lundi 20 décembre 2010

Cas d'eau


Si la tendance se maintenant, le blog « C’était hier » vous annonce qu’il y aura encore une fête de Noël cette année. Tout le monde à vos porte-feuilles, ruminez et ruinez-vous. À vos cartes de débit, à vos cartes de crédit, mais ne perdez pas la carte. Que deviendrait l’économie sans les fêtes comme Noël, la St-Valentin, Pâques, etc… ? Noël pourrait-il passer son tour?

Contrairement à ma tradition, pas de chansons de Noël sur mon blog en 2010.

Écoutez la rédio qui en diffuse à longueur d’ondes de journée ou fréquentez les centres commerciaux qui en font jouer en « background » pour agrémenter vos achats qui vous conduiront peut-être à la ruine.

Je vous souhaite quand même de Joyeuses Fêtes car il y a quand même de bonnes choses à tirer de cette période de l’année si on y met un peu de bonne volonté et sur mon blog c’est Noël à l’année, car je ne suis pas avare de cadeaux que je vous passe par la cheminée du net à profusion et cette fois-çi me fera pas exception.

Je vous en déballe un à l’instant même. On connaît la chanson « Le fruit de notre amour » de Moïra. J’ignorais qu’il existait une version masculine de cette chanson sous le titre « La fille que j’ai quittée », interprétée par André Lamarre. Rien à vous révéler sur ce chanteur qui a quand même gravé cinq 45 tours. La chanson s’est retrouvée en 9e position du Palmarès québécois.

André Lamarre – La fille que j’ai quittée

Bill. Groupe québécois du début des années 80. Leur grand succès : « As-tu du feu? », une 2e place au Palmarès. Sur leur long-jeu éponyme de 1981, ils reprennent le succès des Sultans : « Tu es impossible ».

Bill – Tu es impossible

J’ai vu les Sinners en spectacle au Centre Paul-Sauvé de Montréal en 1966; ça ne me rajeunit pas. Charles Linton en était le bassiste et savait chanter également. À son départ du groupe, il entreprit une carrière solo avec un certain succès. En 1969, il changea littéralement son fusil d’épaule en voulant faire son Ange-Albert Humperdinck en sortant le long-jeu : « Bientôt ».

Les Sinners – La ballade du bûcheron

Charles Linton - Les bicyclettes de Belsize

Charles Linton - Maintenant je sais

Charlotte & Hervé, duo d’humoristes mari et femme, qui ne se souvient pas de leur grand classique « La prière du mécanicien ». Récemment j’ai mis la main sur leur long-jeu : « Peuple québécois prions ». En plus de leur prière du mécanicien, ils nous en récitent une dizaine au tout : celle de l’électricien, de l’étudiant, de la garde-malade, du menuisier, etc… Sur la face « B », ils font plutôt place à chanson, je retiens surtout un court blues de 1 minute 35 et un rock endiablé.

Charlotte & Hervé – La prière du coiffeur

Charlotte & Hervé - L’eucharistie d’blues

Charlotte & Hervé – Pogne pas lé narfs

Eric Estève, chanteur auteur-compositeur français, qui fut le premier Ziggy dans l’opéra-rock « Starmania » et qui connut un petit succès (29e place au palmarès québécois en 1976) avec une version de la chanson « Sky High » (No 3 au Billboard en 1975) du groupe anglais Jigsaw.

Eric Estève – Plus haut que le soleil

Jigsaw – Sky High

Georges Brummel, un autre chanteur français dont j’ignorais l’existence jusqu’à tout récemment, c’est-à-dire avec la découverte d’un 45 tours sur étiquette Vogue au marché aux puces. En fouillant sur le net, j’y trouve des révélations intéressantes. Évidemment ce nom est un pseudonyme puisque que son vrai nom est Michel Simonet. Mais avant de s’appeler Georges Brummel, Michel Simonet avait connu un succès fulgurant en France, car il fut le chanteur qui remplaça Dick Rivers quand celui-ci quitta les Chats Sauvages, il avait pris le nom de Mike Shannon. Il quitta les Chats Sauvages après trois ans et il se retrouve par la suite au Québec où il entreprend une nouvelle carrière sous le nom de Georges Brummel. Après 4 ans il retourne dans son pays d’origine. Pour plus d’informations, visitez « Rétro-Jeunesse 60 »

Les Chats Sauvages avec Mike Shannon – Derniers baisers (1962)

Mike Shannon – Derniers baisers (2010)

Son plus grand succès au Québec, une 4e place au Palmarès en 1967 fut « Vendredi m’obsède », popularisé en même temps que les Hou-Lops. Cette chanson est une version de « Friday On My Mind » du groupe anglais « The Easybeats » (16e place au Billboard en 1967)

Georges Brummel – Vendredi m’obsède

The Easybeats – Friday On My Mind

Janine Gingras, chanteuse québécoise des années 40-50-60, voici un des ses grands succès qui atteignit la 7e position en 1957.

Janine Gingras – Reviens Billy

On connait tous le grand succès « Devant le juke-box » popularisé en 1965, au Québec par Guy Boucher et Ginette Sage et en France, par Akim & Sheila. Cette chanson est une version d'un succès mineur de Gene Pitney en 1962 (58e place au Billboard). Paul Davis en avait fait lui aussi une version sous le titre de « Je suis perdu » et se retrouvait sur la face « B » de son succès « Vous permettez, Monsieur », mais enregistrée en 1964.

Paul Davis – Je suis perdu

Gene Pitney – If I Didn’t A Dime

Rina Berti, chanteuse montréalaise qui fraie dans le monde du spectacle depuis quelques décennies. Toujours active aujourd’hui et… aussi le 31 décembre 2010 au restaurant Alpenhaus Elle a sa page web qui vous fournit une courte biographie agrémentée de plusieurs photos ainsi que sa discographie où ne figure pas la chanson que je vous présente une honorable version de « Stayin’ Alive » des Bee Gees.

Rina Berti – Viens dans mes rêves

The Bee Gees – Stayin’ Alive

Le nom de Suzanne Yvonne Henriette Maire Galopet ne vous dit sûrement rien et pas plus celui de Suzanne Gabriello, nom sous lequel elle fit carrière. Par contre, sachez que c’est pour elle que Jacques Brel aurait écrit « Ne me quitte pas », même si c’est lui l’aurait quittée. Sa spécialité en chanson : elle parodiait les succès des autres chanteurs comme « N’avoue jamais » de Guy Mardel ou encore «Mirza » de Nino Ferrer.

Suzanne Gabriello – N’avoue jamais ce que tu gagnes

Suzanne Gabriello – Z’avez pas lu Kafka

Les Sœurs Gallant, quatuor féminin du Nouveau-Brunswick, devient trio quand elles décident de poursuivre leur carrière à Montréal. Elles enregistrent quelques 45 tours sans trop de succès, mais elles travaillent surtout comme choristes pour d’autres chanteurs.

Les Sœurs Gallant – Quand reviendra le garçon

Les Insolences d’un téléphone ont hanté différentes stations de radio durant de nombreuses années que ce soit avec Tex Lecor, Yvan Ducharme et d'autres. L’instigateur des premières insolences serait Roger Drolet, animateur au poste CJLR de Québec au début des années 60.

Roger Drolet – L’éclabousseur

Une version de « Besame Mucho » datant de 1960, interprétée par Marcel Tessier, elle se retrouva en 26e position au Palmarès du moment.

Marcel Tessier – Besame mucho

Valentine St-Jean, chanteuse française qui fit partie du Big Bazar de Michel Fugain. Elle enregistra d’abord en solo sous son vrai nom avant de la changer pour Vava.

Valentine St-Jean – Rien n’est plus triste que l’amour

Sophie Stanké est la fille d’Alain Stanké qui en plus d’être son père a été le père des « Insolences d’une caméra ». Sophie exerce le métier de comédienne depuis l’âge de 16 ans (je me demande où) et elle a commis quelques disques aussi.

Sophie Stanké – On court, on court

Gilles Rousseau était le chanteur des Hou-Lops. Comme bien d’autres avant lui, il entreprend une carrière solo à la dissolution du groupe en 1969 sans connaître le succès puisqu’il meurt prématurément (cirrhose du foie) en 1972 à l’âge de 27 ans joignant ainsi le « 27 Club » où il se retrouve en bonne compagnie avec les Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain pour les plus connus et encore Peter Ham (Badfinger), Brian Jones (Rolling Stones), Gary Thain (Uriah Heep), Dave Alexander (The Stooges), Alan Wilson (Canned Heat), Ron McKernan (Grateful Dead), Kristen Pfaff (Hole) et bien d’autres encore moins connus.

Gilles Rousseau ne peut s’empêcher de verser dans l’aversion en nous faisant une version de « You Made Me So Very Happy » de Blood, Sweet & Tears (No 2 au Billboard en 1969).

Gilles Rousseau – C’est ma faute

Blood, Sweat & Tears – You Made Me So Very Happy

Je n’ai pas d’informations à vous dévoiler sur les interprètes qui suivent pour des raisons d’état ou de secrets professionnels.

Henri Breyre – Bye bye love

Tony Valière – Embrasse-moi

Jean-Claude Hayer – Laisse-moi t’aimer

Olivier Sorel – Valérie

Olivia Estell – Vive les vacances

Jimmy Ondo – Faisons l’amour

Jean-François Couture – Les jeudis du groupe

Excusez-moi de ne pas avoir emballer chacun de ces cadeaux individuellement, je manquais de papier collant.

Sans thé, vous sentez-vous en santé?

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca



dimanche 5 décembre 2010

La famille Taylor

C’est au début de l’année de 2004 que je me suis rendu compte que j’avais du p(a)in sur la planche en commençant à convertir en copeaux numériques mes quelques milliers de disques vinyles. Les choses allèrent rondinment jusqu’en juin 2008 quand ma femme remisa sa chaise de technicienne administrative. J’ai alors mis quelques tâches de côté et parmi celles-ci se retrouva le « ripage » de mes disques. J’en étais rendu à la lettre « S », pour être plus précis mon dernier disque ripé en juin 2008 était « I Remember Yesterday » de Donna Summer.

Il y a quelques semaines je me suis remis l’épaule à la grande roue et mes microsillons ont recommencé à tourner rond sur ma table tournante en bois rond pour aboutir cette semaine à la lettre « T » comme Taylor. Ce qui m’amène à vous parler brièvement de la famille du Dr. Isaac Taylor et de son épouse Gertrude, géniteurs de quatre zenfants de leur patrie bourés du talent de chanteur et j’ai nommé, du plus vieux au plus jeune : Alex (1947), James (1948), Kate (1949) et Livingston (1950). Il y a Hugh aussi, mais lui a préféré se taire. Je viens de riper les 6 disques de James et le seul de chacun des 3 autres.

Je ne vous ferai leur bio, vous pouvez facilement les trouver sur le net, mais je soulignerai cependant qu’Alex est décédé en mars 1993 à l’âge de 47 ans. Lors de l’enregistrement de 3e disque, il se serait effondré dans le studio, victime d’une attaque cardiaque, il serait « past away » 5 jours plus tard sans reprendre conscience. Quand il a subi son attaque, il paraît qu’il en était à 5e bouteille de vodka de la journée, chose qui n’était pas inhabituelle pour lui si on se fie à son frère Livingston.

Même si Kate et Livingston n’ont pas connu le succès de leur frère James, ils sont toujours actifs aujourd’hui. Kate, depuis le début de sa carrière en 1971 n’a enregistré que 6 disques tandis que Livingston en a 17 à sa discographie. James en a au moins deux douzaines.

Entre 1971 et 1988, James a vu 22 de ses chansons apparaître au Billboard dont un numéro 1 avec « You’ve Got A Friend ». Livingston a réussi à en placer 5 dans la prestigieuse revue sans pouvoir faire mieux qu’une 30e position avec « I Will Be In Love With You ». Kate doit se contenter d’une 49e place avec sa reprise de « It’s In His Kiss (The Shoop Shoop Song) avec l’aide de son frère James.

À l’écoute des interprétations de James et de Livingston, il est difficile de faire la différence entre les deux tellement leurs voix se ressemblent, et cette ressemblance n’est pas seulement vocale mais physique également.

James Taylor










Maintenant on écoute tout ce beau monde.

Alex Taylor – Payday

Alex Taylor – From A Buick Six


Kate & James Taylor – It’s In His Kiss

Kate Taylor – Ballad Of Well-Known Man


Kate Taylor – Where You Lead?


Livingston Taylor – Get Out Of Bed


Livingston Taylor – Truck Driving Man


James Taylor – Mud Slide Slim


James Taylor – Day Tripper


James Taylor – First Of May


James Taylor est un des rares chanteurs américains pouvant s’exprimer dans la langue de Molaire et il chante en frança itou.


James Taylor – Chanson Française


Mon ami le hasard m’a dirigé vers un autre Taylor pas parent avec la tralée d’avant puisqu’il est anglais de l’Angleterre. Toujours dans la lettre « T », j’ai deux disques du groupe américain « The Textones » que vous ne connaissez pas et qui ne vous manqueront pas plus que ça. Je suis quand même curieux et je voulais en savoir plus sur le leader, disons plutôt la leadeuse du groupe, Carla Olson. Je ne vous dis même pas ce que j’ai appris sur elle, parce à dire vrai j’ai rien lu qui vaille la peine d’écrire à sa mère. La seule chose qui a éveillé mon intérêt c’est une photo où on la voit avec un certain Mick Taylor. Je qualifierai Mick Taylor : guitariste de remplacement. À 19 ans, il se retrouve avec John Mayall et ses Bluesbreakers où il remplace rien de moins qu’Eric Clapton et Peter Green, pour être ensuite recruté en 1969 par le plus grand groupe rock de tous les temps, les Rolling Stones pour se substituer à Brian Jones. Il quitte les Stones en décembre 1974 suite à des problèmes de drogue et une certaine frustration musicale.


Il partice ensuite à différentes tournées avec entre autres : Alvin Lee, Jack Bruce, John Mayall, Bob Dylan, Billy Preston, Allman Brothers, Grateful Dead, Joe Walsh et… Dick Rivers. En 1979, il enregistre son premier disqu solo.


John Mayall & The Bluesbreakers – I Started Walking


Carla Olson & Mick Taylor – Sway


Mick Taylor – Leather Jacket


Maintenant que « my Taylors are rich », je me permets de vous dire : « Goodbye! »

P.S.: Excusez l'alignement des photos, pas pu faire mieux...

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