Depuis que mes fichiers sont
hébergés chez Zippyshare j’ai constaté une nette diminution du nombre de
visiteurs et de téléchargements. Devant cet
état de chose je me vois dans l’obligation de… continuer quand même ce blog,
même je me fais plus rare. En
vieillissant notre métabolisme ralentit, alors je fais tout plus lentement,
faut vraiment que je me botte une partie de mon anatomie pour me
décoller : que ce soit pour laver la vaiselle, passer l’aspirateur,
épousseter la maison, laver l’auto, nettoyer la piscine, tondre le gazon ou
rédiger un message pour mon blog. Mais
une fois lancé j’y vais à fond de train.
Dans le moment j’ai moins de 20
nouveaux 45 tours prêt à être ripés.
Parallèlement j’ai quelques correspondants ave qui j’échange assez régulièrement
ce qui prend une partie de mon temps que je consacre à mon ordinateur qui se
résume maintenant à 3 ou 4 heures par jour.
Dans ma recette « Gigot
d’agneau de Dieu », il y avait l’ingrédient « Claudette Jarry » sur
qui je ne disposais d’aucune information.
Grâce à la généreuse collaboration de Monsieur Robert Thérien, biographe
de Beau Dommage en autres, voici ce qu’il nous apprend sur Claudette
Jarry :
« Après avoir étudié l'accordéon avec madame Fortier du studio La Tosca
à Montréal, Claudette Jarry a à peine dix ans lorsqu'elle remporte un premier
prix sur cet instrument à un concours d'amateur au Théâtre Château à Montréal,
avec comme prix un voyage à New-York et une participation aux auditions du
«Major Bowes Hour». Après avoir effectué des tournées en Nouvelle-Angleterre et
au Québec avec la troupe de Jean *Grimaldi, elle suit des cours de chant avec
Roger *Larivière et débute à la radio au «Club juvénile Excel» à CHLP, puis à
CKAC en 1939. Affectionnant les mélodies sud-américaines mises en vogue aux
États-Unis par Carmen Miranda et Xavier Cugat et, au Québec, par Alys *Robi et
Muriel *Millard, Claudette Jarry apprend l'espagnol avec Aline Rousseau et
Miville Couture. Cette spécialité lui vaut d'animer «Café négro» (SRC,
1946-48), «La boite aux chansons» (CKAC, 1947; vendredi, 19h 30), «Quatre
hommes et une femme» (CKVL, 1948), «Chansons populaire» (SRC, 1949, le mardi),
«Brésil» (CKVL, 1949-50), «Les chansons de l'Amérique latine» (SRC, 1950),
«Chanson 57» (SRC, 1951), «Soir de carnaval» (CKVL, 1951) et «Trois rythmes»
(CKVL, 1953). Artiste enjouée, elle est régulièrement invitée aux principales
émissions de variétés radiophoniques et dans tous les grands *cabarets du
Québec, notamment, en 1947, à l'Esquire et à l'Arcade, en 1948, au Copacabana à
deux reprises, au Bal Tabarin et au Café de l'Est, où elle se produira trois
fois l'année suivante. Elle se produit également à l'Hôtel Bellevue en octobre
1951, *Chez Gérard à Québec (1950, 1953, 1957) et en vedette à la *Casa Loma
(juillet 1955 et juin 1957) et au Théâtre Mercier en octobre 1957. Bien que
très appréciée du public, ce n'est qu'à l'automne de 1957 qu'elle enregistre
son premier disque. Claudette Jarry demeure active sur la scène et à la
télévision jusqu'en 1967, alors qu'elle abandonne le métier ».
Aujourd’hui
je puiserai parmi mes vinyles pour illuminer d’un éclat scintillant vos
oreilles ébahies. Ça pas de bon sens ce
que je viens t’écrire là mais fallait écrire quelque chose.
Je
commence avec Richard Adams qui a plus vingt 45 tours à son actif, sortis entre
1967 et 1987 ainsi que trois microsillons.
Il nous interprète « Le bon bonhomme Tom », version de
« Candy Man » de Sammy Davis Jr. (No 1 au Billboard en 1972). Une dizaine de ses chansons ont atteint les
palmarès québécois et « Le bon bonhomme Tom » a fait un 19e
position en 1972.
En
1978 apparaissait chez tous les bons disquaires (qui étaient plus nombreux à
l’époque), un long-jeu par le groupe Aquarelle (La magie des sons), le style
musical du groupe s’apparentait à la musique progressive ou jazz-rock. Malgré un succès critique et une
participation au Festival de Jazz de Montreux (qui fut l’objet de leur deuxième
et dernier long-jeu), le groupe Aquarelle est disparu du tableau peu
après. Le claviériste et compositeur du
groupe, Pierre Lescaut, se serait convertir à la musique « new age »
par la suite.
Jean-Pierre Manseau est un
auteur-compositeur interprète qui connut un grand succès en 1974 avec sa
chanson « Théo et Antoinette » qu’on entendait beaucoup lors des
anniversaires de mariage. Avec
« Voulez-vous ce soir? », il fait montre la grandeur de tout son
talent.
Lougarou, pas celui du Pirate
Maboule, mais le groupe folko-rock franco-ontarien, qui dû changer ce nom par
Garolou car il existait déjà une troupe de danse folklorique qui portait ce
nom. Garolou revisite à sa façon les
chansons traditionnels en y ajoutant une touche rock. Pour exemple : « Ah, toi belle
hirondelle ». En 1982, il abandonne
le côté folklorique pour se tourner un style plus rock (Tu ouvre la porte).
Germain Gauthier (même si ce nom
ne vous dit peut-être rien) a connu une carrière très prolifique, d’abord dans
les groupes durant les années 60 pour devenir accompagnateur de Claire Lepage
au début des années 70. Il écrit et
compose pour un grand nombre de chanteurs et chanteuses québécois : Donald
Lautrec, Diane Dufresne, Nicole Martin, Pierre Létourneau, Nanette Workman et
j’en oublie sûrement. Il enregistre
lui-même sous son nom ou avec le groupe Sea Cruise (en anglais). Comme il était un excellent guitariste, il
était norman qu’il chante : « Donnez-moi une guitare ».
Je qualifierais la musique du
duo instrumental Dionne-Brégent de progressive et elle me rappelle celle du
groupe allemand Tangerine Dream. Ça vaut
la peine d’écouter « Transit » pour voir ce qu’il était possible de
faire avec seulement des claviers et des percussions en 1976.
Durant les années parrallèlement
à l’émergence des groupes musicaux, on voit apparaître au Québec, les
chansonniers tels Vigneault, Ferland, Gauthier, Charlebois, Calvé, Brousseau,
pour n’en nommer que quelques-uns.
Pierre Létourneau était du lot et il est considéré comme un des plus
importants. Il écrit pour d’autres
également Lautrec, Workman, Pagliaro, Martin, Claude, Dumont, etc… Une de mes préférées est « La chanson
des pissenlits » qui remonte en 1963.
Dans le groupe Harmonium, Serge
Locat était le claviériste qui était un élément important du groupe. En 1974, Serge Locat enregistre son seul et
unique disque : « Transfert » qui aborde la musique progressive,
en voici un extrait : « Clair obscur ».
Réal Béland (père) était
l’élément masculin du duo humoristique Ti-Gus & Ti-Mousse (Denise
Émond). Réal Béland était aussi un
excellent chanteur… et que chante un chanteur doublé d’un humoriste? Des chansons humoristiques… et
« Passe-moi la main dans les cheveux » répond à ce critère.
Le nom d’André Sylvain vous est
peut-être familier et on l’associe généralement à celui de Chantal Pary avec
qui il a été marié pendant 14 ans. André
Sylvain a sa page web
si vous désirez en savoir plus à son sujet.
Pour anecdote, André Sylvain a eu recours à mes services récemment, il
désirait une chanson d’Émile Genest pour son émission de radio à CJMS/
que j’avais en ma possession. André
Sylvain a endisqué de nombreuses chansons en solo ou avec Chantal Pary, dont
cette reprise de « Spanish Lace », succès modeste de Gene McDaniels
(31e place du Billboard en 1962) : « Un soir d’été ».
Les Karrik étaient un duo
folklorique populaire au début des années 70 et enregistrèrent deux
longs-jeux. Extrait du premier :
« Yes à pichou ». À la
dissolution du duo, les deux membres continuèrent chacun de leur côté. Michel McLean fit sa marque avec « Mon
vieux François », il fait partie de Starmania (version québécoise en
1981. Son parcours se poursuit depuis
dans différents projets que vous découvrirez sur sa page web.
Le parcours de Claude Lafrance est
plus obscur. Il a sorti un long-jeu en
1977 et la pièce « De bon matin » a réussi à se classer en 26e
place du palmarès francophone.
Le journaliste à potins, Michel
Girouard, il a commencé à potiner à la radio dès l’âge de 14 ans, il a potiné
et potine toujours à la télé depuis des décennies, il potine maintenant sur sa
page web/. Il a poussé la chansonnette dès 1963 jusqu’en
1978. Il a gravé aussi deux
microsillons. Extrait de celui
intitulé : « Le monde insolite de Michel Girouard »,
« Comme ils disent », une chanson autobiographique?
Vous pourrez goûter à tous ces ingrédients dans une seule recette mais une
hallucinante : Un coq « A In » à la mort fine pour héros
« in » à la messe câline de bean.
Bonne appétit les p’tits!
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques,
chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com
2 commentaires:
Pas d'inquiétudes, vous avez encore des fans qui attentent vos chansons avec impatience.
Pyrrhon
yes body on se cache drriere un ecran mais on n'est présent
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