jeudi 26 juillet 2007

36 heures chrono (suite)

Pour savoir en quoi consiste le festival, écoutez l’entrevue accordée par son organisateur, Kaël Marc, à l’émission Fréquence Libre à la Première Chaîne de Radio-Canada :
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2007/CBF/FrequenceLibre200706211409_1.asx


LéoParleur – Tout ce qui brille

Madame Moustache – Le reel de Madame Moustache





Nous quittons pour l’auberge. Comme la première fois, accueil chaleureux de Mme Laurent, nous nous inscrivons à la réception et allons nous installer dans notre chambre.

Établissement très confortable, doté d'un aménagement de qualité appréciable et qui offre plusieurs services et commodités.

L’heure du souper étant proche, nous nous rendons à deux pas de l’auberge, au café bistro Lez’Arts qui appartient à la fille d’une de mes cousines (que voulez-vous ?) et son conjoint.


Quelques personnes seulement à l’intérieur. Au bar, le conjoint barman-cuisinier de qui vous savez me salue, on se reconnaît. Nous commandons des consommations et nous nous installons à une table. Un homme et une femme sont assis à la table voisine et l’homme reprend la conversation (que nous avions interrompue) avec le barman, il a un fort accent anglais. Je comprends qu’il est musicien et il semble offrir ses services. Il dit que si son groupe venait à passer dans la région, il serait prêt à faire un détour pour se produire au bistro. Le bistro offre des spectacles, en général les fins de semaine, un de mes frères s’y est produit à 3 reprises. Je me dis que c’est peut-être un des musicens qui se produit au festival.

J’engage la conversation avec l’individu. Il est écossais, originaire de Glasgow. Il habite Montréal depuis 30 ans, il est écrivain et guitariste, il joue effectivement dans un groupe qui compte déjà quelques disques mais ils ne sont pas en spectacle au festival. Sa conjointe est allemande, ils ont un fils de 19 ans. Ils sont installés sur un terrain de camping à St-Siméon. Quand ils ont su qu’un festival se déroulait à Petit-Saguenay, ils ont décidé d’y venir, mais devant la température exécrable qui dure, ils ne resteront pas. Avant de quitter, il me remet une carte d’affaires.




Swift Years – Joe’s Report From The Afterlife

Swift Years – Mon vieux François

Comme le menu ne nous convient pas nous allons souper au casse-croûte Familial qui appartient… au fils d’un de mes cousins, ce que j’apprendrai plus tard. Je discute un peu avec deux femmes qui sont à une autre table avec quatre enfants. Ils sont campés depuis dimanche et un peu découragés du mauvains temps. Ils se rendront au spectacle ce soir malgré le mauvais temps. Courageux.

Retour à la chambre où nous nous mettons à l’aise. La pluie tombe toujours aussi drue. Rien d’autre à faire que de zapper la tivi. Vers 22h30, il ne pleut presque plus, si on allait faire un autre tour au Lez’ Arts. Ma femme se trouvant trop bien installée me laisse laisse aller seul. Sur les lieux, 15 à 20 personnes sont attablées sirotant leurs petites ou leurs grosses. Je salue la fille de la cousine qui est au bar, je commande un 7-Up (je ne prends aucune boisson alcoolisée). Un guitariste chanteur, frère du propriétaire de la place, gratte son instrument et pousse la chansonnette. Je lui trouve des airs de James Taylor. Je lui en ferai la remarque à la pause. Mon verre vide, je salue la parenté et quitte la place pour aller au dodo.


(à suivre)

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