dimanche 17 février 2008

Chez Dollarama on trouve de tout… même des disques

Aujourd’hui, un petit arrêt au Dollarama de Place Fleurs-de-Lys. Et tout de suite, mon détecteur de zizique s’est mis en marche; attiré comme par un aimant, je me suis retrouvé devant le « rack » à disques. Et comme dans au Buffet des Continents j’ai pigé dans le tas, sans discernement, pour en ressortir gavé d’une dizaine de cd. Juste du frança. 7 disques québécois et 3 français.

Je suis agréablement surpris par la qualité générale de ces œuvres. Je trouve désolant le sort qu’on leur réserve: aboutir dans le rayon des disques à 1,00$ chez Dollarama. Tous ces chanteurs m’étaient totalement inconnus (excepté le grand Montand), ce qui ne veut pas dire qu’ils le sont pour tous.


Quelques mots sur Alain Simard. Sources Wikipédia : « Alain Simard est un réalisateur de télévision, musicien, chanteur et compositeur québécois. Après avoir enregistré avec Mitsou et Marianne, il se lance dans l'industrie en 1996 et connaît quelques succès comme « Tant que la musique sera bonne ». Alors qu'il travaille à MusiquePlus, il lance de nouveaux albums comme « Chansons sur les filles et les autoroutes » et « Daniel Boum ». Son dernier album, intitulé Cadavre exquis, a paru en 2006 ».


Alain Simard – Sous zéro

J’enchaîne avec Benoît Brisson. Aucun renseignement sur lui. Il est sûrement connu dans sa famille.

Benoît Brisson – Donne-moi ma chance

Avec Daniel Berthiaume nous abordons la musique « New Age ». Les seuls renseignements que je peux fournir se retrouvent à l’intérieur de la pochette du cd où l’on lit : « Daniel Berthiaume, compositeur polyvalent et multi-instrumentiste. Il est un pionnier de la musique instrumental et nouvel-âge. Sept fois nominé par l’Adisq et lauréat d’un Félix en 1992, ce créateur a fortement contribué à l’évolution de ce style musical en la rendant accessible à un large public. Sa musique est maintenant une référence dans le milieu. C’est une œuvre innovatrice dont l’impact demeure au fil des temps ».

Daniel Berthiaume – Rouge

Francis Bay, son nom me disait quelque chose. Tout à coup j’ai cliqué : Musique Plus. Francis a été animateur à Musique Plus. En cherchant sur le net je suis tombé sur son clip : « Love Speculations ». La pièce ne se retrouve pas sur son disque.

Francis Bay – La disclaimer song

Landriault roule sa bosse depuis les années 60. D’abord, je l’ai pris pour un rocker français. Laissons-le expliquer lui-même son cheminement : « J'ai débuté ma carrière en 1965 sous le pseudonyme d'André Pierre Nobert. C'était l'époque des boîtes à chansons et j'y ai fait les premières parties d'artistes tels que Pierre Létourneau, Claude Gauthier et Danielle Oddera. Pendant trois ans, j'ai roulé ma bosse un peu partout et j'ai même fait la Place des Nations lors de l'Expo 1967. À la fin des années 1960, je suis devenu papa et je me suis rangé suite à plusieurs pressions familiales.

En 1989, il y a eu les événements de la Polytechnique de Montréal et j'ai composé "Cette fin d'après-midi". C'est à ce moment que j'ai recommencé. Par la suite, j'ai remporté le concours Rock Star de la station radiophonique CHOM-FM et j'ai signé mon premier contrat de disque à 40 ans ! J'ai donc enregistré "De l'autre côté du miroir" en 1991 pour l'étiquette BGM et j'ai fait une tournée d'une quarantaine de villes du Québec. Celle-ci m'a écoeuré, je ne me sentais pas bien dans la peau d'un chanteur pop-rock.

En 1996, je prends un nouveau départ. J'ai décidé de me foutre complètement du milieu artistique et de chanter seulement ce que j'avais à dire. J'ai voulu libérer le cri de désespoir que des milliers de gens ne peuvent dire faute d'avoir le droit de parole. J'ai enregistré "La liberté ou la mort" en 2000 et "La rumeur de la foule" en 2001, ce dernier avec la complicité de Lise Grégoire.

Je chante simplement pour essayer de faire passer des émotions au gens et aussi pour recevoir les leurs. S'il n'y a pas cet échange, la chanson ne représente qu'un trip d'ego. La chanson, ce n'est pas seulement qu'un cheminement musical, c'est surtout un cheminement humain.

Plus aucun mur ne nous fera tourner le dos.

Landriault – Crétins

Place à Jocelyn Bigras (le frère de Dan?). Jocelyn a un site internet. Alors pour connaître son parcours, parcourez son site.

Jocelyn Bigras – Destination nulle part

Avec Michel De Montigny, on aborde de la grande musique et on a mis le paquet. Pochette triple avec livret de 13 pages, participation de Ginette Reno sur une des chansons et de Patrick Norman sur une autre. Sur 3 des pièces il est accompagné par l’Orchestre Symphonique de Québec avec un chœur gros comme ça. Il se permet de changer en français, anglais et italien.

Michel de Montigny - Quand tu m'aimes

Bifurquons vers la France où Fredo Boss tente de nous séduire. Voici ce que j’ai découvert sur ce chanteur : « Java et musette, voilà ce que nous propose Fredo Boss, cet auteur compositeur interprète du Maine-et-Loire. Fidèle gardien de la tradition populaire, Fredo nous fait découvrir des airs de ce petit coin de pays. « Impossibles romances », c’est également une voix un peu rauque… une poésie rappelant avec nostalgie le temps des Émile Vacher, Charles Peguri, Vaissade et bien d’autres. En cours de voyage, on y rencontre une argentine brune, Yvette, Mimi et un professeur ».

Fredo Boss – La java des matelassiers

Je termine avec Blankass. Wikipédia résume ainsi leur carrière : « Un groupe de rock français, mais avant tout un groupe de copains crée en 1990 par les frères Johan et Guillaume Ledoux et qui succède au groupe Zéro de conduite. Les musiciens de Blankass sont proches de leur public et partent fréquemment dans des tournées marathon ; leur musique, sans concession et pleine de revendications, leur vaut deux nominations aux victoires de la musique en 1997 et 1998 ».

Blankass – Anna

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

Aucun commentaire: