lundi 3 février 2014

Je dégèle lentement

Le gel, c’est la raison de mon absence prolongée.  J’étais gelé dans le vrai sens du terme comme tout le reste du Québec; mon écran et mon clavier itou, vous pouvez me croire sur parabole.  Je commence à dégeler si je me fis à ce qui me sort du nez.  Je ne suis pas un prince sans rire en affirmant ça.

Alors avant d’être victime d’agression textuelle et d’attaque verbale, je me détrousse les manches et je sors de ma torpeur malgré que j’ai encore le cerveau engourdi et que je ne sais plus par quel bout commencer.  Si je compte bien, j’ai quitté le navire il y a plus de 2 mois et reprendre le gouvernail ne m’excite pas vraiment.  En y réfléchissant un peu, le gel est plutôt une excuse pour justifier mon inaction.  J’oubliais ma frénésie incontrôlable à plonger allégremment dans la lecture de romans policiers et de m’y vautrer pendant des heures.

Il y aussi le fait que c’est plutôt tranquille côté recherche des petites galettes noires.  Depuis novembre, je n’ai à mon actif qu’une visite à la première Foire du Disque de Québec et une autre chez monsieur Mathieu.

D’abord 3 groupes québécois dont j’ignore totalement les origines.  En 1967, sur étiquette Panorama, les Manchilds interprètent, sur la face « A », une version de « To Love Somebody » des Bee Gees que j’avais déjà mise sur mon blog en 2009 et sur la face « B », la chanson « T’as pas raison », une version, que je ne reconnais, pas composée par Spooner Oldham et Dan Penn.  

En 1968, sur étiquette Visa, les Seeters sortaient leur unique 45 tours.  En face « A », la chanson «C’était toi », version de « Love Seems Doomed » du groupe psychédélique américain The Blues Magoos.   Les Blues Magoos n’ont connu qu’un succès notable en 1966 avec leur hit « (We Ain’t Got) Nothin’ Yet » avec une 5e position au Billboard.  Sur la face « B », la chanson « Je t’attends », une pièce originale de R. Grenier, probablement un membre du groupe.  Désolé pour la qualité de ce disque.

Comme troisième galette, un disque d’un groupe des années 70, 1973 pour être plus précis.  Deux pièces originales par le groupe les Margeans sur l’étiquette Ciné.  Sur la face « A », les Margeans y vont de leur propre composition « La femme du cinquième » et sur la face « B », la chanson «On est fait pour vivre ensemble », composition de François Bégin (ex-Merseys) et Pierre Létourneau.

Plutôt maigre comme ingrédients pour une bonne recette.  J’ajouterai donc Opus 3 et leur chanson «C’est beau chez nous », composition de Marcel Lefèbvre et Paul Baillargeon. Et encore, Walter Hyatt, un chanteur américain reprenant le classique « Que reste-t-il de nos amours » en français.  Pis tiens, une autre épice, une chanson de Lilah Levac qui remonte aussi loin que 1960, « Depuis que tu m’as quittée », version de « Have You Ever Been Lonely? » de Teresa Brewer, qui n’obtint qu’une misérable 84e position au Billboard en 1960.  Vous trouvez que cela manque un peu de goût, un peu d’Yvan Daniel et sa « Reine de mes nuits », version d’une chanson de la chanteuse anglaise Helen Shapiro, « Queen For Tonight », chanson qui ne figure pas au Billboard mais fit le 33e position des charts britanniques en 1962.  Malgré un certain succès dans son pays d’origine Helen Shapiro n’obtint aucun succès aux U.S.A.  Une seule de ses chansons figure au Hot 100, « Walkin’ Back To Happiness » avec une humiliante 100e place.

Je vous mélange le tout et je vous sers un filet de sole et gobelet.

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