lundi 3 décembre 2012

Je suis OQP, 13 OQP


L’hiver s’installe lentement mais sûrement, c’est le temps de sortir sa tuque pis ses mitaines pis ses caneçons à grandes manches.  Aurons-nous beaucoup de neige esti’vert?  J’ai déjà eu mon premier rhume, cela m’immunise-t-il complèment contre une récidive?

Pis y aura encore Noël… je ne me souviens plus du combien tième mais ça en fait un pis un autre.  Et je n’ai pas l’intention de vous faire un spécial Nowell, no way!  Mais on n’y échappe pas pour les cadeaux. À un peu plus de 3 semaines avant la grande « run » du Père Noël, c’est la cohue générale dans tous les centres d’achat.  Qu’est-ce qu’ils font tous ces gens à charger leurs cartes de crédit à pleine capacité puisque c’est le Père Noël qui apportent les cadeaux aux enfants? 

Comme d’habitude, des cadeaux j’en ai pour vous.  J’ai ripé une bonne pile de 45 tours au cours des dernières semaines.  J’ai profité de la fermeture des magasins Zellers pour acheter quelques compilations de chanteurs et chanteuses québécois.  En plus, je vous déballe le tout.

Lucie Brouillard est sortie de la brume pour faire carrière sous le nom de Lucie Vallée, malgré un talent certain elle met fin à sa carrière en 1974 pour se marier, fonder une famille et avoir beaucoup d’enfants (supposons-le).  Un vrai conte de fée.  De 1972 à 1974, elle sort plusieurs 45 tours et la chanson « C’est la rose du bonheur » figure sur un cd compilation qu’elle partage généreusement avec Anna Bell (alias Louise Lamothe) qui elle chante une chanson en hommage à notre chien décédé en 2007 : « Bonhomme »

Si vous habitez la Terre depuis votre naissance, le nom de René Angélil (grand-père de Céline Dion) vous sonne sûrement quelques cloches… de Noël.  Après la mise à mort des Baronets, Angélil et Pierre Labelle ont formé le duo Pierre Labelle & René Angélil (fallait y penser).  Leur chanson « Tes histoires d’autrefois » est une version de « Stories Of Old » du Kingston Trio.

Simone Aubé (chanteuse country louperivoise) baignait déjà dans la musique dès son jeune âge.  Elle était le quinzième enfant d’une famille de 17 et chacun d’entre eux jouait d’un instrument de musique.  Imaginez les réunions de famille.  Elle était mariée à un autre chanteur country, Larry Robichaud (« J’ai un bazou qui ne veut pas partir », parodie de « J’ai un amour qui ne veut pas mourir » de Renée Martel qui elle-même était une version de « Never Ending Song Of Love » de Delaney & Bonnie (13e place au Billboard en 1971).  Simone Aubé nous chante, « Si je pouvais revivre ma vie », une version de « Just One Time » de Don Gibson (29e position du Billboard en 1960), chanson déjà reprise par René Martel sous le titre « Si on pouvait recommencer ».  Simone Aubé est décédée en mars 2011 à l’âge de 71 ans.

Robert Demontigny apparaît pour la première fois dans le monde du showbizz en 1961 alors qu’il gagne le premier prix à l’émission « Ma première chance » à TVA.  Il enregistre une flopée de 45 tours entre 1961 et 1977 avant de réonrienter sa carriere vers le monde des affaires.  Près d’une trentaine de ses chansons ont fait le palmarès.  En 1970, il enregistre « Oh! Marie reviens-moi », version de « Ruby Don't Take Your Love To Town », grand succès de Kenny Rogers & The First Edition avec une 6e place au Billboard en 1969.

Je ne peux rien vous apprendre sur les Taillefer qui chante « Petite fille ».  Par contre, je pourrais en dire plus long sur l’origine de cette chanson qui est une version de « Uncle Tom » interprétée par les Mercey Brothers, groupe formé par 3 frères ontariens en 1966 qui connut un grand succès entre 1966 et 1988 avec près de 50 chansons figurant au palmarès canadien.

En 1977, le Canada participait au 44e Championnat Mondial de Hocley sur glace dont il était absent depuis 1970 et sans doute pour encourager l’équipe canadienne, un disque fut mis sur le marché sous le titre de « Red, White And Win » sur la face A et la version française sur la face B : « Rouge et Blanc, La Victoire ».  Le tout interprété par les Hot Stovers : groupe anonyme formé pour l’occasion uniquement.

Richard Huet a écrit un classique de la chanson québécoise avec « La Baie James ».  Malgré de nombreux succès sur disque on ne peut affirmer qu’il fut une grande vedette surtout auprès des jeunes, son public-cible étant plutôt celui du 3e âge.  En 1981, il enregistrait « Combien de fois je t’ai blessée? », version d’une chanson du chanteur américain Mel Tillis : « What Did I Promise Her Last Night? »

Mélanie, c’est Mélanie Treize.  Mélanie Treize, c’est la fille de Chantal Pary et André Sylvain.  Mélanie est apparue dans le paysage musical en 2000 et après deux cd à son crédit, elle n’a pas réussi à faire sa marque.  La chanson « On va changer le monde » (ambitieuse la p’tite) se retrouve sur un cd de son papa André paru en 2006, mais je trouve sa voix bien jeune pour une femme de 31 ans puisqu’elle est né en 1975.

J’ai acheté le cd de la chanteuse country Miche, Micheline Lacoste de son vrai nom, en même temps que celui de Simone Aubé.  Né en 1940, elle débute dans les concours amateurs à l’âge de 13 ans.  Elle enregistre 8 albums avec son groupe Micheline Lacoste & les Cavaliers de l’Est qu’elle quitte en 1986 pour former Miche & ses Musiciens.  Elle sera propriétaire du cabaret Le Vieux Ranch jusqu’à sa mort à 51 ans en 1991, d’un cancer de la gorge.  Elle nous tire sa révérence en chantant « Je ne veux plus jouer », version d’une chanson d’une grande dame de la chanson country américaine, Tammy Wynette : « I Don’t Wanna Play House ».

Je continue ma période country avec un chanteur cette fois-ci : Claude Patry. Il forme son premier groupe en 1959, Claude Patry & ses Thunderbirds qui jouait du rock and roll.  La vie du groupe fut de courte durée car dès 1962 Claude Patry devient membre des Mégatomes qu’il quitte dès 1964.  Il entreprend ensuite une carrière solo.  Quand au juste?  Je l’ignore.  J’ai son vinyle « Québec, Québec » enregistré en 1974, sur lequel on retrouve que des chansons originales, toutes de Denis Champoux, ex-Mégatones comme lui.  Claude Patry s’éteint en 1994 à l’âge de 54 ans d’un cancer du poumon.  La chanson « Sally G » fut interprétée par nul autre que Sir Paul McCartney, chanteur country de son état (oh yeah).  Claude Patry en fait une excellente reprise.

Gildor Roy n’a plus besoin de présentation, une toune de lui que j’aime particulièrement, du bon country rock québécois : « Tu m’monte sua tête ».  Mé yé ben moins beau qu’sa sœur Maxim.

Concluons avec deux artistes européens.  D’abord Gerry Beckles, chanteur noir britannique qui chante en français une version de « Do The Bird » de Dee Dee Sharp (10e place au Billboard en 1963) : « Permission de nuit ».

Récemment un correspondant français m’envoie une chanson d’un certain Christian Régis: « La fumée dans les yeux ». Il désirait savoir qu’elle était la version originale de cette chanson.  J’ai fini par découvrir que les interprètes originaux de la chanson étaient les Serendipity Singers et son titre était : « My Heart Keeps Following You ».

Mais je suis pratiquement tombé en bas de ma chaise en découvrant la véritable identité du chanteur Chrisian Régis qui vit maintenant au Québec depuis 25 ans et qui est connu comme la marée basse dans la maison.  C’est un journaliste sportif dédié à la Formule 1  et the name is Christian Tortora.  Mettez ça dans votre pipe.

C’est le temps de passer à table.  Assisez-vous confortablement, mettez votre bavette et déguster cette délicieuse recette de tarte opium du peuple.


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lundi 5 novembre 2012

Novembre


Novembre, le mois des morts.  Novembre, le mois de Movember.  Novembre, le mois des moustaches, pour les prostates à terre.  Le 11 novembre : commémoration de l’armistice qui mettait fin à la Première Guerre Mondiale entre les Alliés et l’Allemagne.  Le 25 novembre, fête de la Sainte-Catherine en l’honneur des vieilles filles.  Novembre, le mois qui nous fait entrer de plein pied enneigé dans l’hiver givré. Novembre, le mois qui nous rapproche de nos vieux jours. 

Y a des jours comme ça!

Quarante ingrédients pour une recette concoctée par un chef à la main sucrée : Guy Mauve.


Bonne appétit les p’tits!

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samedi 6 octobre 2012

Panne des sens


Mon carburant se fait rare, les sévices à la pompe sont déficients, y a de l’eau dans mes gaz. Le prix du pétrole de mes pompes augmentent plus vite que l’inflammation, c’est une vraie confligration.  Heureusement qu’on ne fabrique plus de vinyle (dérivé du pétrole) car un simple 45 tours coûterait aussi cher qu’un diamant.  Exagérerai-je?

J’ai quand même réusssi à me procurer à un prix plus qu’abordable quelques spécimens de ce précieux matériel de plus en plus rarissime.

Denis Barclay a bâclé (un peu) sa version de « My Prayer » des Platters sur l’étiquette Trans-Canada enregistrée en 1960 et quelque avec l’orchestre de Roger Pilon.  N’en demandez pas plus…

J’ignore si le Christian Benoit qui chantait « Je ne saurais jamais vivre sans toi » en 1974 est le même qui s’annonce comme paysagiste sur le web.

À Victoriaville, il y a déjà eu une étiquette de disque qui s’appellait Victoriaville qui produisait des disques grâce aux Productions Victoriaville Enrg.  Sur cette étiquette est paru au moins un 45 tours, celui de Françoise Dubois : « Ton mariage », version d’un numéro 1 du Billboard en 1952, « I Went To Your Wedding » de Patti Page.

Sur la prestigieuse et internationale étiquette Epic, Léon Lachance chante « Lazzarelle » (probablement la sœur de Lazarre), une version d’une chanson italienne (pour faire changement), de celui qui se classa 3e au Concours Eurovision de la Chanson en 1958 avec sa chanson « Nel blu dipinto di blu », plus connue sous le titre de « Volare ».  Je m’avance peut-être en écrivant que Léon Lachance  était annonceur à CKVL.

Donald Lautrec a une discographie assez impressionnante, j’ai plusieurs de ses vinyles (mais pas son cd), mais je n’avais pas « Je n’aime pas dormir tout seul », version d’un grand succès de Paul Anka & Odia Coates, « I Don’t Like To Sleep Alone » (Numéro 8 au Billboard en 1975).
J’ajoute la face « B » (plus intéressante) de ce 45 tours, « Douce Rose », version d’une chanson de Supertramp extraite de leur disque « Indelibly Stamped » : « Rosie Had Everything Planned ».


J’ai des mauvaises nouvelles pour vous : si je me fis à la chanteuse Nicole, « Une fleur ça pleure ».  On arrête l’arrosage :  en voyant que personne ne les arrose, elles s’auto-arroseront.  Nicole n’est pas une chanteuse québécoise, ni une chanteuse française, mais allemande.  Elle a participé et gagné au Concours Eurovision en 1982 avec la chanson « A Little Peace ».

Un peu de country, j’ai rien contre.  Malgré un nom à consonnance anglophone, Ray Perry chante en français une version de la chanson « All I Have To Offer You Is Me », succès mineur  (une 91e position au Billboard en 1969) du chanteur country noir, Charley Pride : « Tout ce que je peux t’offrir, c’est moi », à ce compte-là on n’appelle plus cela une version, mais une traduction.

La carrière de Jen Roger, né Jean-Roger Marcotte,  remonte à la fin des années 40 pour devenir durant les années 50, l’une des plus grandes vedettes des cabarets québécois.  Sa discographie est bien garnie et pratiquement exclusive à l’étiquette RCA Victor.  En 1958, il enregistra la pièce « Mélodie perdue », version d’une chanson américaine de 1956 méconnue, « Willingly » des Shannon Sisters si mes oreilles me sont restées fidèles.

Les Surfs, groupe vocal d’origine malgache, composé de 4 frères et deux sœurs, débuta sa carrière en France en 1963 après avoir connu la popularité dans leur pays natal, Madagascar, pour la conclure en 1971.  Ils y vont d’une version de « Flowers On The Wall » des Statler Brothers (4e place au Billboard en 1966).

Je mélange tous ces ingrédients pour vous offrir cette copieuse collation :


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mardi 4 septembre 2012

M... français


Comme notre maison sera envahie pendant une dizaine de jours par deux ressortissants français (la sœur de ma femme et son mari), je suis pris au dépourvu car je dois me retourner rapidement pour vous garrocher votre ration mensuelle.  Je vous servirai donc uniquement de rarissimes ingrédients français.
 



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jeudi 9 août 2012

Reset


Fais chaud.  Fais vraiment chaud.  Fais un peu trop chaud.  Vive mon sous-sol où je peux me réfugier si je veux survivre.  Le pelouse est aussi jaune que le désert.  L’eau de la piscine s’évapore à la vitesse grand V.  Heureusement que les centres d’achat peuvent nous accueillir fraîchement.

Durant une de ces torrides journées je me suis retrouvé chez le Future Shop de Laurier Québec juste pour passer le temps.  En quittant le « shop «, je passais devant un présentoir rempli de disques compacts.  Mon regard tomba sur le prix inscrit sur un des disques : 4,97$.   Je me suis dit que cela pouvait être intéressant.  Ma surprise fut encore grande en voyant le nom des artistes (nullement des inconnus) offerts à si bas prix.  Cette surprise décupla en constatant que le prix de plusieurs de ces disques n’étaient pas 4,97$, mais plutôt 0,97$.

Je suis plongé dans le paquet fébrilement et remonter avec 12 disques (10 québécois et 2 français). Le plus ancien remonte à 2006 et le plus récent à 2011.  Comme je disais à l’instant, ces disques ne proviennent pas de deux de pique.  Je vous les nomme : Les Respectables (Guacamole), les Charbonniers de l’Enfer (Nouvelles fréquentations), Rober Charlebois (Tout est bien), Marco Calliari (Che La Vita), Anonymus (Ni vu, ni connu), Jacynthe (Dévoile qui tu es), Nicolas Pellerin & les Grands Hurleurs, Jean Leclerc (Mexico), Dumas (Demain), Mad’Moizèle Giraf (Prendre la giraf), Arielle Dombasle (Diva Latina) et Mylène Farmer (Point de suture).

Quelques jours plus tard, un p’tit tour dans un Zellers (avant qu’il ferme).  De ce temps-çi on peut acheter des compilations d’artistes québécois pour 4,96$, j’ai donc ajouté Pierre Calvé, Céline Lomez, Claude Vincent et Steve Fiset par-dessus l’paquet.

Comme tous ces artistes n’ont plus besoin de présentation vous trouverez un extrait de chacun de ces disques dans ma recette, exception faite de Mad’Moizèle Giraf que le site de Bande à part décrit ainsi :

« Mad'MoiZèle GIRAF (MMZG) est un projet de musique originale d'inspiration raggamuffin, dancehall et hip-hop. Formé des MC Maestro Mez (Ian C. Lettre) et FunkyFlip (Phil Messier), ces derniers se partagent les tâches de production et d'écriture.

Les gars de MMZG tentent de se forger un son bien à eux tout en prenant garde de ne pas trop verser dans les clichés. Ils se perçoivent plutôt comme des jongleurs de culture pop internationale et québécoise, sur fond de groove. Leur écriture observatrice, comportant une pointe d'humour, traite d'ouverture sur le monde, de fête et de voyages ».

Il me reste bien quelques vieux 45 tours à vous faire découvrir.  Ceux qui éveillent ma curiosité sont de plus en plus rares et de plus en plus de mauvaise qualité.

D’abord deux chansons d’un certain Alain.  Alain tout court.  Est-ce deux Alain différents ou le même à deux époques différentes?  La première est une chanson des Beatles, « Ob-La-Di, Ob-La-Da » et la seconde « Comme des amoureux » qui me rappelle une chanson de Gilbert O’Sullivan.

Clara chante « Toi mon ami ».  Je vous ai déjà appris que derrière le nom du chanteur Danté se cachait Denis Pantis.  Un 45 tours en anglais : « Not My Kind ».

La maman de Michel Mamann, qui chante « Par amour », pourrait-elle m’envoyer des informations sur son fils?

Dans sa chanson, « Je suis un habitant (de l’Île d’Orléans, la voix de Fernando me rappelle celle de Tex Lecor.  Je sais que ce Fernando a enregistré au moins du microsillon, la plupart des chansons sont créditées au nom de Fernand Plante.  Je me permets de conclure que Fernando et Fernand Plante sont la même personne.

« C’était plus fort que tout » est une version de « I Can’t Stop Loving You » de Don Gibson qui l’a composée et interprétée en 1958 avec un succès très mitigé au Billboard avec une humble 81e position, mais qui fut un des plus grand hit de Ray Charles en 1962.  Des artistes comme Richard Anthony, les Gendarmes et Fernand Gignac l’ont chantée en français : Gabriel Charbonneau aussi.

Une autre chanson américaine enregistrée par plusieurs chanteurs, « There Goes My Everything », dont Jack Greene (65e en 1967), Elvis Presley (21e en 1970) et Engelbert Humperdinck (20e place en 1966).  Au Québec, le chanteur Stéphane en fit son plus grand succès en 1968.  La version de Jean Boucher ne pouvait rivaliser avec celle de Stéphane.

En recoupant certaines informations sur le net, Jeannita Bernard est une chanteuse de l’Île du Prince-Édouard et sa chanson « Ma chanson » a été enregistrée au Nouveau-Brunswick.

Sur étiquette Trans-Canada, Louto (ben oui c’est le nom du chanteur) interprète sa composition : « La musique ».  Bonne production.

La chanson, « Je deviens femme » de Myriam en paru en 1982 ai-je appris sur le site « MusicStack ».  Il vous offre une copie de ce 45 tours pour 30,95$, j’ai payé la mienne 25 cennes, viande-à-chien!

Robert Miville était un humoriste et comme certains humoristes il a fait un petit crochet du côté de la chanson avec « J’va l’avoir mon bébé » il est accompagné par les Clover Boys.

Rosaire Deroy est le frère de Thérèse Deroy, qui connut beaucoup de succès durant les années 60.  Un de mes cousins musicien, qui habitait encore récemment à 5 minutes de chez-moi, à jouer pendant un certain temps avec les Deroy et il accompagnait encore Thérèse Deroy à l’occasion ces dernières années quand elle donnait des spectacles dans des maisons de retraités.  Mais ici c’est Rosaire qui nous chante une ballade : « On peut recommencer ».

Yves Lemieux est ce chanteur méconnu a qui nous devons les chansons mémorables comme « Monsieur Bong Bong », Diggy  Diggy Lo » ou encore « Les melons .  Avec « Allô toi », version d’une chanson de Leapy Lee, (chanteur anglais qui eut un seul hit au Billboard en 1968 avec « Little Arrows » (16e position au Billboard), ayant pour titre « Good Morning ».  Si cette chanson ne figure pas au Hot 100, elle s’est quand même classée en 55e place au U.S. Country.

Vous pourrez vous servir de tous ces ingrédients dans la recette suivante :  Connard à l’orange mécanique

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lundi 9 juillet 2012

Partir ou rester là

Depuis que mes fichiers sont hébergés chez Zippyshare j’ai constaté une nette diminution du nombre de visiteurs et de téléchargements.  Devant cet état de chose je me vois dans l’obligation de… continuer quand même ce blog, même je me fais plus rare.  En vieillissant notre métabolisme ralentit, alors je fais tout plus lentement, faut vraiment que je me botte une partie de mon anatomie pour me décoller : que ce soit pour laver la vaiselle, passer l’aspirateur, épousseter la maison, laver l’auto, nettoyer la piscine, tondre le gazon ou rédiger un message pour mon blog.  Mais une fois lancé j’y vais à fond de train.
Dans le moment j’ai moins de 20 nouveaux 45 tours prêt à être ripés.  Parallèlement j’ai quelques correspondants ave qui j’échange assez régulièrement ce qui prend une partie de mon temps que je consacre à mon ordinateur qui se résume maintenant à 3 ou 4 heures par jour.

Dans ma recette « Gigot d’agneau de Dieu », il y avait l’ingrédient « Claudette Jarry » sur qui je ne disposais d’aucune information.  Grâce à la généreuse collaboration de Monsieur Robert Thérien, biographe de Beau Dommage en autres, voici ce qu’il nous apprend sur Claudette Jarry :

« Après avoir étudié l'accordéon avec madame Fortier du studio La Tosca à Montréal, Claudette Jarry a à peine dix ans lorsqu'elle remporte un premier prix sur cet instrument à un concours d'amateur au Théâtre Château à Montréal, avec comme prix un voyage à New-York et une participation aux auditions du «Major Bowes Hour». Après avoir effectué des tournées en Nouvelle-Angleterre et au Québec avec la troupe de Jean *Grimaldi, elle suit des cours de chant avec Roger *Larivière et débute à la radio au «Club juvénile Excel» à CHLP, puis à CKAC en 1939. Affectionnant les mélodies sud-américaines mises en vogue aux États-Unis par Carmen Miranda et Xavier Cugat et, au Québec, par Alys *Robi et Muriel *Millard, Claudette Jarry apprend l'espagnol avec Aline Rousseau et Miville Couture. Cette spécialité lui vaut d'animer «Café négro» (SRC, 1946-48), «La boite aux chansons» (CKAC, 1947; vendredi, 19h 30), «Quatre hommes et une femme» (CKVL, 1948), «Chansons populaire» (SRC, 1949, le mardi), «Brésil» (CKVL, 1949-50), «Les chansons de l'Amérique latine» (SRC, 1950), «Chanson 57» (SRC, 1951), «Soir de carnaval» (CKVL, 1951) et «Trois rythmes» (CKVL, 1953). Artiste enjouée, elle est régulièrement invitée aux principales émissions de variétés radiophoniques et dans tous les grands *cabarets du Québec, notamment, en 1947, à l'Esquire et à l'Arcade, en 1948, au Copacabana à deux reprises, au Bal Tabarin et au Café de l'Est, où elle se produira trois fois l'année suivante. Elle se produit également à l'Hôtel Bellevue en octobre 1951, *Chez Gérard à Québec (1950, 1953, 1957) et en vedette à la *Casa Loma (juillet 1955 et juin 1957) et au Théâtre Mercier en octobre 1957. Bien que très appréciée du public, ce n'est qu'à l'automne de 1957 qu'elle enregistre son premier disque. Claudette Jarry demeure active sur la scène et à la télévision jusqu'en 1967, alors qu'elle abandonne le métier ».

Aujourd’hui je puiserai parmi mes vinyles pour illuminer d’un éclat scintillant vos oreilles ébahies.  Ça pas de bon sens ce que je viens t’écrire là mais fallait écrire quelque chose.

Je commence avec Richard Adams qui a plus vingt 45 tours à son actif, sortis entre 1967 et 1987 ainsi que trois microsillons.  Il nous interprète « Le bon bonhomme Tom », version de « Candy Man » de Sammy Davis Jr. (No 1 au Billboard en 1972).  Une dizaine de ses chansons ont atteint les palmarès québécois et « Le bon bonhomme Tom » a fait un 19e position en 1972.

En 1978 apparaissait chez tous les bons disquaires (qui étaient plus nombreux à l’époque), un long-jeu par le groupe Aquarelle (La magie des sons), le style musical du groupe s’apparentait à la musique progressive ou jazz-rock.  Malgré un succès critique et une participation au Festival de Jazz de Montreux (qui fut l’objet de leur deuxième et dernier long-jeu), le groupe Aquarelle est disparu du tableau peu après.  Le claviériste et compositeur du groupe, Pierre Lescaut, se serait convertir à la musique « new age » par la suite.

Jean-Pierre Manseau est un auteur-compositeur interprète qui connut un grand succès en 1974 avec sa chanson « Théo et Antoinette » qu’on entendait beaucoup lors des anniversaires de mariage.  Avec « Voulez-vous ce soir? », il fait montre la grandeur de tout son talent.

Lougarou, pas celui du Pirate Maboule, mais le groupe folko-rock franco-ontarien, qui dû changer ce nom par Garolou car il existait déjà une troupe de danse folklorique qui portait ce nom.  Garolou revisite à sa façon les chansons traditionnels en y ajoutant une touche rock.  Pour exemple : « Ah, toi belle hirondelle ».  En 1982, il abandonne le côté folklorique pour se tourner un style plus rock (Tu ouvre la porte).

Germain Gauthier (même si ce nom ne vous dit peut-être rien) a connu une carrière très prolifique, d’abord dans les groupes durant les années 60 pour devenir accompagnateur de Claire Lepage au début des années 70.  Il écrit et compose pour un grand nombre de chanteurs et chanteuses québécois : Donald Lautrec, Diane Dufresne, Nicole Martin, Pierre Létourneau, Nanette Workman et j’en oublie sûrement.  Il enregistre lui-même sous son nom ou avec le groupe Sea Cruise (en anglais).  Comme il était un excellent guitariste, il était norman qu’il chante : « Donnez-moi une guitare ».

Je qualifierais la musique du duo instrumental Dionne-Brégent de progressive et elle me rappelle celle du groupe allemand Tangerine Dream.  Ça vaut la peine d’écouter « Transit » pour voir ce qu’il était possible de faire avec seulement des claviers et des percussions en 1976.

Durant les années parrallèlement à l’émergence des groupes musicaux, on voit apparaître au Québec, les chansonniers tels Vigneault, Ferland, Gauthier, Charlebois, Calvé, Brousseau, pour n’en nommer que quelques-uns.  Pierre Létourneau était du lot et il est considéré comme un des plus importants.  Il écrit pour d’autres également Lautrec, Workman, Pagliaro, Martin, Claude, Dumont, etc…  Une de mes préférées est « La chanson des pissenlits » qui remonte en 1963.

Dans le groupe Harmonium, Serge Locat était le claviériste qui était un élément important du groupe.  En 1974, Serge Locat enregistre son seul et unique disque : « Transfert » qui aborde la musique progressive, en voici un extrait : « Clair obscur ».

Réal Béland (père) était l’élément masculin du duo humoristique Ti-Gus & Ti-Mousse (Denise Émond).  Réal Béland était aussi un excellent chanteur… et que chante un chanteur doublé d’un humoriste?  Des chansons humoristiques… et « Passe-moi la main dans les cheveux » répond à ce critère.

Le nom d’André Sylvain vous est peut-être familier et on l’associe généralement à celui de Chantal Pary avec qui il a été marié pendant 14 ans.  André Sylvain a sa page web si vous désirez en savoir plus à son sujet.  Pour anecdote, André Sylvain a eu recours à mes services récemment, il désirait une chanson d’Émile Genest pour son émission de radio à CJMS/ que j’avais en ma possession.  André Sylvain a endisqué de nombreuses chansons en solo ou avec Chantal Pary, dont cette reprise de « Spanish Lace », succès modeste de Gene McDaniels (31e place du Billboard en 1962) : « Un soir d’été ».

Les Karrik étaient un duo folklorique populaire au début des années 70 et enregistrèrent deux longs-jeux.  Extrait du premier : « Yes à pichou ».  À la dissolution du duo, les deux membres continuèrent chacun de leur côté.  Michel McLean fit sa marque avec « Mon vieux François », il fait partie de Starmania (version québécoise en 1981.  Son parcours se poursuit depuis dans différents projets que vous découvrirez sur sa page web.

Le parcours de Claude Lafrance est plus obscur.  Il a sorti un long-jeu en 1977 et la pièce « De bon matin » a réussi à se classer en 26e place du palmarès francophone.

Le journaliste à potins, Michel Girouard, il a commencé à potiner à la radio dès l’âge de 14 ans, il a potiné et potine toujours à la télé depuis des décennies, il potine maintenant sur sa page web/.  Il a poussé la chansonnette dès 1963 jusqu’en 1978.  Il a gravé aussi deux microsillons.  Extrait de celui intitulé : « Le monde insolite de Michel Girouard », « Comme ils disent », une chanson autobiographique?

Vous pourrez goûter  à tous ces ingrédients  dans une seule recette mais une hallucinante : Un coq « A In » à la mort fine pour héros « in » à la messe câline de bean.

Bonne appétit les p’tits!

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mercredi 6 juin 2012

Rupture de stock


J’ai le vague à l’âne et je suis en bourrique dans ma barrique.  Mon fournisseur principal où je me procure pratiquement tout mon stock vient de vendre en quelques semaines tous les 45 tours qu’il possédait, soit plus de 40 000 disques.  Lors de ma dernière visite, dimanche, il ne lui restait que quelques dizaines de 45 tours.  Je devrai donc recommencer à sillonner Québec pour pouvoir m’approvisionner en matière première.

Mais pour cette fois encore, je peux partager avec vous mes nouvelles vieilles découvertes.

Chez Douleurama, pour 2,00$, un disque de Caïman Fu, « Les charmes du quotidien (2005)».  J’suis pas viré « caïman fou » en l’entendant mais c’est franchement écoutable.  Un disque uniforme, bien habillé, les quatre membres du groupe maîtrisent leurs instruments musicaux avec dextérité et savoir-faire tout en s’adjoignant un peu de cuivre par-ci et un p’tit peu d’cordes par-la.  La présence et la prestence du guitariste croate Igor Bartola est à signaler plus particulièrement.  En plus de Caïman Fu, Igor œuvre avec les Tireux d’Roche et dans son projet personnelle : « Bartula ».

Je vous ai réservé une pièce « discothéqante » : « Wow ».  Pas le « Wow » d’André « 4 1/ 2 » Gagnon, même si la ligne de basse n’est pas sans rappeler celle de Débé Gagnon.

Dante Alighieri (1265-1321) est l’auteur du chef d’œuvre poétique, « la Divine Comédie » et Danté, alias Denis Pantis est l’auteur de chansons pathétiques comme « Ne l’écoute pas », version de « Don’t Talk To Him », un des grands succès britaniques de Cliff Richard (No 4).  Rick Rivers en a fait un hit également sous le titre de « Ne lui dis rien ».

Délima « La Grand Jaune » Poudrier-Ducresson, ça vous dit quelque chose?  Denise Lapointe?  Non plus?  Denise Filiatrault…  Paraît-il que dès l’âge 5 ans, elle mettait en scène ces petites copines.  Peut-on parler d’une carrière aussi remplie que celle de Denise Filiatrault : actrice ((2 douzaines de films), comédienne (théàtre, télévision), réalisatrice (4 films), metteure en scène (des dizaines), scénariste (quelques fois) et chanteuse (pas de disques) et cette chanson : « Dans tes bras » sur étiquette Apex (1963).

Fernand Laliberté plus connu sous le nom d’Yvan Daniel, un chanteur de charme et de cabaret, né à Montréal, mort tragiquement (accident d’auto) en 1967.  Un de ses succès, « Les souvenirs d’autrefois » (No 6, palmarès québécois en 1956), version de « Memories Are Made Of This » de Dean Martin (No 1 au Billboard en 1955).

Très peu de chose à dire sur François Carel : plusieurs 45 tours et un long-jeu entre 1965 et 1970 à son actif.  Il aurait produit d’autres artistes et il était un excellent organiste.  Pour vous, deux de ses chansons au style totalement opposé, d’abord « Les balançoires » (1969), une valse à « Les bicyclettes de Belsize » et « Papa dit que j’ai la rage », version de « Papa’s Got A Brand New Bag » de grand Maître du Soul américain, James Brown (No 8 au Billboard en 1965).

Les Loups, groupe montréalais lance ces premiers hurlements en 1964 sous le nom des Go Beats.  La dizaine de titres enregistrés par le groupe sont toutes des chansons originales, chose plutôt rare au milieu des années 60.  Deux titres à retenir des Loups : « Acapulco », leur plus grand succès et « Tzigane ».  Une carrière trop courte pour un groupe non dénué de talent : 1964 à 1967.

Ils sont quand même rares les chanteurs ou chanteuses américain(e)s qui ont osé enregistrer des chansons en français et Lesley Gore est une des exceptions avec « Je sais qu’un jour «, version de son succès « Maybe I Know » (14e place au Billboard en 1964)

En 1977, Carole Lafleur obtient son seul et unique succès, « Je vous aime tous les deux » (12e place au palmarès) grâce à sa version du seul succès de Mary MacGregor, « Torn Between Two Lovers » (No 1 au Billboard en 1977).

Un bon matin de 1980, Kathryn s’est levée pour nous chanter « Un bon matin », puis elle a ajouté: «  Je m’en vais demain ».

Claudette Jarry reste un mystère pour moi.  Tout ce que je peux en dire c’est qu’elle a enregistré trois 45 tours : son premier en 1957 sur l’étiquette Fleur de Lys, le deuxième en 1962 sur l’étiquette Trans-Canada et le dernier 1964 sur l’étiquette Apex.  Elle voulait reprendre son souffle entre chaque disque et elle aimait le changement.  Voici la face « B » de son disque de 1957 : « Fais dodo ».  C’est ce que je vous souhaite à tous…

Duke Ellington disait :  « Si une musique vous paraît bien, c’est qu’elle est bien ».




Ma recette secrète : Gigot d’agneau de Dieu


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samedi 12 mai 2012

Les airs


Je vous annonce que nous sommes grands-parents pour une 3e fois?  Notre fille a donné naissance à une merveilleuse petite fille de 6 livres et 14 onces le 12 avril.  Elle s’appelle Noémie.  La voici à l’âge honorable de 1 mois.
Un survol rapide dans les « R » me permet de constater que j’ai plus de 900 fichiers mp3 d’artistes dont le nom de famille ou de groupes commence par un « R ».
The Rabble, un groupe mythique montréalais d’expression anglaise comptant deux longs-jeux à son crédit (I Can Still Hear Them Laughing).

Je remonte jusqu’en 1949 avec André Rancourt (Je suis amoureux), extrait du coffret de 4 cd : «Le Québec En 100 Chansons».

On peut qualifé Raphaël de chanteur de R&B (rhythm and blues) avec sa chanson « Amoureux ».

Le groupe de Verdun, les Rats ont réussi à mettre en marché trois 45 tours pendant leur carrière qui s’étend de 1963 à 1968.  Ils nous enflamment avec leur chanson « Tu mets le feu », version de « Great Balls of Fire » de Jerry Lee Lewis (No 2 du Billboard en 1957).  La France peut s’enorgueillir d’avoir leurs Rats (5 heures, Paris s’éveille), groupe punk rock des années 80-90, formé en 1983 et dissout en 1996.
Ginette Gravel est né en 1940 à Joliette, après avoir étudié jeune le piano, elle se lance dans la chanson en 1959 en enlevant le « G » de Gravel pour devenir Ginette Ravel.  Elle a connue une carrière tellement bien remplie qu’il serait trop long de la résumer en quelques mots.  Dirigez-vous ici pour plus de détails.  Tendez une oreille attentive à son interprétation de « L’homme à la moto ».
L’espérance de vie des groupes québécois atteignait rarement 10 ans et les Révoltés font partie du lot avec une carrière s’étirant de 1965 à 1973.  Trois 45 tours à l’actif de ce groupe de Québec dont une version de « 96 Tears » de Question Mark & The Mysterians (No 1 au Billboard en 1966) : « Tu vas pleurer »

D’où sort ce groupe : Révolver?  Je suis tombé en amour avec cette chanson, somme toute banale : « Tu tombes en amour » qui apparaît sur un disque compilation sur étiquette Isba : « Cuvée, choix québécois » sur lequel se retrouve également les B.B., Robert Leroux, Nuance, Laymen Twaist et j’en passe.
Un chanteur, un prénom, Richard, une chanson : « Armes et larmes » et un chanteur, un prénom, un nom, une chanson : « Il n’y a que toi ».

Gilles Rivard, voilà un chanteur qui avait trouvé une formule à fabriquer des succès qui plaça 14 chansons dans les palmarès entre 1977 et 1985 dont « La tête en fête » fut la plus populaire.  Hélas, Gilles Rivard s’est éteint en 1991 à l’âge de 42 ans.

Tout ce que je peux dire de Jacques Tom Rivest c’est qu’il a fait partie du groupe Pollen (j’ai leur long-jeu).  En 1979, il lance son seul disque solo, mais la chanson « Voyage au Tibet » n’apparaît pas sur ce disque, elle m’est tombée du ciel.

Rien trouvé sur Carole Robert qui nous chante « Le fruit défendu ».
Fernand Robidoux est un chanteur et animateur québécois des années 40 et 50 et fut un des premiers chanteurs du Québec à enregistrer compositions originales québécoises.  Son plus grand succès restera : « Je croyais ». dont il avait lui-même écrit les paroles françaises.
Je croyais pouvoir trouver des notes biographiques sur Iris Robin, j’ai dû déchanter car c’est le néant total de ce côté.  J’ai pu constaté qu’elle avait enregistré une douzaine de 45 tours ainsi qu’un long-jeu entre 1962 et 1967.  Parmi celles-ci ont retrouve la reprise du succès de Connie Francis : « Paradiso » qui la chantait également en français.
Les amateurs de musique des années 60 se souviennent sans doute de Tony Roman et de son succès : « Do wha diddy » en 1964, version du succès du même titre du groupe anglais Manfred Mann (No 1 au Billboard en 1964).  D’abord pianiste, il a accompagné plusieurs vedettes québécoises.  Sans être un grand chanteur, il avait le sens de show et il déclenchait l’hystérie parmi son public.  Il fut aussi un excellent producteur et c’est lui a découvert Nanette Workman, lors d’un séjour d’un an et demi pendant lequel il se produit avec son groupe les Tony Roman 5.  Il a même enregistré quelques titres en anglais dont cette chanson : « Rainy Train Crescent Street ».  Tony Roman nous a quitté en 2007 à l’âge de 65 ans.
Durant les années 90 de nombreux chanteurs et chanteuses ont eu la chance de graver un disque et Christian Roy fut parmi ces chanceux.  Je retiens sa pièce instrumentale : « Hocus Pocus » comme étant le meilleur des 9 morceaux.  Ça veut tout dire.
Jonathan Roy, fils de Patrick, ex-gardien de but comme son père c’est recyclé dans la chanson après sa carrière dans le hockey junior.  Depuis 2009, il compte déjà 3 disques à son crédit, les deux premiers en anglais et le dernier en français que je préfère aux autres et particulièrment la chanson : « J’me sens bien ».

Comme j’ai d’autres crèmes à fouetter je vous quitte sur ces recettes.
Comme désert : des sablés à la déconfiture.

P.S.:  Excusez la mise en page.  Blogger a effectué certaines modifications à celle-ci et c'est ce que cela donne sur ma page.
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