lundi 9 juillet 2012

Partir ou rester là

Depuis que mes fichiers sont hébergés chez Zippyshare j’ai constaté une nette diminution du nombre de visiteurs et de téléchargements.  Devant cet état de chose je me vois dans l’obligation de… continuer quand même ce blog, même je me fais plus rare.  En vieillissant notre métabolisme ralentit, alors je fais tout plus lentement, faut vraiment que je me botte une partie de mon anatomie pour me décoller : que ce soit pour laver la vaiselle, passer l’aspirateur, épousseter la maison, laver l’auto, nettoyer la piscine, tondre le gazon ou rédiger un message pour mon blog.  Mais une fois lancé j’y vais à fond de train.
Dans le moment j’ai moins de 20 nouveaux 45 tours prêt à être ripés.  Parallèlement j’ai quelques correspondants ave qui j’échange assez régulièrement ce qui prend une partie de mon temps que je consacre à mon ordinateur qui se résume maintenant à 3 ou 4 heures par jour.

Dans ma recette « Gigot d’agneau de Dieu », il y avait l’ingrédient « Claudette Jarry » sur qui je ne disposais d’aucune information.  Grâce à la généreuse collaboration de Monsieur Robert Thérien, biographe de Beau Dommage en autres, voici ce qu’il nous apprend sur Claudette Jarry :

« Après avoir étudié l'accordéon avec madame Fortier du studio La Tosca à Montréal, Claudette Jarry a à peine dix ans lorsqu'elle remporte un premier prix sur cet instrument à un concours d'amateur au Théâtre Château à Montréal, avec comme prix un voyage à New-York et une participation aux auditions du «Major Bowes Hour». Après avoir effectué des tournées en Nouvelle-Angleterre et au Québec avec la troupe de Jean *Grimaldi, elle suit des cours de chant avec Roger *Larivière et débute à la radio au «Club juvénile Excel» à CHLP, puis à CKAC en 1939. Affectionnant les mélodies sud-américaines mises en vogue aux États-Unis par Carmen Miranda et Xavier Cugat et, au Québec, par Alys *Robi et Muriel *Millard, Claudette Jarry apprend l'espagnol avec Aline Rousseau et Miville Couture. Cette spécialité lui vaut d'animer «Café négro» (SRC, 1946-48), «La boite aux chansons» (CKAC, 1947; vendredi, 19h 30), «Quatre hommes et une femme» (CKVL, 1948), «Chansons populaire» (SRC, 1949, le mardi), «Brésil» (CKVL, 1949-50), «Les chansons de l'Amérique latine» (SRC, 1950), «Chanson 57» (SRC, 1951), «Soir de carnaval» (CKVL, 1951) et «Trois rythmes» (CKVL, 1953). Artiste enjouée, elle est régulièrement invitée aux principales émissions de variétés radiophoniques et dans tous les grands *cabarets du Québec, notamment, en 1947, à l'Esquire et à l'Arcade, en 1948, au Copacabana à deux reprises, au Bal Tabarin et au Café de l'Est, où elle se produira trois fois l'année suivante. Elle se produit également à l'Hôtel Bellevue en octobre 1951, *Chez Gérard à Québec (1950, 1953, 1957) et en vedette à la *Casa Loma (juillet 1955 et juin 1957) et au Théâtre Mercier en octobre 1957. Bien que très appréciée du public, ce n'est qu'à l'automne de 1957 qu'elle enregistre son premier disque. Claudette Jarry demeure active sur la scène et à la télévision jusqu'en 1967, alors qu'elle abandonne le métier ».

Aujourd’hui je puiserai parmi mes vinyles pour illuminer d’un éclat scintillant vos oreilles ébahies.  Ça pas de bon sens ce que je viens t’écrire là mais fallait écrire quelque chose.

Je commence avec Richard Adams qui a plus vingt 45 tours à son actif, sortis entre 1967 et 1987 ainsi que trois microsillons.  Il nous interprète « Le bon bonhomme Tom », version de « Candy Man » de Sammy Davis Jr. (No 1 au Billboard en 1972).  Une dizaine de ses chansons ont atteint les palmarès québécois et « Le bon bonhomme Tom » a fait un 19e position en 1972.

En 1978 apparaissait chez tous les bons disquaires (qui étaient plus nombreux à l’époque), un long-jeu par le groupe Aquarelle (La magie des sons), le style musical du groupe s’apparentait à la musique progressive ou jazz-rock.  Malgré un succès critique et une participation au Festival de Jazz de Montreux (qui fut l’objet de leur deuxième et dernier long-jeu), le groupe Aquarelle est disparu du tableau peu après.  Le claviériste et compositeur du groupe, Pierre Lescaut, se serait convertir à la musique « new age » par la suite.

Jean-Pierre Manseau est un auteur-compositeur interprète qui connut un grand succès en 1974 avec sa chanson « Théo et Antoinette » qu’on entendait beaucoup lors des anniversaires de mariage.  Avec « Voulez-vous ce soir? », il fait montre la grandeur de tout son talent.

Lougarou, pas celui du Pirate Maboule, mais le groupe folko-rock franco-ontarien, qui dû changer ce nom par Garolou car il existait déjà une troupe de danse folklorique qui portait ce nom.  Garolou revisite à sa façon les chansons traditionnels en y ajoutant une touche rock.  Pour exemple : « Ah, toi belle hirondelle ».  En 1982, il abandonne le côté folklorique pour se tourner un style plus rock (Tu ouvre la porte).

Germain Gauthier (même si ce nom ne vous dit peut-être rien) a connu une carrière très prolifique, d’abord dans les groupes durant les années 60 pour devenir accompagnateur de Claire Lepage au début des années 70.  Il écrit et compose pour un grand nombre de chanteurs et chanteuses québécois : Donald Lautrec, Diane Dufresne, Nicole Martin, Pierre Létourneau, Nanette Workman et j’en oublie sûrement.  Il enregistre lui-même sous son nom ou avec le groupe Sea Cruise (en anglais).  Comme il était un excellent guitariste, il était norman qu’il chante : « Donnez-moi une guitare ».

Je qualifierais la musique du duo instrumental Dionne-Brégent de progressive et elle me rappelle celle du groupe allemand Tangerine Dream.  Ça vaut la peine d’écouter « Transit » pour voir ce qu’il était possible de faire avec seulement des claviers et des percussions en 1976.

Durant les années parrallèlement à l’émergence des groupes musicaux, on voit apparaître au Québec, les chansonniers tels Vigneault, Ferland, Gauthier, Charlebois, Calvé, Brousseau, pour n’en nommer que quelques-uns.  Pierre Létourneau était du lot et il est considéré comme un des plus importants.  Il écrit pour d’autres également Lautrec, Workman, Pagliaro, Martin, Claude, Dumont, etc…  Une de mes préférées est « La chanson des pissenlits » qui remonte en 1963.

Dans le groupe Harmonium, Serge Locat était le claviériste qui était un élément important du groupe.  En 1974, Serge Locat enregistre son seul et unique disque : « Transfert » qui aborde la musique progressive, en voici un extrait : « Clair obscur ».

Réal Béland (père) était l’élément masculin du duo humoristique Ti-Gus & Ti-Mousse (Denise Émond).  Réal Béland était aussi un excellent chanteur… et que chante un chanteur doublé d’un humoriste?  Des chansons humoristiques… et « Passe-moi la main dans les cheveux » répond à ce critère.

Le nom d’André Sylvain vous est peut-être familier et on l’associe généralement à celui de Chantal Pary avec qui il a été marié pendant 14 ans.  André Sylvain a sa page web si vous désirez en savoir plus à son sujet.  Pour anecdote, André Sylvain a eu recours à mes services récemment, il désirait une chanson d’Émile Genest pour son émission de radio à CJMS/ que j’avais en ma possession.  André Sylvain a endisqué de nombreuses chansons en solo ou avec Chantal Pary, dont cette reprise de « Spanish Lace », succès modeste de Gene McDaniels (31e place du Billboard en 1962) : « Un soir d’été ».

Les Karrik étaient un duo folklorique populaire au début des années 70 et enregistrèrent deux longs-jeux.  Extrait du premier : « Yes à pichou ».  À la dissolution du duo, les deux membres continuèrent chacun de leur côté.  Michel McLean fit sa marque avec « Mon vieux François », il fait partie de Starmania (version québécoise en 1981.  Son parcours se poursuit depuis dans différents projets que vous découvrirez sur sa page web.

Le parcours de Claude Lafrance est plus obscur.  Il a sorti un long-jeu en 1977 et la pièce « De bon matin » a réussi à se classer en 26e place du palmarès francophone.

Le journaliste à potins, Michel Girouard, il a commencé à potiner à la radio dès l’âge de 14 ans, il a potiné et potine toujours à la télé depuis des décennies, il potine maintenant sur sa page web/.  Il a poussé la chansonnette dès 1963 jusqu’en 1978.  Il a gravé aussi deux microsillons.  Extrait de celui intitulé : « Le monde insolite de Michel Girouard », « Comme ils disent », une chanson autobiographique?

Vous pourrez goûter  à tous ces ingrédients  dans une seule recette mais une hallucinante : Un coq « A In » à la mort fine pour héros « in » à la messe câline de bean.

Bonne appétit les p’tits!

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Pas d'inquiétudes, vous avez encore des fans qui attentent vos chansons avec impatience.
Pyrrhon

Anonyme a dit...

yes body on se cache drriere un ecran mais on n'est présent