mardi 29 avril 2008

Voeu exaucé

Voilà! Comme le disais un certain J.-C. au début de la chrétienté avant d’aller rejoindre son Père: « Tout est accompli ». Aujourd’hui, pour moi, je viens t’atteindre mon nirvana suprême… musicalmement parlant.

À quelques reprises je vous affirmais sur ce blog que mes recherches étaient axées vers les groupes québécois ayant gravé un ou quelques 45 tours maintenant aussi rares que la m… des 5 derniers papes et des deux prochains comme quelqu’un me le faisait remarquer récemment.

Depuis ce matin, je ne cherche plus… because, enfin, j’ai trouvé les « introuvables ». Je remercie saint serrement (de cœur) Monsieur (avec un grand M) Denis S. Pantis et les Disques (avec un grand D) Mérite d’avoir exaucé ce vœu. Tel que promis, les Disques Mérite viennent de mettre sur le marché, non pas 1, 2, 3 ou 4 cd comptant chacun 24 pièces de ces groupes tant désirés, mais 20 simultanément.

Ce matin, après une brève visite infructueuse au Village des Valeurs de Sainte-Foy, ma deuxième étape était un arrêt chez Rétro-Laser. Aussitôt entré dans la place, je me retrouve devant la section réservée aux groupes québécois. Devant mon regard inquisiteur, l’homme derrière un bureau me fait une remarque interrogative : « Vous vous intéressez aux groupes québécois? ». Devant ma réponse affirmative, il ajoute : « Avez-vous vu notre nouvelle compilation « Les Introuvables », pas la nôtre mais celle des Disques Mérite ». (Rétro-Laser a dans ses projets de sortir leur propre compilation de groupes québécois, qui devrait être différente de celle des Disques Mérite. Ça promet!)

En moins de 2… pas, j’étais devant les saintes espèces commençant immédiatement à découvrir qui se cachait parmi les 0 et les 1 de ces sillons numériques. Après un examen rapide, je me retrouvais avec 3 disques : les volumes 1, 5 et 12, les 17 autres peuvent maintenant m’attendre. Chez Rétro-Laser, ils se vendent 16,99$ plus les inévitables taxes, prix raisonnable pour 24 chansons par disque.

Par contre, sur chaque disque on retrouve des groupes connus comme les Classels, les Bel Canto, César & les Romains, Gilles Brown & Yves Martin (pas d’affaires là là), les Mégatones (pièce chantée), les Hou-Lops, Les Bel-Air, les Habits Jaunes, Les Jaguars ou Les Sinners qui sont moins introuvables, et d’autres semblent plutôt faire partie des années 70 comme Love. Excusez cette incartade… le jeu en vaut quand même les lampions.

Pour connaître le contenu de chacun des disques, il suffit d’aller sur le site des Disques Mérite : http://www.disquesmerite.com/htm/home.asp. On peut acheter en ligne les disques à 15,99$, je suppose que l’on doit ajouter les frais de manutention et d’expédition. On ne les retrouve ni chez Archambault, ni chez HMV, ni chez Musigo. Nigaud! Alors on court chez Rétro Laser, 1375, Frank-Carel, Québec ou réservez votre copie en appelant au (418) 682-9952.

Juste pour vous mettre à la bouche et le bec dans l’eau, je vous fais découvrir 3 chansons du volume 1. Chacun de ces groupes comptait en son saint des seins, un membre qui connaîtra la gloire en groupe ou en solo dans le futur de leur avenir.

Les Gants Blancs (Gerry Boulet) – Le bal masqué

Les Shadols (Marc Hamilton) – Ce soir je veux oublier


Les Mercédes (Johnny Farago) – Um um um um
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

jeudi 24 avril 2008

3e Avnu

3e Avenue, Québec? Montréal, St-Georges, fouille-moé! Aujourd’hui, je retrouve sur mon baladeur mp3 les pièces que j’ai aimepétroitisées il y a exactement 7 mois. J’ai un peu de retard en ce qui regarde l’écoute. Pis je viens d’avoir comme un coup de foudre pour un groupe prénommmé 3e Avnu. Comment se fait-il qu’un disque de cette qualité, enregistré en 2006, se retrouve chez Dollorama au prix du traditionnel $, taxes en suce? Ce disque vaut tout ce qui se fait dans le genre au KebeK. Comme toujours j’ai voulu en savoir plus sur le groupe. Pour bien comprendre son cheminement, il faut s’intéresser au leader du groupe : Gilbert Mailloux. Voici ce qu’on retrouve sur MySpace :

« Finaliste du concours Le Sommet en musique édition 2004, Gilbert Mailloux auteur-compositeur, prend la décision de pousser son projet de groupe plus loin en rassemblant divers musiciens pour bâtir son 1er démo. « Ton corps me fait la cour » est la chanson envoyée au "Plus beaux rythmes du Québec", concours sur les stations Rythme FM. Surnommés à ce jour « Les Avocats du Diable », ces derniers sont choisis comme finalistes 2005 pour faire la 1ere partie de Corneille dans le cadre du Festival d’été de Québec. Toujours en 2005, Marc Fortin s’ayant joint à la formation comme batteur depuis quelques mois, ceux-ci décident de produire eux-mêmes leur premier album. Un premier extrait « Détour » est envoyé sur les ondes et atteint un bon positionnement sur les palmarès québécois sous le nom de « 3e Avnu ». Ceux-ci font divers spectacles durant l’été. Des premières parties importantes comme de Marie-Chantale Toupin, Vincent Vallières, Marie-Mai et Kevin Parent sont des évènements déterminants pour le groupe en 2005. Un deuxième extrait, « Autour de nous », est envoyé sur les ondes québécoises. Un top 50 et un top 25 rock francophone deviennent source d’inspiration. C’est en 2006 que 3e Avnu rencontre celui qui fera tourner la roue et qui amènera la formation de 5 musiciens sous un autre jour. Paul Lévesque et les Disques Artiste signent sous leur étiquette Gilbert et Marc qui forment à ce jour, « Clan’Destin » et entourera la formation d’une équipe qui saura les guider. Plusieurs étapes eurent lieu avant que Clan’Destin devienne le groupe que l’on connaît aujourd’hui. Ce premier album reflète les quatre dernières années d’écriture de Gilbert Mailloux. Celui-ci se consacre depuis, à sa nouvelle passion qu’est la continuité de son projet d’origine entouré de Marc et Joe qui forment aujourd'hui Clan'Destin ».

3e Avnu – Ton corps me fait la cour

3e Avnu – Détour

3e Avnu – Autour de nous

3e Avnu – Le fou du village

3e Avnu – Victoria

Cette dernière chanson tirée du folklore avait déjà été reprise par le groupe Garolou en 1978.

Garolou – Victoria

On vend le disque chez Archambault pour 24,99$, taxes en suce. Alors si intéressé, vous savez où aller. Je rigole… 1$.

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

mardi 22 avril 2008

Aide-moi à trouver le merveilleux monde de Michelle

Aujourd’hui je tâcherai d’être bref dans mon commentaire (sinon qu’on m’enterre). Après ma visite à la convention des Beatles au bistro La Casbah sur la rue St-Joseph, je me suis attardé dans le coin en allant fouiner à l’Armée du Salut et dans un p’tit marché aux putes… pardon aux puces. On trouve des deux dans les environs des alentours…

Je n’ai pas perdu mon temps, il y avait de quoi faire tourner ma nouvellle tournante made in Malaisie. Exemple : Paul Berval, Gilles Latulippe, Père Gédéon, Robert Arcand et je ne les nommerai pas tous… Je vous les ferai peut-être découvrir un jour.

La perle rare de cette journée, je l’avais déjà cueilli à la Casbah. Un exposant était là avec quelques dizaines de 45 tours. Comme je me préparais à y mettre mon nez, je sentais qu’il y avait anguille sous roche même si ces dans les huîtres qu’on retrouve les perles… Le monsieur me subtilisa prestement la boîte au trésor en s’excusant car il devait d’abord la montrer à Gilles Valiquette. Gilles et moi avons au moins un point en commun : fouiller dans les boîtes de disques. Il semble qu’il y ait trouvé son profit car il en a extirpé plusieurs du lot. Je me faisais couper l’herbe sous le pied, je devrais me contenter des restes. La boîte revenue, je m’y attaquai sans grande conviction. Eh ben, j’me trompais… J’ai eu ma découverte que vous decouvrirez vous itou dans quelques instants. Il s’agit d’un groupe montréalais qui a à son crédit deux 45 tours sur lesquels on retrouve la même face B : « Aide-moi ». Sur la face A du premier paru en 1966, on retrouve une version du succès d’Herman’s Hermits, Wonderful World et sur le deuxième paru en 1967, comme les Atomes, il reprend Michelle des Beatles. Cette fois-ci encore, beaucoup de travail afin de rendre l’écoute écoutable.

Les Furys – Aide-moi

Les Furys – Michelle

Herman’s Hermits – Wonderful World (No 4 en 1965)

Sam Cooke – Wonderful World (No 12 en 1960)

Johnny Young – Wonderful World

The Beatles – Michelle

Mina – Michelle

Ralph McTell – Michelle

Ben Harper – Michelle

Robert Demontigny – Michelle

Rita Lee – Michelle

Spitzbuben – Michelle

The Overlanders – Michelle

Gregorian Chants – Michelle

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

samedi 19 avril 2008

À l'attaque!

Hier, un peu avant le dîner, je me sentis envahir par des sentiments belliqueux. Georges W. Bush habitait-il mon corps? Pour calmer ces noirs instincts je me préparai un steak de vache enragée croyant ainsi apaiser mes ardeurs guerrières. Rien à faire… J’échaffaudai alors un plan d’invasion de territoire. Sur quelle parcelle du monde jeter mon dévolu? Le comptoir Emaüs? La dernière fois j’y avais fait plusieurs prisonniers… Vite à mon tank… Direction rue Saint-Vallier, prévision de l’attaque : 13 heures…

Chemin faisant, tel Saint Paul sur le chemin de Damase, une illumination me frappa… ne vous inquiétez pas, mon véhicule n’a subi aucun dommage. Changement de direction, nouveau point d’impact : Marché aux puces Jean-Talon. Arrivée discrète dans un désert bitumineux, nous sommes vendredi. J’aurais pu pénétrer dans le territoire en propulsant mon engin de guerre contre le mur et ainsi, éveiller des regards interrogateurs chez les indigènes, mais je préférais passer incognito.

Dans la place, je localisai rapidement la zone à atteindre. L’ennemi était là, terré dans des boîtes en carton. Ne faisant ni une, ni deux et encore moins trois, j’ai dégainé aussi vite que Lucky Luke et j’ai ouvert le feu. J’ai pigé dans le tas… de 45 tours. Après une première charge, je me suis retrouvé avec plusieurs prises entre les mains : un George Chakiris en français, Manuel Tadros, Iris Robin, Patrick Peuvion, Danger, Pierre Harel (ex-Corbeau, ex-Corbach, ex-plein d’affaires). Le frère de René et Nathalie Simard, Réglisse… pardon Régis…, un frère de Céline Dion, Michel St-Clair, Robert Huard, le frère de Bruce Huard??? et puis quoi encore???

Georges Chakiris – Somebody (en français)

Danger – Transport en commun (L’amour dans l’métro)

Danger – Du côté de la démence

Régis Simard – Rendez-vous

Michel St-Clair – Paris Montréal Los Angeles

Pierre Harel – Amour continental

Iris Robin – Viens

Robert Huard – Dans ton lit

Manuel Tadros – L’ordinateur ZX

Mais je n’étais pas le seul belligérant à se porter à l’attaque, quelqu’un occupait le territoire voisin du mien et lui aussi ne faisait pas de quartier. Je dus me rabattre vers les 33 tours pendant que monsieur règnait en roi et maître dans cette partie de la jungle. Se mit à défiler devant mes yeux une série de Tante Lucille. Tante Lucille, je ne la désire plus car je l’ai déjà… Récemment quelqu’un m’a demandé si j’avais quelque chose de Claudine Vallerand, communémaman appelée Maman Fonfon… trois petits tours et puis s’en vont… Elle était là dans une belle jaquette rouge s’affichant en « Living Stereo ». Était-elle en bonne condition? Je l’ignore car je ne l’ai pas encore couchée sur ma table… tournante.

Je fauchai ainsi plusieurs pochettes : Jen Roger, Caruso, Tohama, un disque des premières insolences de téléphone au Québec du poste de radio CJLR de Québec en 1963 intitulé « Moi j’ai du caractère » un Gilles « Je Suis Cool » Valiquette intitulé « Gilles Valiquette est en ville ». Effectivement, il était en ville aujourd’hui et j’ai même pu le rencontrer à la convention du fan-club des Beatles de Québec où j’ai pu discuter un ti-boutte avec lui. Il devait donner une conférence d’une heure sur les Beatles. Il a placoté pendant 90 minutes. Intarrisable.

Gilles Valiquette – La vie en rose

Gilles Valiquette – Dans la belle province

Gilles Valiquette – Je suis cool

L’envahisseur de la deuxième rangée de 45 tours ayant déguerpi, j’en prends possession en fouillant méticuleusement. Peu de prises à y faire, je me trouve en territoire américain et la seule chose que je touche de ce côté c’est le Billboard. Alors que je crois avoir tout ratissé, je débusque un paquet d’une vingtaine d’irréductibles bien camouflés derrière la dernière boîte. Vaut-il vraiment la peine d’étirer mon dos courbatu jusqu’à ce dernier retranchement? Allez, un dernier effort.

C’est alors que les atomes de mon corps se fusionnèrent… dans le paquet… la bombe… qu’on espère trouver sans trop y croire. J’extirpe la pièce de sa pochette… elle a subi de forts dommages (irréparables???) Le sort des autres me préoccupent moins… c’est lui que je dois sauver…

La razzia s’arrête là. Je dois regagner mon quartier général et commencer le travail de reconstruction du grand blessé. Plusieurs opérations ont été nécessaires. J’ai dû composer avec ce que j’avais comme outils. Parfois j’y suis allé manuellement, ici en amputant à froid un clic par-çi, un clac par-là… Là, je n’osais couper par peur de perdre des informations. Je soumets donc le patient à votre verdict. Dites-vous qu’il revient de loin et qu’il mérite votre indulgence. Comme les humains qui ont deux fesses, un disque à deux faces. Je ne vous priverai pas du plaisir d’entendre plus longtemps ces deux perles rares.

Les Atomes – Va-t-en maintenant

Les Atomes – Pauvre fou

La dernière est une version fort différente de « Little Boy Sad » que Johnny Burnette propulsa jusqu’à la 17e place du Billboard en 1961. La version des Atomes ressemble plutôt à celle faite par le groupe américain : The Gants.

Johnny Burnette – Little Boy Sad

The Gants – Little Boy Sad

Certains se diront que je m’énerve le poil de jambe pour bien peu… Lors de la ruée vers l’or, le chercheur piochaut longtemps avant de trouver une minuscule pépite. Je viens de trouver une grosse pépite…

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

mercredi 16 avril 2008

Se faire un nom... Oui???

Quand dans nos projets d’avenir on décide que nous deviendrons vedettes, il faut bien se préparer et une des premières choses qui doit être sérieusement considérée est le nom que nous porterons avant de partir à la conquête du monde.

Il y en a des courageux qui décident de garder le nom figurant sur leur certificat de baptême à leurs risques et périls. Un exemple : Arnold Schwar… (un instant, je consulte Google pour bien orthographier) Schwarzenegger. En voilà un qui aurait intérêt à changer de patronyme ou retourner dans son pays. Autre exemple : Walter Matthau. Lui a tout suite pigée qu’il était mieux de raccourci son nom s’il désirait avoir une carrière plus longue. Les profs ne voulaient pas l’avoir dans leurs cours car juste à la mention de son nom lors de la prise des présences: "Walter Matuschanskayasky??". Dring!!! Dring!!! Le cours était terminé… Son permis de conduire était imprimé sur une feuille 8 ½ X 11.

Dans le milieu de la chanson, le principe est le même. Johnny Hallyday s’appelait Jean-Philippe Smet. Antoine : Pierre-Antoine Muraccioli. La chanteuse Bjork n’a conversé que son prénom, son nom de famille est Gudmunsdottir… Beurk!!!

Voici quelques-uns ou zunes de ces chanteurs (teuses) ayant préférés apporter quelques légères modifications à leur patronyme. Elles ou ils apparaissent sous leurs vrais noms, à vous de trouver leurs noms d’ar-tristes. Le présent exercice ne concerne que des chanteurs français, que voulez-vous!

Richard Btesh – Reviens-moi je t’en supplie

Monique Serf – Le soleil noir

Claude Silly – Je t’appartiens

Michel Hamburger – Quelques mots d’amour

Maurice Benguigui – Casser la voix

Yolanda Gigliotti – Génération 78

Claudie Fritsch-Mentrop – Voyage, voyage

Marie-Magdalena Von Losch – La vie en rose

Arielle Laure Maxime Sonnery De Fomental - Quien sera (Sway) (Est-ce assez pour vous convaincre de changer de nom?)

Jean Tenenbaum – Nous dormirons ensemble

Bernard Ouillon – Stand In The Ghetto

Giuseppe Mustacchi – Ma solitude

Fernand Contandin – La java du soldat

Maintenant la « cherry » sur le dimanche.

Wanda Maria Riviero Furtado Tavares de Vasconcelos – La reine des pommes

(Elle aurait été la reine des connes si elle l’avait conservé tel quel et dans son cas il a vraiment subi une cure d’amaigrissement extrême)

Si le temps s’y prête, si vous êtes gentils et zattentifs… et si je suis d’humeur, un jour vous aurez un tome 2.

mardi 15 avril 2008

Le temps des cathédrales...

On n’en sort pas quand il est question de temps… Quand j’ai le temps je me laisse aller à ma deuxième passion : la lecture… Même si je suis grandemennt accaparé par mon blogue, la musique, internet et j’en passe, je réussis parfois à insérer quelques courtes périodes de lecture. Comme pour la musique, je dévore un peu de tout. Pendant lontemps j’ai été addict à la science-fiction que j’ai pratiquement délaissée. Maintenant ce sont les romans policiers qui suscitent mon intérêt. Le Moyen Âge attise aussi le feu de ma curiosité. Je me suis tapé Jeanne Bourin… Pas la madame… ses livres : La Chambre des Dames, le Feu de la Tentation, le Grand Feu, les Pérégrines.

Je n’ai jamais regretté d’avoir dévoré « Les Piliers de la Terre » de Ken Follet. Hier j’ai attaqué « Le Code de Cluny et le Tracé de l’Apocalyspe » de Jean-Paul Lemonde qui lui aussi traite en profondeur des bâtisseurs de chapelles, d’églises et de cathédrales. C’est un roman basé sur l’histoire et l’auteur a mené une importante étude sur le sujet.

Notre-Dame-de-Paris – Le temps des cathédrales

New Vaudeville Band – Winchester Cathedral

Gérard Lenorman – L’enfant des cathédrales

Fireballet – Les Cathédrales

The Moody Blues – Blue Cathedral

Alice Donna – Moi l’église

Jean Lumière – La petite église

Paul Paulin – L’église

Réal Pascal – L’église

Eva – Un homme blanc dans une église noir

Willie Lamothe – L’église de mon village


Michel Louvain – La chapelle au clair de lune

Michèle Richard – Dans une humble chapelle

Bob Robie – Une humble chapelle

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

vendredi 11 avril 2008

Le temps

Je prends un peu de mon temps et du vôtre pour vous causer le temps de quelques chansons… Ah! Le temps. Quel mot obsédant. Dans le temps comme dans le temps… Je manque de temps, je cours après le temps. Et à cause de lui, mes journées sont trop courtes. Je prendrais bien quelques minutes de mon temps pour contacter Jean Charest afin de lui suggérer un projet de loi : prolonger la durée du jour à 36 heures. Il doit avoir moyen de moyenner… Et qu’il ne prenne pas trop de temps à se décider. Le temps compte… Mais y a un os… Si convaincre le Gouvernement est dans le domaine du propable, du possible, du réalisable, comment faire ralentir notre grosse bouboule la Terre afin qu’elle tourne sur elle-même en 36 heures au lieu de 24? Avec du temps… justement j’ai pas le temps. Force est de constater que je ne suis pas le seul à être obsédé par ce mot de 5 lettres. Écoutez ce qu’en pense ces troubadours de la chanson

Michel Fugain – Je n’aurai pas le temps

Sacha Distel – Si on pouvait arrêter le temps

Charles Aznavour – Le temps

Ronnie Bird – Tu perds ton temps

Pierre Lalonde – Une question de temps

Michel Pagliaro – Le temps presse

Jean Ferrat – On ne voit pas le temps passer

Georges Brassens & Moustache – Le temps ne fait rien à l’affaire

Urbain Desbois – Tu n’as pas le temps

Louise Forestier – J’pense que c’est l’temps

Phat-Al & Samy Elmousif – Le temps me presse

Monique Saintonge – Nous aurons bien le temps

Henri Salvador – Moi, je prends mon temps

Les Serfs – Le temps n’attend pas

Les Sinners – Pourquoi croire oublier le temps?

Boris Vian – Juste le temps de vivre

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

mercredi 9 avril 2008

Après le p'tit déj

Hier matin, c’était le 3e et dernier petit déjeuner de l’année 2007-2008 des employé(e)s de soutien retraité(e)s de ma commission scolaire. Après m’être bien repu la panse, je pense à passer par mon Village des Valeurs, car on dirait que j’ai encore un p’tit creux musical dans mon estomac cérébral. Qui plus est, le mardi, les aînés (dont je suis maintenant) bénéficient d’un rabais de 30%. Alors pour ne pas faire d’indigestion j’ingurgiterai parcimonieusement ces nouvelles victuailles. Parmi ces p’tits plats plus ou moins bien conservés se trouvent sûrement des choses appétissantes. Comme vous n’étiez pas à mon p’tit déj, je me reprends en vous invitant à déguster ce qui a mijoté sur ma table tournante aujourd’hui.

Partagez-vous religieusement ce menu bien aprêtré. Alors pas de tataouinage, le placier Marcel Giguère vous amène à votre table et nous fait la preuve que les bégayeux ne bégaient pas quand il chante.

Marcel Giguère – Pas d’tataouinage

Comme entrée un plat rare comme de la…, enfin… de celle du pape, servie par Roméo Pérusse.

Roméo Pérusse – Mar… malade

Le prochain plat, une question de vie ou de mort, sera apporté par Serge Bélair. Je croyais avoir affaire à M. Brault & Martineau en vinyle et en chanson (Là où la qualité n’est pas un obstacle au prix), mais ce serait plutôt un homo-nyme.

Serge Bélair – Mourir ou vivre

Elle & Lui vous concocteront la recette du vrai bonheur (Elle, c’est Michèle Greco et Lui, c’est Claude Falardeau, ex-membre des Bel Canto).

Elle & Lui – Le vrai bonheur

Michel Jasmin requière votre attention pour écouter un peu de musique avant de passer au plat de résistance. C’est bien le Michel Jasmin de la tivi.







Michel Jasmin – Écoutez donc d’la musique


Pour terminer en beauté, vite vite sur la piste de danse pour un slow crémeux et homogénitalisé
Les Homos – Le plain cochon

Paul Vincent se cache dans le derrière de ce disque.





Après vous être empiffrés comme des haïtiens affamés, invoquez les dieux vaudous, car vous risquez de faire des cauchemars où vous serez le jouet d’un méchant sorcier.

align="justify">Mark & Les Voodoos – Je ne suis pas ton jouet

Groupe de Lévis, a enregistré un seul 45 tours en 1967. Une perle rare comme je les aime. Cette dernière chanson est une version de « Steppin’ Stones », elle est loin d’être à la hauteur de celle des Monkees et encore plus loin de ma version préférée par Paul Revere & The Raiders.


Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

dimanche 6 avril 2008

Hold Your Head Up

Aujourd’hui, je devais être encore en manque, même si je n’ai consommé qu’une infirme partie de mon stock. Alors je suis retourné chez mon « pusher » de P.O.T. (Produits pour l’Ouie et les Tympans) : Musigo. Je dois chercher inconsciemment la surdose. En consultant l’endos d’un disque de « Party Boys », je remarque le titre d’une pièce : « Hold Your Head Up » en me demandant s’il s’agit d’une version de celle de « Argent », groupe formé par l’ancien claviériste des Zombies, Rod Argent après la dissolution de son ancienne formation « The Zombies », interprètes de quelques classiques britanniques des Sixties.

Permettez-moi de vous rappeler que « Party Boys » était un groupe australien (1982-1992) fondé par le bassiste de « Mondo Rock ». Ce dernier groupe mythique australien aux nombreux succès dedans son beau pays a réussi à placer une de leurs chansons sur le Billboard en 1987.

Concrétisons chronologiquement le tout en musique. Inutile de vous rappeler que le chiffre entre parenthèses indique la « pique position » du Billboard

The Zombies – Tell Her No (6)

The Zombies – She’s Not There (2)

The Zombies – Time Of The Season (3)

Argent – Hold Your Head Up (5)

The Party Boys – Hold Your Head Up (Pressure Mix)

Mondo Rock – Primitive Love Rights (71)

Je ne m’arrêterai pas ici. « Party Boys » font un autre « cover » sur ce disque, « He’s Gonna Stop On You Again » de John Kongos. La version de John Kongos, figure au Livre des Records Guinness comme étant la première chanson à utiliser un « sampling ».

John Kongos – He’s Gonna Stop On You Again (71)

The Party Boys – He’s Gonna Stop On You Again (Stompmix)


Je persifle et je swingne… « Party Boys » reprennent « Gloria », succès de 1965 des « Shadows Of Knight » qui eux-même en font une nouvelle version en 1969.

The Party Boys – Gloria

The Shadows Of Knight – Gloria (10)

The Shadows Of Knight – Gloria ’69

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

vendredi 4 avril 2008

R.I.P. Rosita et les autres

Mme Rosita Salvador, chanteuse des années 60, vient de s’envoler vers le Père. Elle avait 75 ans et elle a été emportée par un cancer. Ce n’était pas une des mes idoles, mais elle figurait dans le paysage de la chanson québécoise. Comme bien d’autres ella a eu sa chance.

Rosita Salvador – Donne-moi ma chance

Rosita Salvador – Le bonheur

Rosita Salvador – En souvenir de toi

Rosita Salvador – Mon cœur est en prison

On peut visionner un vidéo de « Mon cœur est en prison » sur YouTube
Mme Salvador avait un fils qui a connu une courte carrière au début des années 70 sous le nom de Normand Salva. Carrière raccourci par son décès prématuré en 1972 suite à un accident de voiture. Il avait 24 ans. Si quelqu’un parmi vous aviez un ou des chansons, un envoi serait grandement apprécié et je prierais pour vous…

Encore un peu de nécrologie. Le 16 mars 2008, Daniel McMaster est décédé suite à une infection (?), il avait 39 ans et c’était un p’tit gars de notre plusse beau pays. Son haut fait d'arme: a été le chanteur de « Bonham » (groupe de Jason Bonham, fils de feu John Bonham, batteur de Led Zeppelin) sur leurs deux premiers albums. La chanson « Wait For You » connu un succès d’estime (mettons) en 1990, atteignant la 55e place du Billboard »

Bonham – Wait For You

Le 28 février 2008, Mike Smith, chanteur, claviériste et compositeur de plusieurs de leurs succès de Dave Clark Five (un de mes groupes favoris des Sixties) est décédé d’une pneumonie consécutive à un accident de voiture (pour info, on va tous ensemble dans Wikipedia.


Dave Clark Five – Cant’t You That She’s Mine (4)

Dave Clark Five – Glad All Over(6)

Dave Clark Five – Do You Love Me? (11)

Dave Clark Five – I Like It Like That (7)

Dave Clark Five – Bits And Pieces (6)

Dave Clark Five – Because (3)

Dave Clark Five – Over and Over (leur seul Number One)


Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

mardi 1 avril 2008

De tout et encore moins

Trève de bavardage aujourd’hui, place à la zizique!

Le pendant québécois de « Stars On 45 », production de Georges Thurston (ex-Boule Noire, Ex-25e Régiment et ex-vivant) et Louis Parizeau (ex-Sinners). Un « medley » d’une bonne vingtaine de menutes.

Québec Stars – C’était le temps des grands succès

Un peu de rock & roll avec Donald Lautrec - Boogaloo baby

L’ex-petite amie de Donald, Mme Landry en personne, vedette du film « L’Initiation » où Chantal Renaud nous dévoile ses talents d’actriste…

Chantal Renaud – Irrésistiblement

Deux versions différentes d’une même chanson ayant pour sujet une grenouille.

Gerry Joly – Une grenouille s’en va à peau (la version « dirty » comme y disent en anglais)

Lorraine Myra – Une grenouille dans le vent

Les Canadiens viennent de prendre la tête de leur division en battant Ottawa. Nanette Workman et Michel Pagliaro leur font « Na Na Hey Goodbye ».

En1965, le groupe torontois Robbie Lane & The Disciples est un des groupes les plus populaires de la ville de Toronto. Un publiciste leur propose de faire un jingle publicitaire pour les barres de chocolat Baby Ruth. Le jingle a tellement de succès (même au Québec) qu’on le sort en 45 tours, et pour coller plus au concept de la publicité, il le réalise sous le pseudonyme de « The Butterfingers ». J’en possède une copie depuis 35, 40 ans…

The Butterfingers – Baby Ruth

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca