Amusons-nous
à faire des phrases avec les notes de la gamme.
L’ami
Rémi Doré l’adoré fa dodo. Si sol facile
à cirer, sol l’a miré. Je vous laisse en
trouver d’autres.
Maintenant,
jouons au jeu de la plaque. Vous ne
connaissez pas ce jeu car, à ma connaissance, il n’y que ma femme et moi qui y
jouons. Comment joue-t-on à ce jeu? Ce n’est vraiment pas compliqué… J’ai crée ce jeu en roulant dans notre
voiture. Je filais sur la 20 il y a
quelques années quand une auto nous dépassa à une vitesse grand V. Sa plaque d’immatriculation portait la
combinaison de chiffres et de lettres suivantes : 100 ANS. Ce qui me fit dire à ma femme :
« Ce conducteur ne vivra pas 100 ans ». C’est alors que j’eus une idée. Je ne me souviens pas du numéro
d’immatriculation de la voiture suivante qui nous dépassa, supposons que
c’était 393 CTE. Je posais alors la
question suivante à ma femme : « Fais-moi un mot avec
CTE? ». Je pris la peine de
spécificer les règles suivantes : le mot devait débuter par la lettre
« C », la lettre « T » pouvait se retrouver n’importe où
dans le mot, mais le « E » devait être la dernière lettre de ce
mot. Pas plus compliqué que cela…
Je
venais d’inventer le jeu de la plaque.
Depuis ce temps, pratiquement à chaque sortie, quand une voiture nous
double ou que nous nous retrouvions derrière un véhicule à un feu rouge, un de
nous deux peut lancer sans avertissement : « Fais-moi un mot avec BST
ou EVX ou DDM ». Vous saisissez le
principe? Alors à vos plaques et jouez!
Mises au point
Suite
à mon dernier message j’ai reçu ces informations complémentaires sur certains
des artistes mentionnés. Ces
informations me sont gracieusement fournies par M. Robert Thérien.
Michèle Andray était née Andrée Daoust
en 1934 et était la fille du comédien et metteur en scène Julien Daoust, bien
connu dans les années 1920 et 1930.
C 'est son oncle Doris Lussier qui lui a conseillé de
prendre le nom de scène Michèle Andray.
Né
Pierre Thétrault à Montréal en 1937, il a été batteur dans des orchestre de
jazz dans les années 1950 avant de devenir chanteur sous le nom Pierre
D'Aragon. Il est ensuite devenu Buddy Hampton et fait paraître des albums de
musique de danse sociale.
Claire
Deval (née Thérèse Berthiaume en 1932) a remporté quelques concours d'amateurs
et est devenue la première artiste québécoise à signer avec Quality en 1951, l 'année où elle a
épousé le chef d'orchestre Marcel Lévèque (décédé en août 2012)
Jac
Darieux est né en 1941 et n'a, à ma connaissance, enregistré que de 1959 à
1961.
Louisette
Giroux n'a enregistré qu'un seul 45 tours paru en août 1960. Elle était de
Québec.
Les
Lapierre étaient bien deux frères prénommés Daniel et Jean.
Sur
«Ne ratez pas l'espion», il y a parmi les choristes deux débutants, étudiants à
l'École nationale de théâtre: Louise Forestier et Robert Charlebois.
Née
en 1946, Marie Josée est la fille de l'écrivain Yves Thériault qui avait épousé
Michelle Blanchet, soeur de Jacques. Marie Josée était donc la nièce de ce
dernier. Elle a présenté de nombreux spectacles avec son oncle au début des années
1970. Lorsque Blanchet est décédé en mai 1981, André Gagnon, pianiste et ami de
longue date de Blanchet (depuis l'époque de Les Bozos) a financé un album de
chanson de Blanchet interprétées par Marie Josée Thériault.
Gaby
était la femme de Lejeune.
Et
la musique dans tout cela? Nous y
sommes!
1er
juillet, fête de la Confédération ou du Canada, une semaine après celle du
Québec. Peut-on parler de suite dans les
idées? Je ne participe à aucune de ces
grandes manifestations. Comme tout était
fermé ce jour-là, nous nous sommes rabattus sur les ventes de garage. Là aussi ça aurait dû être fermé, because sur
les sept que nous avons visitées, nous avons fait chou blanc avec les six
premières. À la septième ma femme a
trouvé quelques petites bébelles pour nos petits-enfants et j’ai pu mettre la
main sur quatre cd (3 québécois et 1 suisse) pour 2,00$, parmi ceux-ci, un du
groupe les Dales Hawerchuk, flambant nu même pas déballé. Alors un peu de musique punk rock
québécoise : « Le reel du petit minou ».
Un
autre groupe rock québécois, La Loi des Cactus, formé en 2003 à Rosemère et qui
roule sa bosse depuis ce temps avec courage et abnégation (ça fait longtemps
que je voulais placer ce mot queque part).
En 2007, la chanson « Sans comment, ni pourquoi » connaît une
certaine popularité.
Claire
Vézina est
originaire de la ville de Québec. Pianiste
de formation, elle concocte quatre cd entre 1993 et 2008. « Cyber Neptune » est extrait du
disque du même nom. On peut qualifier
son genre de rock progressif.
Un
chanteur suisse romand avec un nom à coucher dehors, difficile à prononcer en
plus : K, connu dans sa famille sous le nom de Nicolas Michel. Son disque « L’amour dans le rue » reçoit
le prix Coup de cœur de l’Académie Charles-Cros en 2008. Pour votre plaisir, je vous propose
« L’émigré ».
J’avais
encore quelques 45 tours à riper, j’ai dû me fouetter pour le faire. Je deviens de plus en plus paresseux. Jeanie Bennett est une chanteuse américaine
qui apparaît à Paris en 1968 en très peu de temps elle réussit à se débrouiller
assez bien en français pour se voir offrir le rôle de la fille enceinte dans le
version française de « Hair » en 1969. Elle enregistre quelques 45 tours dont une
version française de la chanson « Chicago » de Graham Nash, ex-membre
du groupe anglais The Hollies, fort populaire du temps des Beatles, qui ne
souvient pas de leur chanson qui fait encore aujourd’hui le bonheur des
disco-mobiles : « Long Cool Woman In A Black Dress » (No 2 au
Billboard en 1972). La même année,
Graham Nash deviendra du trio mythique « Crosby, Stills & Nash »
qui deviendra quatuor un peu plus tard avec l’ajout d’un certain Neil Young,
chanteur folk canadien, le groupe s’appelera maintenant « Crosby, Stills,
Nash & Young » et leur inoubliable hit : « Woodstock »
(No 11 au Billboard en 1970). Une cure
d’amaigrissement réduit le groupe à « Crosby & Nash » en 1972 et
leur chanson « Immigration Man » connaît un modeste succès avec une 36e
place au Billboard en 1972.
Je
me suis un peu éloigné de Jeanie Bennett et de sa chanson « Pas trop
tôt »
Parmi
ces 45 tours, une curiosité pour ne pas dire une incongruité, Shirley Bassey en
duo avec Alain Delon sur « Thought I’d Ring You ». De Shirley Bassey en plus de ses mémorables
interprétations des chansons-thème de certains films de James Bond, je retiens
sa participation à une chanson du suisse Yello : « The Rhythm Divine ».
(à écouter très fort).
Une chanson de Carole Cloutier,
chanteuse native de Thedford-Mines, qui écrivait la plupart de ses
chansons : « Tout tombe à l’eau ».
Sylvie
Vartan n’a pas besoin de présentation, ex-femme de Johnny Hallyday, en 1978,
elle s’essaie au disco avec « Disco Queen » qui malgré son titre est
une version française de la chanson « Johnny, Johnny, Please Come
Home » de Claudja Barry. Elle
aurait dû conserver le titre original de cette chanson et le traduire en français
pour son Johnny : « Johnny, Johnny reviens à la maison ».
Sur
étiquette Trans-Canada, un chanteur au nom bizarre, Yankey et sa chanson
« Jamais dire non », j’ignore si c’est une version car je n’ai pu
déchiffrer le nom des compositeurs de la pièce, l’étiquette est trop usée.
Ce
sera tout pour cette fois, je manque de matériel et de temps. Je vous invite à vous mettre à table et
déguster ma dernière recette : un hamburger shakespearien, le big Macbeth,
relique moutarde.
P.S. :
Le comble de l’incompétence, c’est même en ne faisant rien, on le fait mal.
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques,
chialage, demandes spéciales et autres balivernes : flavoie63@gmail.com
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