jeudi 19 février 2009

Au début de mon blogue, parfois, je me permettais de déconner ou de partir sur une « shire ». À l’époque, j’avais plus de temps à le faire. Maintenant comme je suis moins collé à mon clavier, j’ai laissé tomber mes pitreries… et ça me manque. Parfois, j’essaie de me crinquer et partir sur une nouvelle virée… mais ça ne vient plus… Car faire le fou ça prend du temps et… c’est sérieux. Si je consacre moins de temps à mon blogue et à d’autres occupations sur mon ordi, je compense à m’adonnant à mon autre passion qui vient bien collée sur ma première : la lecture. J’ai plus de 100 livres de trop… ici je ne parle pas de mon poids (j’ai même maigri depuis le début de ma retraite), je vous cause de livres que j’ai à lire, accumulés au fil des années… surtout des romans policiers. Cette activité se fait au détriment de mes transferts de vinyles en mp3. Ce qui fait que, si la quantité de livres à lire diminue, celle de mes disques augmente. La pièce est jonchée de disques éparpillée sur des chaises, par terre, des étagères et autres supports.

Cette petite mise au point faite, la chose que je désire le moins négligée, c’est de partager ma musique. Puisque qu’on parle musique, en avant la musique. Je plonge la main dans la boîte à zizique, de laquelle tel un magicien je vous sors mes lapins.

Ignorant tout au sujet des Bab’s Boys, je me souviens même plus où j’ai dégoté leur chanson, j’ai trouvé dans « L’Encyclopédisque » la pochette d’un disque où cette chanson se retrouve. La chanson « Viens » est une autre version de « When » des Kalin Twins (No 5 au Billboard en 1958), déjà reprise par Gabriel Dala et mise sur ce blog récemment. Les Prophètes, un groupe québécois, en a fait une version également.

Les Bab’s Boys – Viens

Les Prophètes – Viens

Kalin Twins – When

Les Aristocrates, groupe formé en 1965 de trois ex-membres des Corvets, Julien Hébert (guitare), Pierre Pothier (guitare basse) et Yves Côté (batterie). En plus d'Alain Robert (guitare), Donald Bélanger (orgue et chant) et de Gilles Héroux (guitare). Il y a aussi Claude Michon (saxophone), qui fait également partie de ce groupe en 1965-1966. La formation se fait connaître surtout dans les salles de danse. Les Aristoscrates se produisent pendant un an et demi (1965-1966) dans une émission intitulée : Un..deux..trois..Aristos (CHLT-TV, télé 7 à Sherbrooke). En 1966, le groupe connaît son plus grand succès avec la chanson "Ton visage maquillé de joie". L'année suivante, le groupe change de nom pour celui des Aristos, et reprend quelques autres succès français, dont "Le monde est gris, le monde est bleu", et "Les fleurs de mandarine", avant de se dissoudre en 1968. (Source : Rétro Jeunesse 60)

Les Aristos – Pourquoi

Les Mystics n’ont de mystique que le nom qu’ils ont emprunté à la chanson « Mystic Eyes » du groupe mythique anglais « Them » d’où est émergé Van Morrison. Formé à Grand-Mère en 1966, les Mystics n’ont enregistré qu’un seul 45 tours où l’on retrouve la chanson, « Je me sens bien, je me sens mal », une version de la chanson « I Feel Good ( I Feel Bad), succès unique et mineure de « Lewis & Clarke Expedition » en 1967 (64e place au Billboard).

Les Mystics – Je ne sens bien, je me sens mal

Lewis & Clarke Expedition – I Feel Good (I Feel Bad)

Them – Mystic Eyes

Van Morrison – T.B. Sheet

Tout ce que je peux dire des Cordials, c’est qu’ils ont un seul 45 tours à leur actif, une version de « All Day And All Of The Day » des Kinks (7e place au Billboard en 1964).

Les Cordials – Viens plus près

The Kinks – All Day And All Of The Night

Les Loups Blancs, un groupe de jeunes Montréalais, formé de Paul Daraiche (guitare-solo) âgé de 18 ans, Bernard St-Onges (batterie) âgé de 19 ans, Yvon Gauthier (contrebasse) âgé de 21 ans et Maurice Bastien (guitare rythmique) âgé également de 21 ans. Tous les menbres du groupe possèdent une superbe voix savoureuse. Paul et Bernard comme solistes et les deux autres, Yvon et Maurice comme vocalistes. Il y a eu aussi Daniel Ledoux, qui a été au sein du groupe au départ.

Le groupe fait de la musique de danse dans les hôtels, ils parcourent plusieurs villes du Québec. Ils font l’ouverture de la discothèque Bo-Cave sur la Rive-Sud de Montréal et passe à Jeunesse d’aujourd’hui et autres émissions de télévision. Ils participent à la grande fête de St-Liboire en 1966, devant le premier ministre du Québec, Me Daniel Jonhson, comme invité d’honneur. Ils ont eu comme gérant Norman Richer et ensuite André Rodier. Marié à Denise Blouin depuis environ 2 mois Yvon Gauthier, quitte le groupe en 1967 et est remplacé par Jacques Tremblay 21 ans (bassiste) de l’ensemble les Fortiches. Il s’agissait de la première séparation et par le fait même du premier changement au sein de ce quatuor. (Source : Rétro Jeunesse 60).

Le groupe compte deux 45 tours mis sur le marché en 1967 et 1968, où il interprète des chansons originales.

Le Paul Daraiche mentionné plus haut est bien le Paul Daraiche, chanteur country bien connu au Québec.

Les Loups Blancs – Ce rire dans tes yeux

Le Chœur d’une Femme est un groupe originaire de Paris, France, rien de moins. Les membres du groupe ont un background musical intéressant ayant travaillé avec des artistes connus en France. Il se retrouve au Québec en 1966 où il enregistre leur unique 45 tours.

Le Chœur d’une Femme – Parle-lui

Heureux de tombée oblige, je m’arrête ici ce soir.


Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour Eiffel,

j'ai découvert ton site voici quelques semaines.

Quelle merveille et quelle mine d'or...

Merci à toi de nous faire profiter de ta passion.

Tony Mons-Belgique

Anonyme a dit...

In my opinion you are not right. I can prove it. Write to me in PM, we will talk.

Anonyme a dit...

This message, is matchless)))