Le
gel, c’est la raison de mon absence prolongée.
J’étais gelé dans le vrai sens du terme comme tout le reste du Québec;
mon écran et mon clavier itou, vous pouvez me croire sur parabole. Je commence à dégeler si je me fis à ce qui
me sort du nez. Je ne suis pas un prince
sans rire en affirmant ça.
Alors
avant d’être victime d’agression textuelle et d’attaque verbale, je me
détrousse les manches et je sors de ma torpeur malgré que j’ai encore le cerveau
engourdi et que je ne sais plus par quel bout commencer. Si je compte bien, j’ai quitté le navire il y
a plus de 2 mois et reprendre le gouvernail ne m’excite pas vraiment. En y réfléchissant un peu, le gel est plutôt
une excuse pour justifier mon inaction.
J’oubliais ma frénésie incontrôlable à plonger allégremment dans la
lecture de romans policiers et de m’y vautrer pendant des heures.
Il y
aussi le fait que c’est plutôt tranquille côté recherche des petites galettes
noires. Depuis novembre, je n’ai à mon
actif qu’une visite à la première Foire du Disque de Québec et une autre chez
monsieur Mathieu.
D’abord
3 groupes québécois dont j’ignore totalement les origines. En 1967, sur étiquette Panorama, les
Manchilds interprètent, sur la face « A », une version de « To
Love Somebody » des Bee Gees que j’avais déjà mise sur mon blog en 2009 et
sur la face « B », la chanson « T’as pas raison », une
version, que je ne reconnais, pas composée par Spooner Oldham et Dan Penn.
En
1968, sur étiquette Visa, les Seeters sortaient leur unique 45 tours. En face « A », la chanson «C’était
toi », version de « Love Seems Doomed » du groupe psychédélique
américain The Blues Magoos. Les Blues
Magoos n’ont connu qu’un succès notable en 1966 avec leur hit « (We Ain’t
Got) Nothin’ Yet » avec une 5e position au Billboard. Sur la face « B », la chanson
« Je t’attends », une pièce originale de R. Grenier, probablement un
membre du groupe. Désolé pour la qualité
de ce disque.
Comme
troisième galette, un disque d’un groupe des années 70, 1973 pour être plus
précis. Deux pièces originales par le
groupe les Margeans sur l’étiquette Ciné.
Sur la face « A », les Margeans y vont de leur propre
composition « La femme du cinquième » et sur la face « B »,
la chanson «On est fait pour vivre ensemble », composition de François
Bégin (ex-Merseys) et Pierre Létourneau.
Plutôt
maigre comme ingrédients pour une bonne recette. J’ajouterai donc Opus 3 et leur chanson
«C’est beau chez nous », composition de Marcel Lefèbvre et Paul Baillargeon.
Et encore, Walter Hyatt, un chanteur américain reprenant le classique
« Que reste-t-il de nos amours » en français. Pis tiens, une autre épice, une chanson de
Lilah Levac qui remonte aussi loin que 1960, « Depuis que tu m’as
quittée », version de « Have You Ever Been Lonely? » de Teresa
Brewer, qui n’obtint qu’une misérable 84e position au Billboard en
1960. Vous trouvez que cela manque un
peu de goût, un peu d’Yvan Daniel et sa « Reine de mes nuits »,
version d’une chanson de la chanteuse anglaise Helen Shapiro, « Queen For
Tonight », chanson qui ne figure pas au Billboard mais fit le 33e
position des charts britanniques en 1962.
Malgré un certain succès dans son pays d’origine Helen Shapiro n’obtint
aucun succès aux U.S.A. Une seule de ses
chansons figure au Hot 100, « Walkin’ Back To Happiness » avec une
humiliante 100e place.
Je
vous mélange le tout et je vous sers un filet de sole et gobelet.
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques,
chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com
1 commentaire:
Heureux de vous savoir toujours aussi en verbe en 2014. J'aurais une petite demande spéciale pour la prochaine chronique, la chanson Cara Mia de Marc Bourret que vous aviez déjà proposée, mais c'est la chanson Marie Copain qu'on obtenait.
Merci de prendre le temps de partager votre passion.
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