairer, pas de mention d’une compagnie de disque.  Un numéro : QC 338.  Le titre des chansons : « Au clair de la lune » (ça me dit quelque chose). « Adolescent », musique-parole-solo : G. Dubois. « Pour une pomme » , xylo : P. Chartrand, solo : G. Dubois.  « Tout mon amour », Trad. : N. Martin, solo : G. Dubois.  Cette dernière m’était connue puisqu’il s’agit d’une version de « All My Loving » des Beatles (45e position du Billboard en 1964).

Avec la chanson « Quel bonheur que tu sois là », j’ai d’abord cru que Domani était un chanteur français, mais grâce en « Encyclopédisque », l’Encyclopédie en ligne du 45 tours français, je constate que nous sommes en présence d’un groupe.  Fin des infos.

Guy DuRosier ou Guy Durosier et sur cette chanson, « Ange ou démon », Guy Du Rosier d’Haïti.  Ce chanteur originaire d’Haïti (on s’en doutait), était un artiste complet et reconnu, visitez cette page web afin de le découvrir .

J’ai trois 45 tours de Charles Gauthier sur trois étiquettes différentes : C.I.B.C., Sélect et Nouvelle Vague mais je n’ai jamais réussi à trouver d’informations sur ce chanteur.  Le dernier en date est sur étiquette Nouvelle Vague et a pour titre : « Si tu crois que l’amour », une composition originale de Tony Caticchio et Gilles Brown.

Sylvie Lecault, pas Legault, mais bien Lecault.  Connais pas et pas vraiment intéressé à connaître, même si elle me chante « Aimer ».

Mario Lirette a touché à bien des rateliers avant devenir l’animateur radio fort réputé que l’on connaît aujourd’hui.  Depuis l’âge de 12 ans il patauge dans le monde artistique : acteur, danseur, promotion dans les bars, amuseur de foule, on oublie chanteur.  Le voici avec « Le monde devrait prendre des vacances ».  Quel bon synchronisme le monde est justement en vacances!

Wikipédia résume ainsi la carrière de Marie-Josée Longchamps : "Marie-Josée Longchamps (16 août 1948) est comédienne québécoise, animatrice, présentatrice, auteure et conceptrice. Elle est connue pour ses rôles dans des feuilletons télévisés », en oubliant de mentionner qu’elle fut (un peu) chanteuse le temps de quatre 45 tours.  Militant contre l’avortement à la fin des années 70 en exposant son point de vue dans une « Offensive pour la vie ».  C’est pourquoi elle nous chante « À l’école de la vie ».

Sur un rythme disco, Réjean Marc chante « Bye à demain ».  Et bien dansez maintenant…

Oscar Thiffault, Jeanne d’Arc Charlebois, Pierre Létourneau, Denise Émond, Beau Dommage, Les Jérolas, Sylvain Lelièvre, Léo Lesieur  et d’autres nous ont chanté notre sport national : le hockey.  Gérard Mathieu rend hommage à sa façon: « Au hockey »

Sur l’étiquette Pirate, Delores McDonna chante « Alléluia » et sur étiquette DSP International, Dolores McDonna chante « Alléluia je t’aime ».  Faudrait se brancher…

Sur étiquette Carrousel, une composition du duo Laurendeau-Brown, « Je vous emmène » interprétée par Claudia Morel.  J’avais déjà entendu cette chanson et je pensais que c’était une chanson française de France.

En 1970, en pleine guerre du Vietnam, Gilles Petel se demande : « À quoi ça sert les guerres? »

François Ricaud et François Rico sont une seule et même personne.  En François Ricaud, il chante la chanson-thème des Jeux d’Hiver de Rimouski 1975 : « Riki » et en François Rico, « Ce qu’il faut… », une composition et production d’André Collin.

En 1966, Fernand Gignac connaissait un grand succès avec la chanson « Honolulu » ce que n’avait pas réussi Guy Robichaud en 1962.

Pierre Robyn demeure un mystère pour moi-même si j’ai huit de ses chansons, par contre je viens d’y voir la binette dans un court vidéo (58 sec.) sur YouTube.  On retrouve son nom à plusieurs reprises au palmarès francophone au début des années 60 et sa chanson « C’est écrit dans le ciel » y figure en bonne position en 1960.

Ginette Sage a connu de nombreux succès entre 1960 et 1965, mais sa chanson « Johnny Guitare » n’est pas dans le lot. Il s’agit de la version d’une chanson composée par Peggy Lee et Vicotr Young, interprétée par Peggy Lee, pour le film du même titre de Nicolas Ray. Même si cette chanson est considérée comme un classique et ne figura jamais au Billboard, car a été reprise à de nombreuses reprises en anglais comme en français.

Pourquoi la chanson « C’est différent » du chanteur français, Noël Saint-Clair m’a-t-elle accrochée?

Comme le temps m’oppresse, je refile ma nouvelle recette : Connard à l’orange avec de bonnes grosses nouillesa>.

P.S. : Ma femme et moi sommes devenus grands-parents pour une quatrième fois le 31 juillet dernier quand notre fille a donné naissance à sa deuxième fille prénommée Chloé.

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