samedi 2 février 2013

Une autre recette


C’est pas parce je n’ai rien à dire que je ne le dirai pas quand même.  Je ne suis pas de ceux qui aime tourner autour du pot de vin pour vous déféquer des conneries à l’emporte-piasse.  J’essaie de ne pas être chiant en vous chiantant la romance.  Je vais toujours directum Aubut, hein Marcel?  Je ne suis pas comme ces politichiens qui rongent toujours le même hos… d’os, à grogner et japper après la lune.  Mon message est toujours clair, limpide comme l’eau de broche.  Vous n’avez pas à vous triburer les méninges à essayer de comprendre où je veux en viendre.  Vous vous demandez où j’irai aboutir avec ces propos hors de propos…  À vous de le trouver, parce que je viens de perdre le contrôle de mes idées saugres et nues et ce n’est pas moi qui pourra vous l’expliquer.  Ça fait longtemps que la chose ne m’était arrivée.   Je me rappelle à l’ordre, je me tape sur les doigts et je reviens à mes boutons : la musique.

Jean Beaulne, ex-Baronet, a bien tenté de se faire un nom en solo après son départ des Baronets, avec plus ou moins de succès.  En 1972, il lance « Hey Hello », une version d’un obcur chanson, « Well Hello », d’un obscur duo anglais Yellowstone (de son vrai nom, Peter Papini) & Voice (de son vrai nom, Steve… Voice) qui connut un obscur succès en Autralie grâce à cette pièce.

Dans mes recherches de 45 tours « oubliés » rien ne me fait plus plaisir que d’en découvrir d’un groupe qui figure dans « La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois des années 60 » et la chose m’est arrivée récemment : l’unique 45 tours des Blue Marks, groupe de Windsor (près de Sherbrooke) formé en 1961.  Sur la face « A », une version d’une pièce instrumentale de Billy Joe & The Checkmates : « Percolator » (Numéro 10 au Billboard en 1962).  Le Blue Marks en font une version chantée.  Sur la face « B », une composition originale du soliste du groupe, Gaétan Sénécal et d’un certain Jacques Michel (le Jacques Michel????) : « Face à ma peine ».

Charles, c’est Charles Linton, ex-membre des Sinners et c’est maintenant Charles Prévost, chanteur lyrique et interprète de l’hymne national aux parties de hockey des Canadiens de Montréal.  Sous son prénom de Charles enregistra, « Reviens », une version de la chanson « Baby Come Back » du groupe anglais The Equals qui se positionna au 32e rang du prestigieux Billboard en 1968.  Si vous désirez tout connaître sur Charles Prévost-Linton, consultez sa page web.

Comme il est plus difficile de trouver des 45 tours québécois, je me permets de me rabattre parfois sur ceux provenant de pays francophones comme la France ou la Belgique.  À 20 ans, les talents de guitariste de jazz Olivier Despax était déjà louangé.  Il joue quelques temps avec les Gamblers, il accompagne ensuite Claude François et Frank Alamo dans leurs tournées.  Parait-il que Brigitte Bardot aimait bien se montrer à son bras ce qui favorisa les débuts de sa carrière solo.  Après 7 disques seulement, il meurt d’une longue maladie en 1974 à l’âge de 35 ans. Comme bien des chanteurs de cette époque, il enregistre plusieurs versions de succès anglophones dont « Essaie de me comprendre », une version de « Try To Understand » de la chanteuse anglaise, Lulu.

« Ah! Si mon moine voulait danser » est une chanson folklorique québécoise bien connue. Durant les années 80 un groupe, inconnu lui, du nom de Mardi Gras en fait une adaptation rock sous le titre de « Danse mon moine danse (La nuit de la Malbaie).

Si quelqu’un connaît Giovanni, il me le fait savoir.  On décèle dans sa voix un léger accent italien et avec un prénom à consonnance italienne, on peut supposer que Giovanni était un chanteur d’origine italienne (on s’entends là-dessus?).  Sa chanson « Qui ne travaille pas ne connaît pas l’amour » est une composition de Georges Tremblay et Raymond Chambot.

J’ai une faiblesse pour les chanteurs américains ou anglais qui font l’effort de chanter en français et grâce à un correspondant français, je peux vous faire entendre une chanson de Bobby Goldsboro in french siou plait : « Sois belle et tais-toi », une version de sa chanson « Talk, Talk, Talk ».

Je vous reviens avec une autre chanson du chanteur à la voix chevrotante : Richard Huet avec sa version de « Am I That Easy To Forget? » de Engelbert Plumpudding (18e place au Billboard en 1968) : « Tu reviendras vers ta maison ».

Au début des années 40 avant d’être chanteur, Willie Lamothe fut instructeur de danse.  Il compte un catalogue d’enregistrement assez volumineux.  On lui doit environ 500 compositions originales et plus de 300 versions de succès country américain.  Il peut être considéré comme le père de la musique western au Québec.  Sa chanson « Kaw-Liga » est une version d’une pièce de Hank Williams du même titre.

Sur l’étiquette Sélect, une chanson originale interprétée par son compositeur Livio : « Notre ancien bonheur ».  Le style peut rappeler Adamo et je pense qu’il était français… ou belge, car la seule autre information sur ses origines est la mention suivante : Orch. Dir. :  Benny Couroyer et ce nom apparaît sur des disques de chanteurs français et belges.

Le chanteur Roland Pelletier apparaît dans les palmarès québécois en 1959 et se termine en 1964.  Aucune information ne filtre sur le net à son succès, mais j’ai pu visionner un court vidéo de lui grâce à YouTube lors d’un passage à une émission de TQS (probablement à l’émission « Y’a du soleil ».  Sa chanson, « Bonsoir bonsoir mon amour » fut son plus grand succès (7e position en 1960).

Michel Pilon connut le succès dès l’âge de 16 ans avec un numéro en 1971.  En une dizaine année de carrière, il place une douzaine de chansons au palmarès.  En 1978, sa chanson « Faire l’amour avec toi », une version de « Do You Wanna Make Love? » de Peter McCann (5e marche du Billboard en 1977) dut se contenter d’une médiocre 33e place.

Direction cuisine maintenant et à table tout le monde pour ma recette de soupe aux poids et artères bouchées doubles.

P.S. :  En moins de 6 ans, ma femme a perdu sa mère, son frère et il y quelques jours, son père.  Elle se retrouve maintenant seule de sa famille à Québec, car la seule sœur qui lui reste habite en France. 

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