vendredi 30 novembre 2007

Soupe du jour no 7

Après le copieux repas servi hier et la nuit mouvementée du chef,il n'a pu résister au plat de résistance, vous vous contenterez aujourd’hui d’un bouillon léger, tranquille, qui nous vient de France.

Soupe du jour – Le bouillon à Zoé


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jeudi 29 novembre 2007

Pour truckers seulement

Le chef est dans ses beaux jours aujourd’hui. Il est de Ford bonne Hummer. Il vient de « trucker » sa vieille minoune Ford T hantée pour quelque chose de plus heavydent : un Hummer full équipe d'accessoires hétérotiques (des jeunes minounes). Il est à ses chaudrons depuis les petites petites heures du matin, tout est fin près pour le dîner. Il vous offre pour un prix de riz zoire, non seulement une soupe du jour, mais un repas complet, cravate et chemise. Un lunch pour les fortes constipations des camionneurs. Un repas pas calorifique du tout!

Il vous propose une soupe aux poids lourds suivie d’un bon steak de lard abstrait pour terminer avec un mille-feuille bas dit Johnney d’une coulisse de fraises à la feuille 334. Pour accompagner le tout dans vos entrailles et béni, un drink-drink très le fun cellulaire : un café baleine (corsé), un Pepsi Disette ou encore pour un prix déridoire mes vieux, un bouteille de vin maison va sortir d’ici ben saoul. Bonne nappe petits!


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mercredi 28 novembre 2007

Soupe du jour 5

Vite! Vite! Ne nous impatientons pas. Je sais qu’il commence à se faire tard. Vous vous dites que la soupe sera froide. Ne vous inquiétez pas, je dépose la chaudronnée sur le feu. Sortez votre bol, vos ustensensibles, un croûton sec et je vous sers vidéotron illico un soupe bien crockante.

La soupe du jour no 5 – La crème de fous enchaînés

mardi 27 novembre 2007

4e soupe du jour


Les soupes que je vous dégustez depuis quelques jours ont parfois un goût connu. C’est voulu, puisqu’alors je vous sers une recette concoctée par un grand chef mais mitonnée par un autre. Il existe autant de soupe aux légumes qu’il y a de chefs. Les ingrédients sont les mêmes mais ils n’ont pas tous les mêmes goûts, l’ajout d’une épice exotique, un changement de bouillon modifient le produit final. « Ceci étant dit » comme le répète souvent Daniel Peinard durant son émission « Du cœur au ventre », vous retrouvez devant vous ce soir :

La soupe aux légumes australienne


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Les Volailles Vagabondes

J’installe la deuxième bobine des Yardbirds sur mon vieux projecteur 8mm. Sur la première bobine, je me suis attardé longuement au sort de leur premier guitariste Anthony « Top » Topham. Je reprends le cours de l’histoire à son départ.

Ainsi les Yardbirds se retrouvent le bec à l’eau pour une première fois. Ayant un contrat en poche comme groupe vedette au Crawdaddy, ils doivent se retourner assez rapidement afin de trouver un substitut. Ce serait Keith

Relf qui aurait introduit le nouveau guitariste qui avait fréquenté le même collège que lui. C’est ainsi qu’Eric Clapton se joignit au groupe. Clapton, 18 ans, est le fils naturel d’un soldat canadien et d’une jeune mère anglaise de 16 ans.


Le groupe s’établit rapidement une réputation de bêtes de scène près de la clientèle du Club grâce à leurs prestations énergiques. Pour répondre à la demande croissante, ils doivent rapidement partir en tournée. En mai 64, un premier 45 tours est mis sur le marché : « I Wish You Would », pièce d’un bluesman américain, Billy Boy Arnold, le même disque sort aux U.S.A. en août. Il passa incognito sur la plupart des ondes radio. Ils récidivent dès octobre avec « Good Morning Little Schoolgirl », classique blues de Sonny Boy Williamson, reprise par tout bluesman qui se respectait, qui connût un succès discret près des Britanniques (44e position), mais ne suscita aucun intérêt in América.

(Il existe un enregistrement, datant du 8 décembre 1963, où les Yardbirds accompagnent Sonny Boy Williamson au Crawdaddy. Le disque ne fut mis en marché qu’en 1965, année de la mort de Sonny Boy. )


Conscients de leur potentiel, les membres auraient bien aimé faire meilleure figure commercialement. Un certain Graham Gouldman, membre des Mockingbirds et futur 10cc, leur proposa une pièce, « For Your Love » que Colombia Records venait de refuser pour le premier enregistrement de son groupe. La pièce plût au groupe qui accepta d’en faire la face A de leur 3e 45 tours malgré la réticence de Clapton qui la trouvait trop « poppy ». La chanson sortit en mars 65 en GB et le mois suivant aux USA. La suite est passée à l’histoire. Les Yardbirds venaient de décrocher la timbale comme le dirait mon beau-frère français. La pièce se retrouva en 3e position des charts anglaises et culmina à la 6e du Billboard américain.

Les Volailles flottaient sur un nuage mes cocos, et autant battre le frère pendant qu’il est chaud. On demande à Gouldman une deuxième composition originale. Clapton n’étant pas assez chaud pour se faire à l’idée que le groupe délaissait un peu trop allègrement le blues, ramassa sa blouse et claqua la porte du poulailler et s’en alla picocher son manche avec John Mayall.

Voilà ti-pas que nos poulettes se retrouvent sans coq pour une deuxième fois en 2 ans. Le groupe connaissait Jimmy Page à qui on avait déjà offert un poste de 2e guitariste pendant le séjour de Clapton. Page refusa, il ne voulait pas porter ombrage à son ami Eric. Clapton partit, on revint à la charge en essayant de convaincre Jimmy d’occuper le poste devenu vacant. Page déclina l’offre une deuxième fois.

À seulement 21 ans, la réputation de Jimmy Page n’était plus à faire déjà en 1965. Page était un artiste de studio très recherché autant en Angleterre qu’en France (en passant la guitare sur la « Poupée qui fait non » de Michel Polnareff, c’est lui. Johnny Halliday a eu recours à ses services, Françoise Hardy également). Jimmy avait contracté une monucléose infectueuse en 1962-63, il craignait pour sa santé et préférait se consacrer uniquement au travail en studio qui le faisait très bien vivre et moins épuisant pour sa santé chancelante.

Abrévisons… abregeons. Jimmy Page laissa donc passer son tour, mais proposa un autre de ses amis : Jeff Beck. Avec la plaie béante laissée par Clapton, on avait trouvé quelqu’un pour « becker » bobo. Dès son arrivée au sein du groupe, Beck imposa d’emblée son style axé vers un rock plus éclaté expérimentant les possibilités de sa guitare, soit avec la distortion, le feedback ou le fuzz. Il fut déclaré guitariste No 1 par le magazine « Beat » en 1966 et plus tard le grand Jimi Hendrix affirmera s’être inspiré du jeu de Jeff Beck pour peaufiner le sien.

De retour en studio, on enregistre la nouvelle pièce de Gouldman : « Heart Full Of Soul » qui fit son apparition en juin 1965. Elle eut encore plus de succès que For Your Love puisqu’elle grimpa jusqu’en 2e position du palmarès anglais et en 9e au Bilboard. Même si cette pièce voguait encore en haut des charts, dès la fin du mois de juin on sort (seulement en Angleterre) « Evil Hearted You » toujours de Gouldman et là encore c’est le succès : une enviable 3e place. En octobre 65, « I’m A Man », compo de Bo Diddley, est lancé aux USA seulement et culmine sur la 17e marche du Billboard. En février 66, avec l’apparation de « Shapes Of Things », nous assistons à la première tentative d’une pièce originale du groupe. Toute la bande participe à cette composition excepté Beck, sans doute trop occupé à fignoler son jeu de doigts. Le succès sourit également à cette chanson, 3e échelon en Angleterre et 13e aux USA. Ce morceau est considéré par les grands exégètes de la musique contemporaine comme étant la première pièce psychédélique. Je veux bien les croire.

Popularité obligeant, les tournées se multiplient en 1965-66 tant en Europe qu’en Amérique. Ce va-et-vient incessant et lassant amène le bassiste Paul Samwell-Smith à l’épuisement, il quitte le groupe. Il deviendra par la suite un producteur très important. Le pattern se répète une autre fois, le premier nom qui revient sur la liste des remplaçants est encore Jimmy Page. Comme on dit : « Jamais deux sans trois ». On offre donc le poste de bassiste à Jimmy Page (ce qu’on pourrait considérer comme une démotion dans son cas). Cette fois-çi, Jimmy se laisse tenter par l’aventure qui accepte sans rechigner de s’occuper de la 4 cordes abandonnée par Paul. Assez rapidement, on se rend compte que Page, même s’il accomplit un boulot impeccable, n’est pas à sa place. À l’avenir, Chris Dreja tiendra la basse et Jimmy est promu non pas guitariste rythmique, mais second guitariste du groupe. Une autre version des faits serait que Jimmy Page joua de la basse le temps que Chris Dreja maîtrise parfaitement cet instrument. Peu m’importe!

La dualité des deux guitaristes ne durera pas longtemps. Concrètement sur disque, il existe 3 morceaux seulement où Jeff et Jimmy « s’affrontent ».

En mai 66 en Albion et en juin du côté de l’oncle Sam, « Over Under Sideways Down », autre pièce du groupe au complet cette fois, se glissera lentement jusqu’àu 10e étage (GB) et 13e (USA) et sera aussi, déjà, leur dernier succès notable. La pièce suivante peut-être considérée comme un échec : « Happening Ten Years Time Ago » (une autre originale). Elle eut une plus grande répercussion aux USA (30e place) qu’en Angleterre (43e). C’est le seul 45 tours où on peut entendre Jeff Beff et Jimmy Page s’échanger des riffs et la basse est confié à un certain John Paul Jones (pourquoi??? Mystère et bumble-gum). Subséquemment, cette chanson sera votée 3e meilleure pièce psychédélique dans le « Record Collector’s 100 Greatest Psychedelic Records ». Rien de moins moumin!

En octobre 66, durant sa tournée américaine, le malheur frappe à nouveau le groupe. Jeff Beck, pour des raisons de santé, disent certains et pour foutu dehors disent d’autres, ne fait plus partie du groupe. Nébulosité variable sur ces évènements. Jimmy Page assumera à l’avenir son travail de soliste en solo. C’est avec le départ de Beck que le déclin de l’empire yardbirdien s’enclencha. Malgré cela, Page sut s’imposer par son style personnel, c’est à l’intérieur des Yardbirds qu’il commença à utiliser un archet sur les cordes de sa guitare, il aimait également faire usage de la pédale wah-wah et il fait montrer de sa virtuosité sur une pièce comme « White Summer ». Dès 1967, la compagnie de disque mit de la pression sur le groupe afin qu’il retrouve le chemin du succès. Des problèmes de drogue commencèrent à miner le groupe également. Comme il était plus en demande aux Etats-Unis, ils s’y retrouvèrent pour une autre tournée où leurs spectacles se révèlaient de plus en plus « heavy » et ils décevaient leur public en interprétant que rarement leurs grands succès.

Leur simple « Little Games » (avril 67) n’apparaît même pas sur les charts anglaises et ne fit qu’une 51e position sur le Billboard. Chris Dreja et Jim McCarty ne jouèrent pas sur cette pièce, signe que le groupe s’effritait de plus en plus. Aux USA, on sortit un autre 45 tours en juillet 67 : « Ha Ha Said The Clown » qui grimpa jusqu’en 45e place. La même pièce connu le succès en Angleterre, mais interprétée par Manfred Mann (visionnez le clip sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=I4b2KuB1VsU. Vive Jeunesse d'Aujourd'hui). Toujours aux USA, en octobre 67, « Ten Little Indians » s’introduisit de peine et de misère pendant 2 courtes semaines en 96e position. Une dernière tentative fut faite en mars 68 avec « Good Night Sweet Josephine », la sortie du disque fut annulée en GB, mais n’apparut même pas de Hot 100 du Billboard s’accrochant à une minable 127e place.

Le 7 juin 1968, les Yardbirds connurent leur chant du coq final au Luton Technical College in Bedfordshire. Les divergences musicales de Relf et McCarty qui voulaient s’orienter vers un son folk et Jimmy Page qui désirait un son encore plus heavy firent que le groupe se « débanda ».

Mais Page ne voulait pas lâcher le morceau, comme une tournée était prévue en Scandinavie, il s’attaqua à la tâche de reformer le groupe. Il offrit le poste de chanteur à Terry Reid (The Driver) qui refusa, mais il suggéra le nom de Robert Plant, qui lui, proposa un de ses amis d’enfance, John Bonham, comme batteur. Chris Dreja qui venait de troquer sa basse pour un appareil photo n’était plus partant. Jimmy se tourna vers John Paul Jones, claviériste et bassiste pour compléter le nouveau « staff ». Il modifia le nom de Yardbirds en New Yardbirds. La tournée eut lieu. Imaginez la surprise des spectateurs quand le groupe montait sur scène. C’est durant cette tournée, à la suggestion de Keith Moon, batteur des Who, que le groupe prit le nom de « Lead Zeppelin » pour se convertir en « Led Zeppelin ».

Led Zeppelin, un autre groupe qui laissera une marque indélibile dans le monde du rock. Comme le dit la formule consacrée : Ceci est une autre histoire, sur laquelle je ne projette pas d’élaborer prochainement.


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lundi 26 novembre 2007

Soupe "Celebration"

Service un peu tardif pour ma soupe du jour. Je vous la présente assaisonnée de disco dans un plat islandais.

La soupe du jour no 4 – La soupe « Celebration »


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dimanche 25 novembre 2007

À la Tim Motton

Juste une soupe peut être lassant parfois, alors pourquoi pas un trio à la Tim Motton aujourd’hui. D’abord une bonne crème de Gros Poli Perdue dans le Temps, suivie de votre beignet favori accompagné d’un café déca…piteux.

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samedi 24 novembre 2007

Soupe d'O

Tout le monde à table c’est l’heure de la soupe! Nectar des dieux à servir en silence, déguster lentement à petites lampées, laisser lentement se dégourdir vos papilles gustatives.

La soupe du jour No 2 – La soupe d’O

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La soupe du jour

À partir de toute suite, je vous proposerai à tous les jours (enfin j’espère avoir le temps), une pièce, un morceau, une chanson que je vous servirai comme une soupe du jour. Elle sera devant vous, répandant son fumet inconnu car sa composition vous sera cachée. Pour la découvrir vous devrez vous la faire livrer à domicile au coût symbolique de 0,00$, pourboire compris.

Une fois servie, il ne vous restera qu’à ouvrir la casserole, vous la verser dans un bol et la déguster pour en apprécier ou non sa saveur ou son insipidité. Selon la disponibilité ou l’humeur du chef, elle pourra être accompagnée d’une salade, d’un mets principal, d’un dessert et d’un café.

« Garçon au service! »



La soupe du jour No 1 – Soupe bigisse

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jeudi 22 novembre 2007

De tout et moins que rien

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il tempête, mon refuge est toujours là pour m’accueillir. Mon ordinateur m’attend toujours à écran ouvert (y a pas d’bras).

Avant la famille Dion (oui, oui, celle à Céline), il y a eu la famille Brassard. Que dire de la famille Brassard? Hein? Ah! La famille Brassard. Quelle famille! En connaissez-vous beaucoup vous de familles Brassard? Moi j’en connaissais deux… Maintenant je suis rendu à trois. Je pourrais vous en parler longuement de la famille Brassard… Je pourrais vous rénumérer leurs noms, leurs âges, leurs sexes… si j’avais trouvé ces informations quelque part. Contrairement à la famille Dion, elle se fait discrète la famille Brassard depuis les années 60-70, j’ai beau regardé tout autour de moi, pis je ne les vois pas à l’ombre de l’horizon de mon salon.

Tout ce que je possède c’est cette pochette, plutôt maigre comme renseignement. Pis si je prends mes dix doigts de main et j’ajoute trois orteils de pied je compte 13 frimousses là-dessus. Comme le dirait chose là là, j’oublie son m… nom : « Ça fait du monde à messe ». Ça mobilise un McDo à eux tousseux.

Coudon’, où sont les garçons? Si mes yeux voient bien ce qu’ils ne voient pas, y’en a pas… Je suis certain que ce qu’on prend pour un ti-gars en bas à gauche c’est une fille déguisée en garçon pour faire dix versions. Parce que si c’est vraiment le seul unique garçon dans le troupeau, il doit s’ennnuyer de son père.

Pis justement. Où qu’il ai papa? Où qu’elle est maman? Ça je peux le deviner. Avec la trallée d’enfants qu’ils ont, y sortent pas souvent de la chambre à coucher, onze con prend!

Mais y font pas juste les belles et le beau devant le kodak les ti-Brassard… y chantent des tounes en plusse. Des tounes toute en français d’auteurs français de France… Font pas confiance à nos auteurs québécois, les Brassard? Oui, pis non! Because il y a quatre des dix chansons qui ont été écrites par une québécoise, paroles et zizique. Elle s’appelle Charlotte… Brassard… Cé qui Charlotte? La plusse vieille? La plusse jeune? La plusse belle? La plusse lette? La pluss bôlée? La mére? Je brûle de la saouère.

Bon assez placoter. En rangée la p’tite famille, pis chantez maintenant.

La famille Brassard – Fais comme si (compo de Charlotte)

La famille Brassard – Funiculi funicula (C’est Ginette qui chante, on en connaît maintenant deux)

La famille Brassard – La ballade des baladins (Bécaud)

La famille Brassard – La marche des jeunes (Trenet)

La famille Brassard – Jusqu’à demain (Une autre de Charlotte)

Et tant qu’à faire dans la Charlotte, je vous en présente une autre. Charlotte Durand. Belle petite medame avec son monsieur? Ensemble, ils font un beau p’tit couple. Mari et femme. Elle, québécoise pure bas d’laine… Charlotte Hovington de son vrai nom, native de Sacré-Cœur en banlieue de Tadoussac… Lui, Jean Durand, français de naissance, ne fout de quel coin.

Je me vous pose la question. Pourqoi associe-t-on un couple de danseurs à un disque? Aujourd’hui avec les DVD, je comprendais, mais en 1960 et quelques, même en regardant avec un microscope dans les sillons du microsillon, Charlotte et Jean devaient être durs à repérer.

La réponse se trouve au dos du disque : « Enfin l’intérêt d’une telle initiative nous paraît évident et il est heureux que des experts avertis, des spécialistes compétents de la réputation de Charlotte et Jean Durand, aient pensé à traduire en une réalité tangible, un projet qui leur était cher et qu’ils caressaient depuis longtemps. Le disque « Les rythmes favoris de Charlotte et Jean Durand » est né. Nous sommes heureux de saluer avec joie sa venue et de lui souhaiter bonne chance et longue vie! » Citation de : Manuel Maître, chroniqueur de disques à La Patrie du Dimanche.

Leur vœu est exhaussé because je viens de l’acheter (25 cents au Comptoir Emmaus) en 2007 plus 40 ans après sa sortie. La musique a été confiée aux bons soins de Paul Beauregard et son orquesse. Parlons-en de Paul Beauregard… pis non j’vous en parlerai pas.

Mais il y a une autre raison à mon achat. Figurez-vous que quand que que… figurez quand que que j’ai vu ce disque au Village des Labeurs, des souvenirs antédiluviens ont rejailli dedans mon cortex. Pour faire une histoire courte, je suis sorti avec la sœur de Charlotte pendant quelques temps dans mon jeune temps il y a de cela bien longtemps. Pis figurez-vous madame Chose, que Jean Durand était déjà marié en France, il était donc bigamer, autrement dit il jouait deux games à la fois. J’en dis pas plusse vous savez comme je déteste les langues sales.

Alors vous êtes prêt? Tout le monde en place pour un fox-trot.

Paul Beauregard & son orchestre – There’s A Small Hotel

Personne ne bouge, nous enchaînons avec un beau tango à go-go.

Paul Beauregard & son orchestre – Orchids In The Moonlight
J’en fais pas jouer plus, yé 3 heures on farme!

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lundi 19 novembre 2007

D'autres simples mélodies

La semaine dernière j’ai achetée la compilation « Une simple mélodie » dont je vous ai causée. Règle générale, dès que j’arrive avec mes achats de cd à mon poste de travail, je les convertis le plus tôt possible en mp3, ensuite je les joins à mon prochain projet de gravure. J’ai donc introduit le premier cd dans mon lecteur (souvenez-vous qu’elle comprend 10 cd) et ouvert Media Player pour commencer l’extraction. Chose qui se fit sans problème. Ensuite je vérifie si l’extraction a bien fonctionné en écoutant quelques bouts de chansons au hasard. Sur la 9e pièce j’ai ressenti un malaise auditif, je me suis attardé plus longuement à l’écoute. Effectivement, il y avait un problème, on aurait dit que la chanson était déphasée.

J’ai poursuivi ma vérification. Comble de malheur plusieurs chansons avaient le même problème. Devant cela, j’ai testé un à un les 9 disques suivants. Je fus étonné de constater que près de 100 pièces avait le même trouble. Je continuai quand même mon extraction, en gardant à mon esprit que dès lundi matin (12 novembre), je retournerais chez Retro Laser pour leur expliquer la situation.

Lundi avant-midi, je me présente au magasin. En entrant, je suis accueuilli par Léo Roy qui était à la caisse. M. Roy est l’auteur du livre « La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois des Années 60 » et, je suppose, collaborateur ou associé de M. Savard. Je vous recommande ce livre si vous désirez en savoir un peu sur les centaines de groupes répertoriés dans ce bouquin ainsi que leur discographie détaillée. Comme c’est Monsieur Savard qui s’occupe des plaintes c’est vers lui que je me dirige. Je lui explique ce que j’ai constaté à l’écoute de ma compilation et je lui remets une feuille où j’avais noté chaque pièce jugée défectueuse.

M. Savard me dit que c’est la première fois qu’une plainte de ce genre lui est signalée mais il dit qu’il me remboursera mon achat. Je lui demande alors si je pourrais en avoir une autre copie, car je tiens à avoir cette compilation. Il me répète qu’il me remboursera. Il me demande de me présenter à la caisse pour effectuer la transaction. Je me dis alors que s’il insistait à me remettre mon argent, c’est qu’il avait peut-être déjà reçu d’autres plaintes pour ces disques.

Ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai encore les 250 chansons et tant qu’à les avoir autant vous y faire goûter. Alors comme promis, je vous propose 5 autres chansons de ce patrimoine québécois :

Jean-Paul Filion – Ce grand amour

Claude Gauthier – Chanson du prêt d’honneur

Muriel Millard – Compagnon de route

Aglaé – Dans nos campagnes

Jen Roger – Boulevard Saint-Laurent


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Retour à mon moral

MediaFire ayant réglé ses problèmes, on peut en conclure que tout est revenu au beau fixe.

Gros gros problème

Très mauvaise nouvelle ce matin. Pour des raisons hors de mon contrôle, je n'ai plus accès à mes fichiers sur MediaFire et d'après quelques courriels reçus, il semble qu'il est impossible maintenant de télécharger mes fichiers.

J'ai contacté par courriel MediaFire, j'attends leur réponse.

J'espère que la situation pourra revenir à la normale dans les plus brefs délais.

mardi 13 novembre 2007

Topham le Top

Les Yardbirds, groupe mythique s’il en est un, a vu jaillir de ses entrailles gargouillantes trois légendes de la guitare : Eric Clapton, Jimmy Page et Jeff Beck.

En 1963, Keith Relf (voix et harmonica et Anthony « Top » Topham (guitare) se retrouvent parfois à l’Hôtel Norbiton de Putney, G.B. pour pousser leurs chansons blues durant les poses des musiciens de jazz qui y sont à l’affiche. C’est dans ce lieu qu’ils rencontrent Chris Dreja (guitare rythmique), Paul Samwell-Smith (basse) et Jim McCarty (batteur de peaux), ils décident alors de former un groupe (rien de nouveau sous le soleil en cette époque foissonnante et bouillonnante) : The Metropolis Blues Quartet. La première pièce qu’ils pratiquèrent fut « Bright Lights, Big City » de Jimmy Reed. Deux semaines plus tard, ils se retrouvent déjà sur une scène supportant le Cyril Davis All-Stars au « Eel Pie Club » et deux mois plus tard, on les engage pour remplacer les Rolling Stones, partis en tournée avec Bo Diddley au pays de l’oncle Sam, au Crawdaddy Club où ils sont remarqués par le propriétaire du club qui leur offre d’être leur gérant frustré d’avoir perdu le même poste auprès des Stones. Entre-temps ils ont adopté le nom de « Yardbirds ».

En devenant professionnel les parents de Topham refusèrent de le voir s’embarquer à plein temps dans la jungle du showbizz. D’abord il n’était âgé que de 15 ans, puis papa et maman lui prédisaient un avenir meilleur s’il apprenait un métier plus valorisant. L’avenir prouvera qu’ils n’eurent pas tout à fait tort.

En bon ti-gars qu’il était Anthony se rabaissa le « top » et écouta sagement poupa et mouman. Un autre talent qui se perdrait dans la brume du temps. « Que serait-il advenu de lui s’il avait eu la chance de prolonger l’aventure plus loin? », me suis-je dis-je.

Le plus drôle c’est que l’histoire de Anthony « Top » Topham est loin de s’arrêter là. C’est pourquoi je me vois dans l’obligation de m’étendre un peu plus longtemps sur le monsieur…

Il reprit donc ses bouquins, sa boîte à lunch et retourna sur les bancs d’école. À son collège, il se lia d’amitié avec un autre Anthony, Bennett celui-là, « Duster » pour les intimes. À partir de 1964, ils formèrent quelques groupes (dont le Jug Band) qui ne connurent pas de lendemains trop glorieux.

En 1969, lui et Duster Bennett capte un de leurs spectacles et le mettent sur le marché. En 1970, il enregistre un disque solo qualifié d’innovateur et impressionnant : « Ascension Heights ». Ensuite, il se joignit à « Winston G & The Wicked » qui firent la première partie des : T. Rex, Yes, Captain Beefheart, Marc Bolan et The Who. Un autre disque : « On Top (1963-1969) est sorti en 1997. Je m’échine depuis des jours afin de trouver des extraits de ces disques, avec comme résultat : un « medley » des 18 pièces composant le disque « On Top ». « Top » fit ensuite la connaissance de Mike Vernon qui venait de créer le label « Blue Horizon » qui se vouait à la musique blues. Il se transforma en « sessionman » et producteur pendant quelques temps. Il joua entre autres sur des enregistrements de Peter Green (ex-Fleetwood Mac, période blues) et Christine McVie (futur Fleetwood Mac, période pop).

Toujours en 70, Topham et Bennett murirent le projet de créer un supergroupe de blues. Projet mis sur la glace pendant que Bennett complétait une tournée avec John Mayall aux States. Vers la fin de 1970, Top tomba sérieusement malade (grave désordre de son système sanguin) et passa à quelques doigts de la mort. Inactif pendant plus de deux ans, il recouvra petit à petit la santé et une fois complétement guéri, il ne retourna pas au monde de la musique, mais se lança plutôt dans le commerce des arts et du design intérieur puisqu’il avait complété ses études en arts. Comme Cat Stevens, Topham se convertit à l’islam. Il devient un incontournable auprès d’une riche clientèle arabe et de certains artistes. Ses murales et d’autres de ses travaux ornent de nombreuses luxueuses maisons.

En 1976, « Duster » Bennett retourna à la poussière quand il se tua dans un accident de voiture, en revenant chez lui après un spectacle (était-il au volant d’une Duster?). Il avait 30 ans. Au milieu des années 80, Topham s’établit à la campagne avec ses 8 enfants. En 1988, sa route croise à noouveau Jim McCarty et il sent que le temps est venu pour lui de dépoussiérer sa guitare électrique. Nous le retrouvons avec le « Topman-McCarty Band » et ils donnent leurs shows pendant 2 ans dans les environs de Londres. En 1990, il veut donner une nouvelle orientation à sa carrière musicale et se tourne vers la guitare acoustique.

On le retrouve avec plusieurs artistes : Dave Peabody (légende du blues acoustique anglais), Bob Hall, Jesse Guitar Taylor, Butch Hancock, Jimmy Dale Gilmore et Bill Morrissey, avec qui il se rend aux U.S.A. Il se produit au Texas et séjourne pendant un certain temps dans la région de Boston où il se produit dans les circuits folk.

En 2003, il s’associa avec John Idan pour devenir le « Top Topham/John Idan Band ».

Il roule toujours sa bosse en solo ou en s’associant sporadiquement à différents groupes ou en participant à certains enregistrements. On le retrouvera sur la scène du Eel Pie Club, 44 London Road, Twickenham, le 28 avril 2008 où il accompagnera Bob Hall pour le lancement de son dernier disque. C’est un rendez-vous!





Jimmy Reed – Bright Lights, Big City

Duster Bennett – Slim’s Tune

Top Topham – Medley 1963-69

Peter Green - Slabo Day

Christine McVie - For You

Christine McVie - I Want You

Topham-McCarty Band – Drifting

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Mon Top 5

Ce matin, je consulte mes fichiers hébergés sur MediaFire afin d’établir les 5 pièces les plus téléchargées et je constate quelques changements. Les 3 premières places sont toujours occupées dans l’ordre par Bobby Darin avec « Beyond The Sea », Paul Cargnello avec « Une Rose Noire » et Roger Williams et sa version instrumentale de « Beyond The Sea ». La 4e place est accaparée par Hal Willis et son « Lumberjack » et la 5e appartient au « Thème des Joyeux Troubadours ».

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vendredi 9 novembre 2007

Une simple mélodie

Aujourd’hui je me suis permis une petite folie. Il y a quelques mois, j’avais remarqué une compilation intéressante chez Archambault, mais le prix de 71,99$ m’avait rebuté. Plus tard, j’ai retrouvé la même compilation chez Rétro-Laser au prix de 49,99$. La tentation était forte, mais je n’y succombai pas jusqu’à ce jour.

Comme je passais dans le coin, j’ai fait un arrêt chez Rétro-Laser où j’en profitai pour m’informer de la sortie du premier disque de la compilation des groupes québécois tant attendue qui est retardée jusqu’en 2008. Vivons d’espoir!

Ne voulant pas repartir les mains vides, je m’emparai de la dernière copie du coffret : « Une Simple Mélodie ». Il contient 10 cd de 25 pièces chacun, donc un monument de 250 chansons d’artistes québécois s’échelonnant du début des années 1900 jusqu’à 1960, mais laissant un très large part aux années 50.

Alors pour partager ma joie avec vous, puisque vous aimez la bonne chanson, au cours des prochaines semaines, je vous ferai connaître ou reconnaître 5 chansons par disque.

La premiere pièce n’a toujours fasciné. Dans les années 50, elle servait de thème à l’émission de télévision radio-canadienne : « Ciné-Club ». Je me couchais plus tard rien que pour l’entendre. C’est d’ailleurs la seule pièce instrumentale de cette compilation.

Jack Shaindlin – À Deux

Norman Knight – Amour frivole

Ludovic Huot – Bercé par la houle

Jean-Pierre Masson – Auprès de ma blonde

Roger Miron – À qui le p’tit cœur après neuf heures?


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mercredi 7 novembre 2007

Sac-RIFF-ices

Pourquoi pas encore quelques riffs? Pour ceux qui les aiment religieusement bien aprêtrés, servis à la bonne franquéquette, qu’on déguste en dansant au coin d’un bon feu de can-can, arrosés d’un bon vin Cap Piteux avant d’engouffrer un dessert désert perdu dans les dunes à l’autre, le tout servi par les mains à bile et expertes des grands chefs au service des : Savoy Brown, Boz Scaggs, Peter Schilling, Eddie Schwarz, Screaming Blue Messiahs, Scrubbaloe Caine, Sea Level, The Searchers, Bob Segarini, Bog Seger, Charlie Sexton, Shakin’ Street, Feargall Sharkey, Sharks, Graham Shaw & The Sincere Serenaders, Sheriff, Shoot, Glenn Shorrock, Shriekback, Lucas Sideras, Sidewalk Look, Silver Condor, Simon & Garfunkel, Simply Red, Shyhooks, Slade, Sloche, Sly & The Family Stone, Small Faces, Small Wonder, Smashed Gladys, The Smithereens, Snafu et Frank Soda & The Imps.

Riffs No 16 – Sac-Riff-ices

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mardi 6 novembre 2007

Frankly Franklyne

On dirait que je néglige mon blog. Les journées sont trop courtes. Faudrait que j’aille à l’Assemblée Nationale pour faire voter un projet de loi proposant une journée de 36 heures. Convaincre notre gouvernement de le faire est dans le domaine du possible. Le seul hic, c’est de ralentir la rotation de la terre pour qu’elle tourne sur elle-même en 36 heures au lieu de 24. Alors! savants à vos cerveaux.

Avec la grande froidure qui approche à grand vent, le pep me manque. Un bon coup de pied dans le bas du dos pour ne sortir de ma torpeur. Je me booste la batterie… j’me crinque un peu… Dehors y pleut… Mon abri Tempo Fugit est presque prêt pour la première bordée, par contre, mes pneus d’hiver ne sont pas encore posés… Noël s’en vient à grand-papa, corvée des cadeaux oblige.

Balayons du revers de la main ces contraintes saisonnières et intéressons-nous au but de ce blog : la musique.

Prêtons (avec intérêt) une oreille à tentative comme le disait le regretté clown au manteau rapiécé. Plongeons dans l’inconnu et abordons les rivages de Franklyne & les Fleurs Sauvages.

Récemment lors de mes fameuses périgrinations musicales, j’ai mis la main sur une cassette de cette Franklyne. Comme je ne la connaissais ni des lèvres ni des dents, ma curiosité féline a pris le pardessus et pour 50 cents si je commettais une regrettable erreur, la dépression serait moins grande et je m’en sortirais sans consulter un psy.

Il y a quelques minutes à peine j’ignorais tout du passé de Franklyne et j’étais même certain de son anonymat sur la planète WWW entière. C’est comprenable puisque je me suis moins intéressé à la musique des années 80-90. Et ben, je me trompais et voici ce que j’ai appris sur elle en quelques clics et claques.

« Née sous le signe du verseau le 26 janvier 1962 à Montréal , dès l’âge de huit ans elle étudie la guitare. À douze ans, elle chante déjà dans les bars le repertoire top-40 de l’époque.

En 1980, elle enregistre deux disques : « Le maraudeur » et « Térapi primal » avec son groupe punk-latin TÉRAPI qui sera engagé pour jouer en première partie des spectacles de Nina Hagen et Gang of Four.

Leur chanson « Rock'a'tchooka Bang Bang », que l’on retrouve sur « Nouveau scénario » le plus récent album de Franklyne, s’était mérité à l’époque le prix du concours international Rock Mitaine de Radio-Canada, qui mettait en compétition des artistes de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Canada.

Franklyne est ensuite recrutée comme choriste, guitariste et performeure par Michel Lemieux dans le cadre de la tournée mondiale de son spectacle : Mutation.

En 1989, de retour au Québec, elle fonde le groupe de musiciennes Frankline et les fleurs Sauvages et gagne dans le cadre de Rock Envol le prix du public de Musique Plus avec sa chanson « Rock And Roll Girl ».

En 1992, elle réalise et produit les deux vidéoclips et l’album éponyme Frankline et les fleurs Sauvages dont six extraits seront diffusés à travers tout le Canada et que la Warner Brothers France distribuera en Europe. Cette même chanson deviendra la chanson thème du premier événement underground artistique multimédia de Montréal : le Rock’a’Tchooka.

En 2000, elle est recrutée par Norman Nawrocki pour jouer dans la pièce contre la mondialisation « Le cirque en $Cash », où elle a joue tour à tour sept personnages.

En 2003, elle écrit et interprète la trame musicale du film Sexe de rue de Richard Boutet qui s’est mérité le Zénith d’or (prix du public), puis celle de Rainbow Pride de Marie-Josée Ferron et enfin, du film Frail de Micheal P. Delay.

Frankline D.J. que l’on surnomme aussi la Queen du pick-up continue de faire swinger la junte montréalaise, passant sans scrupule de Madonna à Dalida ».

Elle a bourlingué pour une no-name. Excuse-moi Franklyne. Elle a même sa page dans MySpace

Voici 3 extraits de cette cassette de 1992 :

Franklyne & Les Fleurs Sauvages – Rock and roll girl

Franklyne & Les Fleurs Sauvages – Les canons de l’amour

Franklyne & Les Fleurs Sauvages – Un instant d’amour

Cette année, elle a mis sur le marché un nouveau cd, je vais attendre la cassette avant de l’acheter.

On s’en paie une tranche pour se mettre en appétit!

Franklyne – Bang, bang, bang


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jeudi 1 novembre 2007

Bûcher les Beatles

Toutes époques, genres, styles, langues, pays, planètes, galaxies confondus-dus-dus, les Beatles sont les plus grands. Même près de 40 ans depuis leur séparation, ils font régulièrement la manchette des revues et journaux spécialisés, leurs chansons sont intégrées dans un spectacle du Cirque du Soleil ou reprises par différents artistes.

Et aujourd’hui, le hasard (ça vous dit quelque chose?), une fois de plus, s’est mis en travers de mon chemin pour que je m’enfarge dans une compil farcie de pièces de ces chers Beatles. Si je me permettais de traduire librement en français le titre de ce disque, ce serait : Bûcher les Beatles (Butchering the Beatles). C’est effectivement ce qui se produit. Ce disque contient 12 versions heavy metal de chansons du Fab 4 interprétées, non pas par des no-names, mais par des chanteurs, guitaristes, bassistes ou batteurs de groupes comme ZZ Top, Alice Cooper, Winger, Motorhead, Damn Yankees, Judas Priest, Def Leppard, Winger, Guns & Roses, Foreigner. Rien de moins et même encore plus. Comme on dit par-là, ils ne font pas dans la dentelle, mais aucune des pièces n’est dénaturée.

Seulement deux pièces pour vous mettre en appétit, pas plus. Trop d’ingestion provoquerait une indisgestion. Faites d’abord connaissance avec Kip Winger, chanteur et guitariste de Winger dans un de leurs morceaux : « Seventeen » et ensuite appréciez son travail dans sa version de « Drive My Car ».

Billy Gibbons connut surtout comme un des piliers de ZZ Top avec Dusty Hill avait commencé sa carrière avec le groupe The Moving Sidewalks qui n’enregistra qu’un disque en 1968 où nous retrouvons cette pièce : «Joe Blues » et il nous offre son «Revolution» qui fait honneur aux Beatles.

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