mercredi 11 mars 2009

Un p'tit tour en 45 tours

Petite incursion dimanche dernier au Marché aux Puces Jean-Talon. Je me dirige immédiatement vers la Bouquinerie (beaucoup de livres et beaucoup de disques). La section des 45 tours est occupée par deux hommes qui semblent comblés car ils puisent abondamment parmi les boîtes bourrées de galettes noires. En conversant avec eux, j’apprends que le plus vieux des deux possède un juke-box qu’il veut garnir. Entretemps, je fouille parmi les longs-jeux sans rien découvrir qui puisse titiller mon intérêt. Ils quittent enfin le coin. Je m’installe et commence le triage. La cueillette est plutôt maigre : deux 45 tours.

Avant de quitter, je décide d’aller faire une ronde dans un autre secteur, je m’arrête dans une boutique où se trouve une section cd à 50 cents : deux cd. Avant de sortir, je croise une table où se trouve plusieurs piles de 45 tours. La chance me sourit un peu plus : cinq autres 45 tours.

Je vous vide mon panier. Après la séparation de César et les Romains, leur chanteur, Dino L’Espérance entreprit une carrière solo. Sans avoir connu un succès à ébranler les murs du Colisée de Rome, il a quand même tiré son épingle du jeu jusqu’à sa mort en 2004 (cancer de la gorge).

Dino L’Espérance – 15 enfants

Il existe trois groupes portant le nom de Copains. Un français, un montréalais et un québécois. J’ai déjà mis en ligne, « Infidèldes » des Copains français, « Le chat » des Copains de Montréal, il ne manque que les Copains de Québec. Ces Copains nous font leur version de « Harbor Lights », chanson américaine dont plusieurs versions instrumentales obtinrent un grand succès au pays de l’oncle Sam en grimpant assez haut les échelons du Billboard en 1950. Ici, les Copains reprennent la version des Platters de 1960.

Les Copains – Oh! Mélodie d’amour

Sammy Kay Orchestra - Harbor Lights (1er place en 1950)

Guy Lombardo & His Royal Canadians - Harbor Lights (2e place en 1950)

Ray Anthony – Harbor Lights (4e place en 1950)

The Platters - Harbor Lights (8e place en 1960)

Guy Roger est un autre de ces chanteurs de charme du début des années 60.

Guy Roger – Ninon

Rien trouvé de remarquable sur Normand Fréchette, sinon qu’il a enregistré une dizaine de 45 tours.

Normand Fréchette – Une fille me sourit (1964)

Cette chanson est une version d’un chanson de Paul Anka, « I Love You, Baby » qui ne put faire mieux qu’une 97e position au Billboard.

Paul Anka – I Love You, Baby

Donald Lautrec a touché d’abord à l’acrobatie avant de plonger dans la chanson. Pour en savoir plus sur lui, consultez Québec Info Musique

Donald Lautrec nous chante qu’il est « Un petit peu trop tard », version d’une chanson de Wayne Fontana & the Mindbenders.

Donald Lautrec – Un petit peu trop tard

Wayne Fontane & the Mindbenders – Just A Little Bit Too Late

Les Mykels sont un des rares groupes québécois à avoir pu sortir un microsillon. En 1966, j’ai séjourné pendant quelques temps à Montréal et je me souviens d’avoir vu les Mykels en spectacle dans une discothèque sur la rue Beaubien. Ils nous chantent une version d’un classique du blues « Nobody Knows You When You’re Down And Out » enregistrée une première fois en 1923 par la grande Bessie Smith. Cette chanson apparaît une seule fois au Billboard grâce à Nina Simone avec une misérable 93e place au Billboard en 1960.

Les Mykels – Le millionaire

Bessie Smith - Nobody Knows You When You’re Down And Out

Nina Simone - Nobody Knows You When You’re Down And Out

Je pourrai vous envoyer quelques dizaines de versions de cette chanson, je me contenterai de celle de Popa Chubby.

Popa Chubby - Nobody Knows You When You’re Down And Out

Même la première Dame de France, Carla Bruni-Zirconzi, pour ne pas la nommer, en fait une bonne couverture en spectacle.

Je connaissais Winston McQuade, l’animateur, père d’Antilope McQuade… Non??? Gazelle, alors? Non??? Pénélope McQuade? Ah oui! L’abimatrice de « Salut Bonjour Week-end ». Pour quelques obscurs raisons, Winston a quitté le merveilleux monde de l’ennimation pour celui du bazar des beaux-arts, sans avoir fait un bien p’tit détour vers la chanson avec une composition de Guy Trépanier, « Salut le monde » parue sur étiquette Solo, la face B est la version instrumentale de la chanson, sous la direction musicale de François Cousineau, le tout produit pour François Reny.

Winston McQuade – Salut le monde

Cliff Richard fut la réponse britannique à Elvis Presley. Sa carrière s’étend sur 6 décennies. Depuis 1958, il a enregistré au moins un microsillon ou un cd presqu’à chaque année et certaines jusqu’à 4 longs-jeux, soit plus de 90 disques entre 1958 et 2007. Pour plus d’informations, visitez Wikipédia. Je possède près de 450 chansons de ce chanteur. S’il est une idole consacrée dans son pays, ce fut loin d’être le cas pour les U.S.A., même si certaines de ces chansons y sont devenues de bons succès. J’ai appris aussi que Cliff Richard serait le 4e plus grand vendeur de disques de la planète et le premier en Angleterre.

Cliff Richard – A Little In Love (No 17 en 1980 au Billboard)

Cliff Richard – Devil Woman (No 6 en 1976 au Billboard)

Cliff Richard – We Don’t Talk Anymore (No 7 en 1979 au Billboard)

Si j’en suis venu à vous parler de lui, c’est que je viens de découvrir un 45 tours où il chante en français.

Cliff Richard – J’attendrai

Depuis quelques semaines, Apple a mis en ondes un commercial pour promouvoir leur iPod Touch. La chanson accompagnant ce commercial m’a immédiatement accroché l’oreille et après une courte recherche sur le Web, j’ai pû me la procurer.

Franz Ferdinand – No You Girls

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca

1 commentaire:

bedetje a dit...

Nobody knows you when you're down and out. A great song and for a lot of people so true.
Miss B