J’ai le vague à l’âne et je suis
en bourrique dans ma barrique. Mon
fournisseur principal où je me procure pratiquement tout mon stock vient de
vendre en quelques semaines tous les 45 tours qu’il possédait, soit plus de
40 000 disques. Lors de ma dernière
visite, dimanche, il ne lui restait que quelques dizaines de 45 tours. Je devrai donc recommencer à sillonner Québec
pour pouvoir m’approvisionner en matière première.
Mais pour cette fois encore, je
peux partager avec vous mes nouvelles vieilles découvertes.
Chez Douleurama, pour 2,00$, un
disque de Caïman Fu, « Les charmes du quotidien (2005)». J’suis pas viré « caïman fou » en
l’entendant mais c’est franchement écoutable.
Un disque uniforme, bien habillé, les quatre membres du groupe
maîtrisent leurs instruments musicaux avec dextérité et savoir-faire tout en
s’adjoignant un peu de cuivre par-ci et un p’tit peu d’cordes par-la. La présence et la prestence du guitariste
croate Igor Bartola est à signaler plus particulièrement. En plus de Caïman Fu, Igor œuvre avec les
Tireux d’Roche et dans son projet personnelle : « Bartula ».
Je vous ai réservé une pièce
« discothéqante » : « Wow ». Pas le « Wow » d’André « 4
1/ 2 » Gagnon, même si la ligne de basse n’est pas sans rappeler
celle de Débé Gagnon.
Dante Alighieri (1265-1321) est
l’auteur du chef d’œuvre poétique, « la Divine Comédie » et Danté,
alias Denis Pantis est l’auteur de chansons pathétiques comme « Ne
l’écoute pas », version de « Don’t Talk To Him », un des grands
succès britaniques de Cliff Richard (No 4).
Rick Rivers en a fait un hit également sous le titre de « Ne lui
dis rien ».
Délima « La Grand Jaune »
Poudrier-Ducresson, ça vous dit quelque chose?
Denise Lapointe? Non plus? Denise Filiatrault… Paraît-il que dès l’âge 5 ans, elle mettait
en scène ces petites copines. Peut-on
parler d’une carrière aussi remplie que celle de Denise Filiatrault :
actrice ((2 douzaines de films), comédienne (théàtre, télévision), réalisatrice
(4 films), metteure en scène (des dizaines), scénariste (quelques fois) et
chanteuse (pas de disques) et cette chanson : « Dans tes bras »
sur étiquette Apex (1963).
Fernand Laliberté plus connu
sous le nom d’Yvan Daniel, un chanteur de charme et de cabaret, né à Montréal,
mort tragiquement (accident d’auto) en 1967.
Un de ses succès, « Les souvenirs d’autrefois » (No 6,
palmarès québécois en 1956), version de « Memories Are Made Of This »
de Dean Martin (No 1 au Billboard en 1955).
Très peu de chose à dire sur
François Carel : plusieurs 45 tours et un long-jeu entre 1965 et 1970 à
son actif. Il aurait produit d’autres
artistes et il était un excellent organiste.
Pour vous, deux de ses chansons au style totalement opposé, d’abord
« Les balançoires » (1969), une valse à « Les bicyclettes de
Belsize » et « Papa dit que j’ai la rage », version de
« Papa’s Got A Brand New Bag » de grand Maître du Soul américain,
James Brown (No 8 au Billboard en 1965).
Les Loups, groupe montréalais
lance ces premiers hurlements en 1964 sous le nom des Go Beats. La dizaine de titres enregistrés par le
groupe sont toutes des chansons originales, chose plutôt rare au milieu des
années 60. Deux titres à retenir des
Loups : « Acapulco », leur plus grand succès et
« Tzigane ». Une carrière trop
courte pour un groupe non dénué de talent : 1964 à 1967.
Ils sont quand même rares les
chanteurs ou chanteuses américain(e)s qui ont osé enregistrer des chansons en
français et Lesley Gore est une des exceptions avec « Je sais qu’un
jour «, version de son succès « Maybe I Know » (14e
place au Billboard en 1964)
En 1977, Carole Lafleur obtient
son seul et unique succès, « Je vous aime tous les deux » (12e
place au palmarès) grâce à sa version du seul succès de Mary MacGregor, « Torn
Between Two Lovers » (No 1 au Billboard en 1977).
Un bon matin de 1980, Kathryn s’est
levée pour nous chanter « Un bon matin », puis elle a ajouté: «
Je m’en vais demain ».
Claudette Jarry reste un mystère
pour moi. Tout ce que je peux en dire c’est
qu’elle a enregistré trois 45 tours : son premier en 1957 sur l’étiquette
Fleur de Lys, le deuxième en 1962 sur l’étiquette Trans-Canada et le dernier
1964 sur l’étiquette Apex. Elle voulait
reprendre son souffle entre chaque disque et elle aimait le changement. Voici la face « B » de son disque
de 1957 : « Fais dodo ».
C’est ce que je vous souhaite à tous…
Duke Ellington
disait : « Si une musique vous
paraît bien, c’est qu’elle est bien ».
Ma recette secrète : Gigot
d’agneau de Dieu
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques,
chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com
1 commentaire:
bravo pour les mises en partage des reprises quebecoises des années 60/70; merci de privilegier
celles que l'on ne trouve pas sur "youtube", pour notre plud grand plaisir de découverte...
Publier un commentaire