J’ai gravé mon premier cd de mp3 en octobre 1999. Je me souviens que je possédais mon ordinateur était un Packard-Bell payé 3500,00$ avec un disque dur de 420 megs et un graveur 1X. Ça me prenait 45 minutes pour graver un disque. Les temps ont bien changé. Après ce premier disque j’en ai gravé 762 autres et je ne compte pas les 4000 et quelques longs-jeux et les centaines de 45 tours ou les centaines de cd achetés que j’ai convertis en mp3 pour lesgraver aussi sur cd, en plus de leur faire une niche sur des disques durs.
C’est bien beau avoir autant de musique, mais encore faut-il l’écouter! Je m’y consacre quand je le peux et dans le moment j’écoute le 435e : disque que j’ai gravé en mars 2008. J’ai un peu de retard à rattraper, s’pas? Sur ce cd on retrouve seulement des chansons extraitent de cd que j’avais achetés. Ce qui veut dire que je n’avais pas encore écouté au complet ces disques. J’avais mis certaines chansons sur mon blog pour vous les faire connaître après avoir écouté seulement quelques « bouttes » de tounes et celles qui me semblent intéressantes furent les heureuses élues. Et je procède toujours ainsi la plupart du temps.
Je vais donc puiser parmi ces cd pour vous faire connaître des artistes qui méritaient une meilleure écoute.
Commençons avec Ély qui ne se retrouve pas encore dans l’élite des artistes du Québec,malgré un disque bien fignolé mais ne comportant aucune chanson qui se démarque vraiment. Je lance un recherche sur Google pour en savoir un peu plus sur elle. D’abord, je ne trouve rien, comme c’est Marc-André Bourbonnais qui a composé toutes les musiques de l’album, je prends cette direction sans plus de succès, mais on mentionne que Sandrine Roy a écrit des textes sur ses musiques et j’avais remarqué qu’elle avait écrit les textes de quelques chansons pour le disque d’Ély. Je pitonne Sandrine Roy et Wikipédia m’apprend que c’est une parolière française et c’est en lisant sa bio que j’apprends qu’elle a collaboré avec des chanteurs québécois dont plusieurs ex-candidats de Star Académie québécois et Ély, de son vrai nom Élyane Breton a été candidate en 2005 de la version française de Star Academy où elle fit bonnefigure en se rendant jusqu’en demi-finale. Excusez ce long préambule pour vous présenter deux chansons d’Ély digne d’écoute : « Le temps » et « Il ne connaît pas ». Le disque était en vente à la FNAC, chez Virgin et ailleurs chez tout bon disquaire au Québec, I suppose.
Je n’effacerai pas le texte qui précède, mais suite à un autre coup de pioche dans la mine d’or googlienne, je découvre qu’Ély a une
page web.
Bon, le cas « Ély » est réglé.
Next!
Que gagnons-nous à écouter le disque « N’Être » de Serge Gagnon, que j’aime bien d’ailleurs? Il varie ses chansons : blues, rock, folk, ballade. Rien trouvé sur lui dans le net. J’ai beau décortiqué la pochette du disque : aucune crédit pour les chansons, je pense que c’est lui qui a écrit paroles et musique de ce disque. Aucun nom des musiciens ne me sont connus, ce qui n’enlève rien à leur talent évident. Le disque a été enregistré aux Studios HBB de Terrebonne. Il remercie plein de collaborateurs et sa famille « d’avoir fait de son rêve caressé depuis 10 ans une réalité splendide »
Je n’effacerai pas le texte qui précède. Je sais je me répète, mais sachez que je ne lâche jamais le morceau. Quand on lance une recherche avec Google, règle générale les résultats probants se retrouvent sur la première page. Ne nous gênons pas pour aller plus loin et visitant les pages 2, 3, 4 et plus loin. En écrivant « Serge Gagnon, N’Être et Spectacle », oups!, je tombe sur un article paru dans « La Revue de Cœur et d’Action » qui nous raconte entre autre :
« Le premier bébé à sortir des studios HBB est un album de Serge Gagnon, originaire de l’Estrie, intitulé «N’Être». «Serge est arrivé ici avec des compositions originales dont les textes m’interpellaient. Patrice et Éric Gosselin ont construit des arrangements pour habiller ses "tounes", puis on a enregistré. On s’est donc servi des talents de la région pour réaliser l’album», raconte Sylvain.
«N’Être» est un album aux accents folk-rock dont les chansons lancent de beaux messages positifs. «J’aime dire que c’est de la bonne musique qui s’écoute sans prétention», assure Sylvain.
Qui est Serge Gagnon?
«Je chante depuis que j’ai 12 ans, mais je me disais que ce n’était pas pour moi, je croyais que ce ne pouvait être que pour les autres. Mais il y a deux ans, j’ai pris conscience que la musique, c’était plus qu’important pour moi et que j’avais quelque chose à raconter», raconte l’auteur-compositeur-interprète. Déjà l’album tourne à la radio, et les ventes prennent de l’ampleur".
Justement j’ai acheté ce disque chez Musigo de Beauport dans le « rack » à 6 disques pour 5,00$ le 28 août 2008. Plus précis que ça tu meurs! Cette chaîne de magasins a fait faillite depuis quelques temps après. L’article date d’août 2005. Puis-je conclure que le disque est paru la même année? Oui, je le peux. Donnons à Serge Gagnon la chance de nous prouver son talent avec « Flambée », « Goodbye » (dans laquelle il chante le refrain « Na Na Na Hey Hey Hey Goodbye) et « Seul au monde ».
Je vous ai déjà causé brièvement de Gerry Joly en mars 2009. Un jour, je me retrouve devant un disque intitulé « Chansons comiques non-censurées » sans mention du ou des interprètes sur la pochette avant du disque. C’est à l’endos que je peux lire : « Chansons comiques par Gerry Joly ». Le disque contient 18 chansons où se cotoie chansons grivoises ou tout simplement comiques. Comme Gerry Joly ne mâche pas ses mots, je vous offre : « D’la gomme » et il rend hommage aux fonctionnaires dans « Employé du gouvernement ».
La belle Joanne Labelle est une chanteuse des années 90 que le succès a effleuré pendant quelques années, son premier disque se vendit à plus 50 000 exemplaires pour un disque d’or. Même si son deuxième fut mis en nomination au Gala de l’ADISQ, le succès commerical ne fut pas au rendez-vous. Malgré de bonnes critques son 3e disque, « L’autre chemin », enregistré en grande partie en France, est le dernier opus solo de Joanne en 1997. En 1998, Luc Plamondon la recrute pour remplacer Isabelle Boulay (je devrais recevoir son dernier disque en cadeau à Noël, si le Père Noël acquiesse à ma demande d’enfant sage) dans Starmania pour jouer le rôle de Marie-Jeanne. Malgré toutes les qualités qu’un disque peut avoir, qu’est-ce qui fait qu’il ne nous
accroche pas? Deux échantillons à vous mettre dans les oreilles : « Mais pas cette fois » et « Apprends-moi ».
Léandre, né Éthier (parent avec Yvon Éthier mieux connu comme Patrick Normand ???) a fait son nom avec son prénom : Léandre. De 1988 à 1996, une dizaine de ses chansons ont frayé dans les palmarès québécois et son plus grand succès fut « Goodbye my love » en 1991 (5e place), même si le titre est en anglais il chante en français. Sa discographie compte 3 disques sortis en 90, 95 et 99. Belle constance! Le succès l’ayant quitté, Léandre, comme d’autres chanteurs voulant donner un souffle nouveau à leur carrière, s’essaie dans le jazz et dans la langue de Shake And Spear. Lande nous jazze de : « Strange Eyes & Java Jive » et de « Every Reason To Be Blue ». Michael Bublé est-il en danger?
Parfois je me plais à déambuler dans les allées chez Zellers et immanquablement je bifurque toujours vers le département de musique. Je vous fais un aveu, je ny ’ai jamais quelqu’un acheter un disque, excepté moi, mais je ne pouvais me voir, y avait pas de miroir. C’est là qu’un jour, je me procurâtes (yeurk quel vilain verbe) deux disques des Légendaires. Feront-il partie de la légende un jour? Les Légendaires sont un de ces groupes qu’on nomme « cover bands », autrement on ne se complique pas la vie à composer des chansons quand il y en a tant qui ne demandent qu’à être reprises telles des fiancées abandonnées. Les musiciens des Légendaires conservent leur anonymat en cachant leur identité par des pochettes vierges, c’est leur choix, mais si mes oreilles me font fidèles je peux affirmer sans me tromper que les deux sexes sont représentés dans le groupe. En plus, ils chantent dans les trois langues « officieuses » : français, anglais et instrumental.
Sylvie Paquette peut entrer dans la catégorie des chanteuses rock avec son disque « Oser » paru en 1997.
Pour
suivre son parcours, faites un détour par le site
« Québec Info Musique".. Je me permets d’ « Oser » vous faire entendre deux pièces qui vous feront crier : « Donne-moi » et « Je te quitte ou je t’attens ».
En 1956, guitare en bandouillière, Paul Paulin quitte son petit village de Sainte-Irène en Gaspésie pour gagner la « grande ville » où il compte faire carrière. Il doit d’abord pratiquer plusieurs métiers avant de voir ses talents de guitariste reconnus qui le conduisent à se produire partout en province avec des groupes de musique populaire. Après son mariage, il met en veilleuse sa carrière artistique et c’est dans la soixantaine qu’il peut afin graver un premier disque : un mélange de blues, de rock, de country et de traditionnel québécois. Ses chansons sont fortement rehaussées de sauce humoristique qui me rappelle parfois Réal V. Benoit. Il ne faut jamais désespéré, Paul Paulin le prouve en chantant : « Le blues de ti-Paul » et « Les bibittes ».
Le trio RMD a lancé son pavé dans la mare musicale en 1994. Cinq des pièces ont gravi les échellons du palmarès québécois ce qui prouve qu’il a connu sa part de succès, parmi lesquelles « Charme de fée » qui culmina en 10e place et « Blonde d’une nuit » fit moins bien en « stallant » à la 39e position. Les origines du groupe restent lettres muettes pour le moment
Avec One Ton aurait pu un poids lourd dans le paysage musical mondial. Le groupe était à la base un trio (et quel trio) qui s’adjoingit d’autres excellents musiciens pour l’enregistrement de
leur seul et unique disque (et quel disque). Tout tournait autour de Byron Mikaloff, futur Lost Fingers, de Cristobal Tapia De Veer (futur Troublemakers), chilien, multi-instrumentiste et de la
chanteuse Zita (quelle chanteuse, quelle voix. C’est elle qui chante sur la pièce « Amalgame » des
Respectables. Pourquoi n’entendons-nous plus cette voix sublime?).
Malgré tous ces noms d’origine étrangère, nous avons affaire ici à un groupe de Québec. One Ton a fourbi ses armes pendant 4 ans avant d’accoucher de leur unique disque : « Abnormal Pleasure », voici ce qu’en disait la critique du journal Voir à la sortie du disque en 2002 :
« Premier album pour ce trio de Québec, tatoué du sceau indélébile de la pure pop. Légère, bien arrangée, souvent très sucrée, parfois insignifiante, la musique de One Ton n’aurait pas été reniée par Men Without Hats, période Pop Goes the World (Planet #9), voire par Aqua (Another Miracle). Mais cela est un brin réducteur. Avec ses avenues multiples, le groupe propose une visite encyclopédique qui transporte l’auditeur dans tous les détours du genre, du kitsch aux influences jazzy, des années 80 au son plus contemporain du nouveau millénaire, sans oublier les clins d’oil réussis au soul et au gospel. Avec Supersexworld, One Ton grave en outre une perle qui devrait nous hanter tout l’été durant. On ne parlera peut-être plus de la formation dans deux ans, ce type de musique ayant souvent le défaut de mal vieillir, mais pour le moment, à quoi bon bouder notre plaisir ». Le journal leur donnait la note 3.5 sur 5.
Leur super-hit fut « Supersexworld » fut leur chanson la plus forte à découvrir dans un de messages précédents. Le groupe reçut 2 nominations aux Juno Awards en 2003. « Another Miracle » sans avoir le potentiel de « Supersexworld » aurait dû connaître plus de succès et
« My Heart Belongs To Daddy (Lolita) » met en évidence la merveilleuse voix de Zita. C’est cette
même voix qu’on entend sur « Amalgame » des Respectables.
Si les deux autres membres se sont casés ailleurs, qu’en est-il de Zita?
Un article sur le site de MuchMusic résume adéquatement (en anglais)
l’histoire de One Ton/.
Morse Code, un autre groupe de la Vieille Capitale. Avant Morse Code, il y a vait eu les Maîtres formés en 1967. Le leader est Christian Simard, claviériste, qui avait fait partie des Pieds Nickelés (« Pourquoi je t’aime) et des Van’t Zell. Ces derniers n’ont pas enregistré de disque. Commentaire : Mes parents ont déjà hébergé un des membres des Van’t Zell. En 1969, les Maîtres méritent la confiance de la compagnie de disque RCA qui lui fait graver trois 45 tours sans grand succès, dont une version de « Sorry Suzanne » des Hollies (un hit mineur avec une 56e place au Billboard en 69). Le groupe accompagne d’autres artistes sur disque : Pierre Lalonde, Donal Lautrec et Jean Nichol.
En 1971, changement de cap, d’orientation et de nom, les Maîtres deviennent Mode Code Transmission. À l’avenir ils chanteront en anglais et RCA leur fait toujours confiance et voit en eux de futurs Guess Who. On sort leur premier microsillon qui puisse à tous les rateliers : progressif, cajun (Hunting And Laughing), rock (It’s Never Easy To Do) et même du gospel. En tout, une douzaine de pièces d’une longueur normale. Et c’est en 1971, que je découvre le groupe qui fait son apparition au Cercle Électrique où j’ai l’occasion de les entendre à tous les soirs durant leurs visites à cette salle de spectacle et de danse.
J’ignore si le disque s’est vendu à des dizaines de milliers d’exemplaires, mais une chose est sûre, ils ne seront pas un second Guess Who. RCA ne les lâche pas pour autant et ils s’attaquent à l’enregistrement de leur de duxième long-jeu qui sera double en plus en mis sur le marché en 1972. Sur ses 4 faces, on ne compte que 9 pièces, la plus courte dure 3 :23 minutes et la plus longue, plus de 9 :21 minutes. MCT donne libre cours à sa créativité tout au long de chaque pièce comme « Funky Alley » ou « Graveyard Of Man ». Une chance que j’avais ripé ce microsillon car je ne le retrouve plus parmi mes vieux vinyles. Disparu, où l’ai-je foutu? Ensuite?
Je clos le chapître de Morse Code ici… pour le moment. Je vous reparlerai d’eux plus tard, car il se fait tard et j’en vois plusieurs qui baillent dans nuit. Noël approche à grand-papa que je suis à deux reprises et que je serai à nouveau en avril. Après les deux fils de notre fils, nous aurons la première fille de notre fille. Qui dit Noël, dis chansons de No well.
Que je vous raconte : Il y a plusieurs années en cherchant des chansons de Noël sur le net, je suis tombé sur une version de « Rockin’ Around The Christmas Tree » par les Beatles. Après écoute de la pièce, je n’étais convaincu de vraiment être en présence des Beatles, la voix ressemblait beaucoup de celle de Paul McCartney. J’ai quand même conservé la chanson comme étant des Beatles.
Le 18 décembre 2006 ou quelques jours avant (est-ce important?) je suis au Pneu Canadien de Beauport, je me dirige d’un pas enneigé vers les décorations de Noël et je passe près d’un présentoir contenant des disques de… Noël (bien deviné). Je vérifie s’il ne s’y trouverait pas quelque chose ding-dong (cloches de Noël) d’intérêt. Tiens une pochette attire mon regard : « Xmas! The Beatmas » est inscrit dans le haut et tout en bas « Rubber Band ». Ça me rappelle les Beatles. Pour 5,00$, je considère que je n’ai rien à perdre et je l’achète. Rubber Band est un autre de ces nombreux « cover bands » spécialisé dans le répertoire des Beatles. Sur ce disque, ils nous concoctentent 12 classiques de Noël servis à la sauce Beatles et en écoutant leur version de « Rockin’ Around The Christmas Tree » avec un zeste de « I Saw Her Standing There », je reconnais celle que j’attribuais aux Beatles. Je complète le tout avec « I Saw Mommy Kissing Santa Claus » rehaussé d’un soupçon de « All My Loving ».
Pour trouver ces cadeaux de Noël, jouez à
PILE Ou
FACE.
Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca ou flavoie63@gmail.com