mercredi 30 janvier 2008

45 p’tits tours et puis s’en vont à la soupe

L’époque des 45 tours est révolue, et aujourd’hui c’est la seule façon de découvrir certains artistes tombés bien vite dans l’oubli car c’est la seule trace qui survit à leur carrière.

Quand on parle 45 tours, il faut composer avec les problèmes inérants à ce support. Ils ont été manipulés par leurs propriétaires sans délicatesse qui s’en débarassent pour rien en les refilant avec leurs blessures aux organismes de charité qui les empilent sans ménagement dans des bacs où ils sont encore bousculés par des mains avides comme les miennes. Vous pensez bien que j’essaie de panser leurs égratignures en espérant leur redonner une certaine jeunesse. Hélas! Le résultat n’est pas toujours convainquant. Faut faire avec, s’pas?

Je vous présente quelques-uns de ces artistes avec, pour la plupart, peu ou très peu d’informations.

Les Lapins – J’ai un grand lit

Les Lapins ne sont nul autre que Charlotte et Hervé Doucet. Hervé Doucet et son frère Clermont formaient un duo en 1959, les Frères Flamingo qui ont enregistré plusieurs 45 tours et un long-jeu.

Les Frères Flamingo – El Paso

Louise Dior – Dou liou dou la la

Info sur le disque : Sur étiquette Columbia, elle interprète une compo sur une face, sur l’autre, une chanson de Michel Conte et l’orchestre est sous la direction de Neil Chotem. Pas des deux d’pique.

Le Grand Ménage – Quelle famille

Une composition de Gilles Brown, production de Gilles Brown et Yves Martin, sur étiquette Apollo. Ça vole pas haut!

Yan David – Je te revois

Sur le Net, je retrouve son nom sur le site « Le Parolier ». Son vrai nom était Yvon Couture, il serait décédé en 2007 et une fondation porte son nom. Point tarla ligne.

Les Laframboise – Dis-ce que tu penses

Production de Pierre Laurendeau et orchestration par Denis Forcier (ex-Sultans, ex-Cœur d’une Génération), sur étiquette Spectrum.

Daniel – Waterloo

Version de Waterloo de Stonewall Jackson. Rien trouvé d'autre sur le monsieur.

Jimmy Bond – Pour moi t’es jamais partie

Contrairement aux autres, Jimmy a droit à une page dans Wikipédia. Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez éluder son mystère.

Pour faire passer tous ces sillons poussièreux, allons-y avec une bonne soupe servie par la Boutique du Corps Frais en provenance de Nantes, ne vous fiez-pas à la langue, c’est une soupe on ne peut plus française.

Soupe du jour – Soupe nantaise

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lundi 28 janvier 2008

Le blues de la nécropole

Dans le même hôpital de San Diego où il émit ses premiers vagissements, est décédé le 19 janvier, John Stewart, à l’âge de 68 ans, suite à un anévrisme au cerveau. Membre du Kingston Trio (un groupe folk phare des années 50 et 60) à partir de 1961, il les quitte en 1967 pour entreprendre une carrière solo qu’il commence en enregistrant un premier disque… en duo avec Buffy Ford. Buffy, la femme de sa vie, qui était toujours auprès de lui dans ses derniers moments. Stewart a gravé plus d’une quarantaine de disques depuis le début de sa carrière solo. Sans connaître un succès commercial retentissant, l’année 1979 vit sa chanson « Gold » se retrouver en 5e position du Billboard et son microsillon « Bombs Away, Dream Babies » fit le Top 10 (10e position). Ses talents de compositeur étaient reconnus autant par la communauté artistique que la critique. Sa chanson « July, You’re A Woman » fut reprise par Pat Boone. Sa composition « Daydream Believer » endisquée par les Monkees fut numéro 1 au Billboard en 1967 et en 1979, Anne Murray la reprit pour la conduire jusqu’à une honorable 12e place. Joan Baez, Rosanne Cash et bien d’autres avaient de ses chansons à leur répertoire. Bob Dylan affirme avoir été influencé au début de sa carrière par John Stewart.

Kingston Trio – Greenback Dollar

Le Kingston Trio existe toujours malgré que plus aucun membre original n’en fasse partie. Pour connaître tout le cheminement du groupe, allez dans Allmusic.com ou dans Wikipedia.

John Stewart & Buffy Ford – July, You’re A Woman

John Stewart – Gold

John Stewart – Lost Her In The Sun

Pat Boone – July, You’re A Woman

The Monkees – Daydream Believer

Anne Murray – Daydream Believer

Rosanne Cash – Runaway Train

Le 1er janvier, à l’âge de 63 ans, est décédé à son domicile de Conventry en Angleterre, Rod Allen, chanteur et fondateur du groupe britannique « The Fortunes ». Il souffrait d’un cancer du foie. Le groupe était encore très actif en Europe, même après plus de 40 ans d’existence. Il avait des spectacles prévu jusqu’en décembre 2008 à leur agenda, mais Rod Allen trop affaibli par la maladie ne pouvait continuer. Rod était le seul membre original du groupe. The Fortunes a eu la chance de surfer sur la vague des Beatles en 1965 en connaissant leur premier et plus grand succès « You’ve Got Your Troubles » (7e place au Billboard). « Here It Comes Again » suivi avec la 27e position. En 1971, ils réussirent un autre bon coup (15e place) avec « Here Comes That Rainy Feeling Again ».

The Fortunes – You’ve Got Your Troubles

The Fortunes – Here Comes That Rainy Feeling Again

The Fortunes – Here It Comes Again


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samedi 26 janvier 2008

La soupe est servie pour Paul

Je sais, je vous sers moins souvent de la bonne sousoupe dans votre soucoupe. Vous voulez connaître la raison de ces égards de conduite? Donnez-moi une… deux… minutes, j’vas y penser… Ben, c’est comme ça! Je fouille, je fouille, je fouille dans mes fichiers de recettes. J’ai le débarras de l’anchois et c’est là qu’est le problème.

Antony Raijekov – Close to me

Je reçois un commentaire d’un certain Paul de Bradford, UK pour que je remette un lien de la pièce «Stumbledown Romancer» de James Dewar et sa voix soulante. Après vérification, je constate qu’effectivement le lien de cette chanson ne fonctionne plus. Paul a eu la délicatesse de m’écrire en français. Bien gentil de sa part. Voilà c’est fait Paul!

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jeudi 24 janvier 2008

La soupe est au rendez-vous

Pour rompre la glace qui nous dégouline au bout du nez, une autre succulente soupe mijotée de main de maestro

La soupe du jour – Soupe aux délices rouges

En février 1987, un évènement sportif se produisit au Colisée de Québec : Rendez-Vous 87. Cet évènement remplaçait la partie des étoiles que la LNH présente à chaque année vers la mi-saison de hockey, ok? Naturellement le tout était sous l’égide d’un gros canon, Marcel Aubut, secondé par un personnage tout aussi explosif, Badaboum.

Rendez-vous '87 était une série de deux matchs de hockey entre une équipe russe et une autre constituée de joueurs de Ligue nationale de hockey. L’équipe nord-américaine gagna la première partie, 4-3 avant de s’incliner 5-3 dans la deuxième. Les profits générés était destinés aux maisons pour sans-abri : celle de Lauberivière de Québec et celle du Père de Montréal.

Pour la circonstance, on eut la brillante idée de créer une chanson-thème qui fut interprétée par Martine St-Clair : « Viendrez-vous à mon rendez-vous? ». Le paquet fut mis pour la production de ce disque. Musique cucul de David Foster, paroles débiles de Jean-Pierre Ferland (à lire ci-dessous), « backing vocals » par un Chœur de l’Armée Rouge, incompréhensible, le tout enterré par la musique de l’Orchestre Symphonique de Québec.

Martine St-Clair avec l’OSM et le Chœur de l’Armée Rouge – Viendrez-vous à mon rendez-vous?

Voici les paroles de cette chanson de Jean-Pierre Ferland, permettez-moi de vous le rappeler.

Le beau ciel,
Le beau bleu,
Bleu jusqu’à la fin du monde.
Comme c’est grand le firmament,
Il en a des amants l’univers

Je l’attends
Tous les jours
Pour l’amour du firmament.
C’est pour quand, à quelle heure
La Volga dans la Baie des Chaleurs.

Quand, quand viendrez-vos à mon rendez-vous?
Quand, c’est pas la paix c’est la vie qu’on joue.
La vie des autres après nous.

L’étourneau,
L’hirondelle,
Toi Tchaikovski.
On comprend
Quand on veut.
Les vrais mots
Viennent du fond des yeux

Le beau ciel,
Le beau bleu,
Bleu jusqu’à la fin du monde.
Comme c’est grand le firmament,
Il en a des amants l’univers

Quand, quand viendrez-vos à mon rendez-vous?
Quand, c’est pas la paix c’est la vie qu’on joue.
La vie des autres après nous.

Quand, (viendrez-vos à mon rendez-vous?)
C’est pas la paix, c’est la vie qu’on joue.
(On comprend quand on veut)
Quand (ça vient du fond des yeux)
C’est pas la paix, c’est la vie qu’on joue.
Viendrez-vous au rendez-vous?
Pour l’amour du firmament,
Je vous attendss.

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mardi 22 janvier 2008

Un peu de soupe et beaucoup de Spooky

Tout simplement une soupe coup de cœur, délirante servie avec majesté. Une soupe qui gagne à être connue.

Soupe du jour – La soupe majestueuse



Une de mes chansons préférés tous styles, tous genres et toutes époques confondus est « Spooky ». La pièce originale apparut au Billboard le 23 décembre 1967, elle était interprétée par le groupe « Classics IV » qui la propulsa jusqu’à la 3e position. Un mois après, un certain Mike Sharpe sortit sa version de la chanson qui atteignit seulement une 57e place. En 1979, le groupe « Atlanta Rhythm Section » qui comptait dans ses rangs d’anciens membres de Classics IV enregistrèrent une autre version (ma préférée) du hit qui se rendit jusqu’en 17e place. La chanson a été reprise par plusieurs artistes sans avoir l’honneur de se classer dans la Bible musicale américaine.

Classics IV – Spooky

Atlanta Rhythm Section – Spooky

Mike Sharpe – Spooky

Peter Grant – Spooky

Dusty Springfield – Spooky

Andy Williams – Spooky

Booker T & The MG’s – Spooky

David Sandborn – Spooky

Imogen Heap – Spooky

Mitsou – Spooky

François d’Assis & Michel Pagliaro – Spooky (en français)

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dimanche 20 janvier 2008

D’la soupe pour les Plouffe

Quoi de mieux pour faire oublier la froidure qu’une bonne soupe au vert missel religieusement mijotée et servie avec un sourire mystérieux.

La soupe du jour – Soupe Joconde

Les Plouffe furent une des premières émissions cultes de la télévision québécoise de 1953 à 1959 après une année à la radio en 1952. En 1981, un film réalisé par Gilles Carles et scénarisé par l’auteur du roman, Roger Lemelin, reprend les personnages attachants qui peuplent cette famille typiquement québécoise. Une suite fut tournée 1986, réalisée par Denys Arcand et Gilles Carle et scénarisée par Arcand et Lemelin sous le titre : « Le crime d’Ovide Plouffe ».

Un seul comédien se retrouve et dans le téléroman et dans le film. Ce comédien interprétait le rôle de Napoléon dans le téléroman et il devient Théophile, le père, dans les films et j’ai nommé : Émile Genest.

Suite à son décès en 2003, le journal La Presse publiait ceci : « Il fait de la radio et anime plusieurs émissions sportives avant d'atteindre la renommée en interprétant le rôle de Napoéon dans la populaire série télévisée «La famille Plouffe», présentée sur les ondes de Radio-Canada entre 1953 et 1957. En 1981, il sera de la distribution du film «Les Plouffe» de Gilles Carle, mais cette fois dans le rôle du père, Théophile Plouffe. Entre les deux, il est très actif à la télévision et au cinéma. Lors de son passage à Hollywood, il participe à de nombreuses séries télévisées («Gunsmoke», «Mission impossible», «Daniel Boone», etc.) et à près d'une centaine de films, notamment pour Walt Disney et dans «Le kid de Cincinnati» de Norman Jewison, où il joue aux côtés de Steve McQueen et Edward G. Robinson. Ardent fédéraliste, il occupe brièvement le poste de délégué général du Québec à Los Angeles en 1988. Il revient par la suite à la télévision -«Virginie», «Urgence», etc. dont il n'a jamais été éloigné très longtemps ».

J’ajouterai un petit détail à cette courte bio. M. Genest a déjà gravé un disque où il reprend une chanson de Philippe Clay sur la face « A » et sur la face « B » il récite une prière dont il a composée. Le hasard a voulu qu’un jour je mette la main dessus.

Émile Genest – Ma femme

J’ai la version originale de Philippe Clay également, même si le titre est un peu différent c’est la même chanson.

Philippe Clay – Dis, ma femme

Émile Genest – La prière

PS: Pendant plusieurs années j’ai travaillé tout à côté de la maison de la famille Lemelin juste au pied de la Pente Douce où le frère de Roger Lemelin habitait encore.

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vendredi 18 janvier 2008

Une p'tite soupe

Avant d’aller faire un p’tit dodo réparateur suite à une longue journée de labeur, une bonne soupe pour bien passer une autre nuit.

Soupe du jour – Soupe au boeuf sans nom


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mercredi 16 janvier 2008

Les bombes anatomiques

Que sont-elles ces chanteuses à sexe et non à texte qui, telles des bombes anatomiques viennent exp(l)oser leurs talents, pas vraiment cachés, en nous exposant à leur radio activité? En un mot comme en mille, pour être une bombe il faut être un beau pétard. Contrairetment à la revue Playboy qu’on lit pour ses articles, on les écoute pour leurs atouts qu’elles nous servent menutieusement. Elles mettent toutes les chances de leur côté en jouant du croupion et en exhibant un peu plus de peau que la moyenne pour nous donner la chair de poule.

Elles sont légions comme les démons et je ne les analyserai pas toutes. Je me contenterai de celles qui sont sorties du lot et qui ont remporté le gros lot grâce à leurs lolos… Pour bien illustrer le propos, les images valant mille mots, j’ai ajouté des liens vidéo pour chacune d’entre elles.

La reine entre toutes : Madonna… Ciccone-Fortin, ma cousine (ceux qui me lisent depuis le début connaissent l’histoire). Son parcours est connu comme la marée basse dans la pension. Elle a créé une explosion de hits dansans, tourné des clips décapants, des films ennuyants, été maman et écrit des livres pour les enfants. C’est-ti pas tripant han?

Depuis 1983, 52 de ses chansons sont apparues au Billboard américain. En tout, 36 d’entre elles ont fait le Top 10.

Son premier succès : « Holiday » (16e) en 1983. Je me souviens de son passage à l’émission de Dick Clark, « » (Vidéo: American Bandstand)

Un de ses plus grands succès : « Like A Virgin (1er) en 1984 et son dernier numéro 1 en 2000, « Music».

Au Québec, à une échelle moindre, on a eu droit à notre Madonna, qui a dix-sept affichait déjà ses mensurations pratiquement avant ses premières menstruations : Mitsou. Une jeune fille qui n’était pas à cheval sur le principe en chantant « Bye Bye mon cowboy » et elle a su prendre le taureau par les cornes en diversifiant sa carrière : animatrice, éditrice à Clin d’œil, femme d’affaires, mère



Mitsou – Bye bye mon cowboy

Mitsou – La corrida

Vidéo : Mitsou – Bye bye mon cowboy et Dis-moi, dis-moi.

Du côté français, là encore, il aura fallu une québécoise d’origine pour leur montrer à quoi pouvait ressembler une bombe sec su elle : Mylène Farmer (né à Pierrefonds). Pour bien comprendre le phénomène Mylène, dirigez-vous dans Wikipédia (Extrait : « Elle demeure depuis 20 ans la plus importante vendeuse de disques en France, mais connaît également un important succès hors des frontières, notamment en Russie et dans les pays de l'Est. Mystérieuse, elle apparaît rarement dans les médias et s'est construit un univers singulier, notamment à travers ses clips et ses concerts spectaculaires »). Elle me fait penser à Diane Dufresne.

Mylène Farmer – Tristana

Mylène Farmer – Pourvu qu’elle soit douce

Mylène Farmer – Libertine

Ses clips sortent vraiment de l’ordinaire et sont des courts métrages en soit. Visionnez-en quelques-uns sur Youtube (il y en a 28), dont le merveilleux « Avant que l’ombre et « Que mon cœur lâche». À écouter en totalité.



L’Australie nous a envoyé une certaine Kylie Minogue avec ses rythmes qui vous invitent à sauter comme un kangourou sur la piste de danse.

Kylie Minogue – Excuse My French (pas de problème de langue avec toi, Kylie)

Kylie Minogue – Can’t Get Out Of My Head

Vidéo: Kylie Minogue – Spinnig Around



Le summum de l’agitage du paquet de 2 fesses revient à Shakira.

Shakira – Whenever, Whenever

Shakira & Wyclef Jean – Hips Don’t Lie

Vidéos Shakira : « Hips Don’t Lie ou Ojos Asi.





Tant qu’à faire, payez-vous un « six-pack » avec les Pussycat Dolls, six poupées en chat-leur.

Pussycat Dolls – Beep

Pussycat Dolls - I Don’t Need A Man» (bien dommage)

Série de vidéos sur YouTube.







Ajoutons une pinte de bon sang (voir bande-annonce du film « » Eternelle» avec la Québécoise Caroline Néron qui n’est pas à dédaigner.


Caroline Néron – Soul Sister

Caroline Néron – C’est juste d’l’amour

Caroline Néron – Colle-toi à moi

Vidéo : Caroline Néron – Colle-toi à moi (plus collé que cela tu jouis)


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mardi 15 janvier 2008

Nième soupe du jour

Je prends quelques minutes de mon précieux temps pour vous servir la soupe du jour afin de réchauffer votre corps frais.

Soupe du jour – La soupe sans goût

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dimanche 13 janvier 2008

Petit train va loin

Il y a plusieurs jours que je ne vous ai servi une bonne soupe du jour. Je suis en train de me demander à mon moi-même si je ne devrais pas remiser mon chaudron. Comme je suis pris au dépourvu vous devrez vous contenter d’une soupe en « can ».

Après vous être sustentés, dirigez-vous vers une gare où vous croiserez Jeanne Robert. Jeanne Robert est une chanteuse country gospel que je vous invite à découvrir. J’ai trouvé un lien qui vous éclairera sur elle. Elle accorde une entrevue sur ce blogue chrétien français où elle explique son cheminement.

Elle a une page web ( Chez Ma Tante Jeanne). Quoi de mieux qu’une écoute exhaustive pour se faire une idée. Alons donc prendre « un train qui s’en va vers le ciel » et dans la deuxième elle « voit un train partir sans elle ». Ensuite joignons-nous à Ginette Ravel qui nous mets en garde : « Quand tu auras raté le train tu prendras l’autobus ou bedon tu feras du pouce ».

Maintenant que je suis engagé dans cette voie… ferrée, je poursuis mon périple en restant sur les rails et je monte à bord de ce train des Bel-Airs, le « train du Nord » avec comme conducteurs Félix Leclerc , les Séguin et les Quatre-20, c’est « un train bleu qui file dans la nuit ». Dernier arrêt, « le train est arrivé, à Schefferville, le dernier train ».

Je profite du train qui s’en va vers le ciel pour franchir la grande mare et me retrouver en France. « On prend toujours un train pour quelque part » n’est-ce pas, même si « ce train qui gronde» file dans la campagne, moi « j’entend siffler le train».

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jeudi 10 janvier 2008

Chronique nécrologique

2008 vient à peine de commencer que déjà le monde de la chanson est endeuillé par 3 départs vers le Très Haut.

Robert L’Herbier (né Samson à Lévis), que vos grands-parents ont adulé dans les années 40 et 50, contemple l’herbe par les racines depuis le 1er janvier, il avait 86 ans. Après avoir quitté la chanson, il est devenu un des pionniers du Canal 10 (TVA) où il occupa plusieurs fonctions dont celle de directeur des programmes.

Robert L’Herbier – Pour aller danser

Robert L’Herbier & Rollande Desormeaux – Quadrille au village

Rollande Desormeaux était la femme de Robert L’Herbier. Elle est décédée d’un cancer à 36 ans en 1963.

Rollande Desormeaux – Si tu voulais

Daniel Hétu encore là? Même si pour beaucoup, Daniel Hétu aura été l’auteur d’un seul succès, « Je t’attendais », sa carrière a été bien remplie. Il fut accompagnateur de nombreuses vedettes d’ici et d’ailleurs ainsi que chef d’orchestre d’émissions télé comme « Les Tannants », « Les Coqueluches » et « Michel Jasmin. On qualifiait Daniel Hétu de chanteur quétaine. Tous les goûts ne sont-ils pas dans la nature? Si quelqu’un accomplit son travail avec conviction, on doit au moins lui donner le mérite qui lui revient. Daniel avait 57 ans, il est décédé suite à des hémorragies gastriques. Il était le fils de l’organiste, et chanteur à ses heures lui itou, Lucien Hétu.

Daniel avait été l’élève d’André Mathieu. En 1962, à l’âge de 11 ans, il gagna le Grand Prix du disque canadien CKAC, section enfantine, avec son 1er 45 tour à l’orgue, « La Parade des soldats de bois ».

Daniel Hétu – Pourtant je t’aime

Daniel Hétu – Solitude (instrumental) . André Gagnon n’aurait pas fait mieux.

Un apercu de l'oeuvre du papa

Lucien Hétu – La Golondrina

Lucien Hétu – Dans ce seul mot, maman

Ne comptons plus sur Michel Conte, il ne nous en contera plus, puisqu’il est retourné vers le Père. Comme il doit être un illustre inconnu pour la majorité du Québec, voici un court résumé de sa bio qu’on retrouve sur le site de Radio-Canada : « Michel Conte est né en France en juillet 1932. Il a déménagé au Québec en 1955, puis aux Canaries en 1981. Auteur prolifique, il a signé de nombreuses chansons à succès (Note de moi-même : Shippagan par René Claude), des chorégraphies, des comédies musicales, la trame musicale de films ainsi que quatre livres. Sa discographie compte sept titres ».

Michel Conte – En do majeur

Michel Conte – Pour celle que je sais

Que le Dieu Tout-Pissant les accueille dans son Pas Radis pour l'Éternel Litée. Amen!

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mardi 8 janvier 2008

Billboard 1962

Les dernières vapeurs des Fêtes étant maintenant dispersées dans l’asmosphère et étant tout réénergizèré, attaquons sérieusement la nouvelle année.

En 1962, 677 chansons ou pièces instrumentales se présentèrent aux portes de l’ascenseur du palmarès américain dans l’espérance de grimper vers les plus hauts échelons du Hot 100 du Billboard, comme nous pauvres pécheurs, qui essayons de nous retrouver sur le plus haut nuage du firmaman ou firpapa. S’il y a eu beaucoup d’appelés, les élus furent peu nombreux là aussi. Seulement 20 de ses « hits » potentiels accédèrent au podium suprême et s’auréolèrent de l’aura de « Number One ».

Mes frèrès zé sœurs, rassemblez-vous et écoutez religieusement ces hymnes de la Musique avec un grand « M ».

Bobby « Boris » Pickett – Monster Mash

Bobby Vinton – Roses Are Red

Bruce Channel – Hey Baby

Connie Francis – Don’t Break The Heart That Loves You

David Rose – The Stripper

Elvis Presley – Good Luck Charm

Gene Chandler – Duke Of Earl

Little Eva – The Locomotion

Mr. Acker Bilk – Stranger On The Shore

Neil Sedaka – Breaking Up Is Hard To Do

Paul & Paula – Hey Paula

Ray Charles – I Can’t Stop Loving You

Shelley Fabares – Johnny Angel

Steve Lawrence – Go Away Little Girl

The Crystals – He’s A Rebel

The Four Seasons – Sherry

The Four Seasons – Big Girls Don’t Cry

The Shirelles – Soldier Boy

The Tornadoes – Telstar

Tommy Roe – Sheila

A l’inverse, 10 de ses chansons, aussitôt introduites dans l’ascenseur, ont vu les portes se rouvrir immédiatement, demeurant gros gens comme devant sur le plancher de la vache. Rien de pis. Autrement dit, elles n’ont pas décollées, ne pouvant bouger du 100e et dernier banc de l’immense chapelle du showbizz pour disparaître dans l’oubli total et l’indifférence générale de tout la gent mélomane. Quelle honte!

Est-ce que ces chansons méritaient un si triste sort? Même la postérité est demeurée muette devant cette question.

Aretha Franklin – Try A Little Tenderness

Aretha n’arrêta pas malgré cette déconvenue, car jusqu’à ce jour, elle a réussi à placer 74 chansons dans le chaleureux Hot 100.

Jerry Butler – Theme From « Taras Bulba »

Jerry sut se reprendre pas la suite puisqu’il scora 37 autres fois.

Walter Brennan – Houdini

The Radiants – Father Knows Best

Valjean – Till There Was You

Les 5 artistes suivants ne sont plus jamais réapparus au Billboard, mais ils auront au moins essayé. Ils peuvent raconter à leurs petits enfants : « Vous savez, en 1962, une de mes chansons s’est retrouvée sur le Billboard ».

Don Shirley Trio – Drown In My Own Tears

Pete Antell – Night Time

The Carroll Brothers – Sweet Georgia Brown

The Castle Sisters – Goodbye Dad

The Stompers – Quarter To Four Stomp

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vendredi 4 janvier 2008

La maison du soleil levant

Changement d’année. Changement de cap? Nouvelle année. Nouvelles résolutions? Je ne prends pas de résolutions que je ne tiendrai pas. Les quelques jours de congé de blog que j’ai pris m’ont rendu paresseux on dirait. J’hésite à me remettre sur les rails. J’ai peur de replonger dans la piscine musicale.

Revenons quelques instants sur une chanson et un monologue de Noël qui ont connu un succès fulgurant. Le 10 décembre j’ai mis en ligne la chanson, « Y Neize », des Frères Brosse qui a déjà été téléchargée 106 fois et le « Noël triste » du Père Gédéon offerte le 21 décembre a déjà atteint 92 téléchargements. Leur plus proche poursuivant est la chanson « C’est Noël » par les Intimes avec 40 téléchargements.

Maintenant un peu de musique. Récemment je ne suis retrouvé en possession d’un fichier ne contenant pas moins de 284 versions de « House Of The Rising Sun ». Cela en fait une puis une autre. La plus connue de la génération des bébéboumeurs est celle du groupe « The Animals » qui atteingnit le sommet des palmarès de la plupart des pays de notre planète. Il existe 3 autres versions de la chanson par « The Animals ».

The Animals – House Of The Rising Sun 1

The Animals – House Of The Rising Sun 2

The Animals – House Of The Rising Sun 3

The Animals – House Of The Rising Sun 4

Cette pièce a été reprise dans tous les genres musicaux, voici 3 longues versions servies à la sauce disco.

Santa Esmeralda – House Of The Rising Sun

Revelation – House Of The Rising Sun

Hot H.S. – House Of The Rising Sun

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mercredi 2 janvier 2008

Bonne Année 2008

Puisqu’il faut passer par là, allons-y! Je commence l’année sur le pointe des pieds. Doucement. Discrètement.

L’année comme la tradition le veut et selon sa bonne habitude a débuté le 1er janvier.

Combien de formules consacrées existent-ils pour souhaiter la bonne année à ceux qui nous sont chers et qui nous coûtent cher? Comme je ne sais jamais laquelle utilisée, j’utilise la mienne.

Pour l’année 2008, je vous souhaite tout ce que vous me souhaitez!

Andréa Lindsay – Bonne Année!

Mario Pelchat – (à toi aussi Mario) Bonne Année

U2 – New Year’s Day

Salsoul Orchestra – New Year’s Medley


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