Dans mon dernier message, je déplorais le fait que je n’avais pas d’information sur Chris Gorman. Quelques jours après sa publication, quelqu’un m’affirmait que Chris Gorman n’était autre que Christian Simard, ex-membre de Morse Code. Avant que je puisse demander à cette personne d’où provenait sa source, je recevais un deuxième courriel disant que Chris Gorman s’appelait en réalité Normand Drolet.
Qui croire dans les circonstances? Avant que je puisse entreprendre d’autres recherches un troisième courriel vient conclure ce court débat. Dans ce courriel, on m’apprend que Chris Gorman est bien Christian Simard qui aurait choisi ce nom d’artiste pour enregistrer ces pièces honky tonk. Chris pour Christian et Gorman serait le nom de famille de sa grand-mère irlandaise. Christian Simard habite la région de Québec maintenant, même qu’il demeure pas très loin de chez moi. Cette source m’apparaît plus que fiable car il est un proche de Christian Simard (je tairai son identité) et il a réveillonné avec lui à Noël.
Passons aux choses sérieuses. Comment expliquer qu’une chanson entendue à quelques reprises seulement en 1966 nous reste dans la tête? J’habitais encore St-Siméon en ces temps immémoriaux et notre centre de loisirs présentaient quelques rares spectacles d’artistes québécois. Un bon samedi soir de 1966, les Fortiches s’y retrouvaient à l’affiche. Ce bon coup avait été réussi par le gérant de centre de loisirs, car un des musiciens était parent avec lui. Les Fortiches, groupe originaire de Montréal ont gravé trois 45 tours en 1966 et c’est le refrain d’une de leur chanson au titre prémonitoire, parlant d’un évènement scientique (la conquête de la Lune), qui a gardé son écho dans mon esprit : « Ils iront sur la lune ».
Petite incursion du côté français pour souligner le passage de ma belle-sœur et son mari français qui séjournent dans notre humble demeure ces jours-çi. Je possède une quarantaine de chansons de Ronnie Bird, chanteur rock français qui est passé telle une étoile filante dans le firmament du monde artistique français (1964 à 1969), malgré de bons succès avec certaines de ces chansons. Parmi celles-ci il reprend une de mes chansons fétiches, « Lies » (numéro 20 au Billboard en 1965) des Knickerbockers. La version de Ronnie Bird s’intitule : « Cheese » qui malheureusement ne va pas la cheville de l’originale.
Libre à vous de me croire : j’ai déjà enregistré un disque en 1965 lors d’un court séjour en France sous mon prénom Florent. Évidemment dans les circonstances j’ai pris l’accent du territoire pour chanter : « La Sophie ».
En 1974, Marie-France Paquin nous chantait « Une chanson pour toi », sa propre composition produite par Bill Hill. C’est trop d’information, je sais.
Entre 1963 et 1966, Pierre Perreault enregistra cinq 45 tours et le titre « Madeleine » apparaît sur la face « B » de son deuxième sortit en 1964.
Une production de Lewis Furey et composition de Furey et Carole Laure, « Sauverais-tu ma vie? » par un groupe féminin français « Les Petites Filles » qui étaient composées de : Elfie Astier, Anaïs de Courson, Axelle Bernard et Valérie Vaumorin. Furey et Laure prêtent leur concours vocal à la chanson. Jamais aimé les chansons de Lewis Furey.
De que cé que cette chanson pleine de sangsues alitées, « Corps accord (Le chant de la sirène) par Monique Proulx et Pierre Saint-Onge? Tendez bien l’oreille et laissez courir votre inimagination.
Chanson plate pour chanson plate, je préfère René-Jean et sa grande ballade : « Je me réveille soudain ». Ne réveillez pas, je dors!
Alain Robert aurait enregistré un seul 45 tours en 1963 sur étiquette Méteor, la reprise de « Je me sens très seul » de Robert Cogoi
Roxanne, une simple prénom qui n’en dit pas long. Elle nous rocke « Flash flash » sur étiquette VIP, une production de Gene Williams.
En 1978, Tony Green, compositeur & producteur (et à l’occasion chanteur, voir le message précédent) a œuvré surtout durant la période disco, il a, entre autre produit la chanteuse France Joli et Colorblind et leur pièce « Kalei Disco » ou encore la chanteuse Sharon qui reprend « L’hymne à l’amour » d’Édith Piaf en anglais s’il vous plaît. Ce 45 tours a même mérite l’honneur d’être critiqué par le site AllMusic :
« If a singer is going to record a cover of a well-known song, it's pointless to provide a carbon copy of the original. Unless he/she brings something fresh or different to the song, listeners are better off sticking to the original version. Jazz artists have the right idea -- it's better to interpret than emulate. Sharon is hardly a jazz artist, but the obscure disco singer had the right idea when, in 1978, she provided this unlikely arrangement of Edith Piaf's famous "L'Hymne à l'Amour." Sharon doesn't approach the gem as French pop; reporting to producer/arranger Tony Green, she gives "L'Hymne à l'Amour" a slick, glossy Euro-disco makeover. And it works -- Piaf's classic is surprisingly successful with a disco beat. What isn't surprising is the fact that this rare 12" single (which contains an instrumental version on the second side) was recorded in Montréal. That Québec city has a large French-speaking population, and Piaf's recordings have been incredibly popular there. But the obscure Sharon doesn't embrace the song's French lyrics exclusively; her main focus, in fact, is the English-language version, which is known as "If You Love Me." Although she isn't a great singer -- her vocals are definitely on the thin side -- Sharon and Green deserve credit for trying something different with one of France's best-known standards ».
Un autre disque disco associé à Gerry Bribosa (le misérable) où il assume les arrangements et l’orchestration, pour la formation « Le Son du Québec » (est-ce vraiment le cas?) et leur « Disco Reel ». Hervé Doucet se débrouille à merveille à l’archet du violon.
La chanson Jesahel est une autre de ces chansons reprises à l’envi par de nombreux artistes, Joey Spineti y a mis son grain de sel au Québec ainsi que Jimmy Bond avec un certain succès puisque qu’il atteingnit la 2e place des palmarès québécois. Le groupe disco italien «Key West » en a fait une version et la version de Spineti s’apparente à celle du groupe English Congregation.
Tisseyre, nom connu dans le monde télévisuelle du Québec, grâce d’abord à Michelle Tisseyre animatrice du début de la télévision québécoise (Music-Hall, Aujourd’hui). Son fils Charles animateur depuis des lunes de mon émission scientifique préférée : « Découverte ». J’ajoute maintenant Philippe, pianiste, chanteur et compositeur. J’ignore si vous avez déjà eu l’occasion de voir l’artiste à la télévision qui aime s’habiller de vêtements féminins, maquillage et bijoux compris. Voici un extrait de ce qu’en disait le site Canoe lors du lancement de son premier disque en 2007 :
« Impossible de rester de marbre devant la virtuosité de ce pianiste hors pair. Il n’est pas seulement talentueux, il n’a pas seulement des mains magiques, sa musique touchante, sensible et profonde parle au cœur et fait naître des émotions d’une belle intensité. Une fois assis devant son piano et entièrement habité par sa musique, Philippe Tisseyre ne semble plus faire partie de la réalité, à croire qu’une force invisible guide ses doigts si incroyablement agiles qui nous transportent dans un monde introspectif et riche de blessures, de joie, de bonheur, de beauté et de grâce ». La chanson « Encore une fois » sera-t-elle suffisante pour vous faire une idée de son talent?
Sur l’étiquette « Chance », une chanson de Manon Vivier, « Oh Seigneur, écoute ma prière », production de Georges Tremblay. Rien n’a ajouté…
Youppi fut la mascotte des Expos de Montréal de 1979 jusqu’à leur départ en 2004. Il ne fut pas en chômage trop longtemps car dès 2005, il fut repêché par les Canadiens de Montréal. Un an après avoir commencé à animer les parties des Expos, on lui fit enregistré une chanson-thème : « Fais ton youpping ».
Au départ trio vocal et instrumental de la Métropôle appelé les 3 Sharpes, gagnant du concours « Canadian Talent Show » (le grand-père de « America’s Got Talent »? Remarqué par Yvan Dufresne qui leur fait enregistrer un premier 45 tours sur lequel on retrouve 2 compositions originales, don le titre : « Reviens, chérie ». Le groupe commercialise 4 autres 45 tours et un long-jeu sous le nom de « 3 Sharpes Quartet » car le groupe venait de connaître un changement de personnel important après le départ de deux membres du trio original comblé par l’arrivée de 3 autres musiciens.
Le trio vocal Arvak’s, originaire de Trois-Rivières, n’obtenant pas d’engagements au Québec s’expatrie aux USA à la fin des années 50. Leur rencontre avec Al Como leur permet de se produire devant le public américain pendant un certain temps ce qui leur ouvre enfin les portes du Québec. Ils mettent sur le marché leur premier 45 tours en 1959 sur étiquette Fleur-de-Lys déjà sorti aux USA par la compagnie de disque Event. Le titre principal s’intitule : « Donne-moi ». Quelques autres 45 tours sont mis en marché sans succès, ils opèrent pendant quelques années au Québec et dans la région de Boston.
En 1962, quatre jeunes hommes et une jeune fille forment les Peter Gunn qui se transforment en Beltones un an plus tard et enfin prennent leur envol sous le nom des Faucons et la chanteuse prend son envol vers d’autres cieux par la même occasion. En 1967, l’étiquette Chance leur donna la chance d’enregistrer leur unique 45 tours sur lequel la chanson « Petite chérie », version de « Little Darlin’ » des Diamonds (no 2 du Billboard en 1957) figure en face « B ».
Les Cyclones, un groupe mystérieux trouvé sur YouTube. La chanson « Beaucoup de peine » apparaît sur leur long-jeu « Les Cyclones rappellent les jours du rock’n’roll ».
Les Bops virent le jour à Plessisville en 1963. Suite à leur victoire lors d’un concours d’orchestres en 1965, ils décrochent un contrat d’enregistrement. Entre 1965 et 1967, cinq 45 tours seront mis en marché sans réel succès. Sur l’un deux, ils nous offrent une version « Norwegian Wood » des Beatles : « La fille sans nom ».
J’aurai probablement plus difficulté à continuer de publier autant de pièces à la fois, car mon principal fournisseur a vendu en un seul coup pratiquement tous ces 45 tours d’expression française à un collectionneur affamé. Il m’affirme qu’il renouvelera son inventaire, car il a de nombreuses offres de vente.
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