samedi 28 juillet 2007

MAGIE

Récemment j’ai découvert un petit logiciel permettant de corriger les défauts que l’on rencontre sur ces chers vinyles : les clics, les clocs, les claques, les hisses…

J’essaie de le maîtriser. J’ai trouvé une chanson sur un des mes vinyles qui se prêtait bien à un test. La pièce s’intitule « Ma petite canadienne » chantée par une chorale de jeunes garçons appelée « Les Gosses de Paris ». Juger par vous-mêmes du résultat en téléchargeant ce fichier:

Écoutez d’abord la version non corrigée et ensuite la version « propre ». Vous constaterez qu’un bon ménage a été fait. Avec un peu de pratique (si j’avais plus de temps) et des pièces moins « maganées », le produit final devrait être très probant.

Le logiciel s’appelle : « Magix Audio Cleaning Lab 10 Deluxe ». Il en restait une copie chez Future Shop (40$) que je n’ai pas achetée. Je voulais l’essayer avant. J’ai téléchargé une copie démo sur le Net avec une limite de 20 pièces à corriger seulement.

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jeudi 26 juillet 2007

36 heures chrono (suite)

Pour savoir en quoi consiste le festival, écoutez l’entrevue accordée par son organisateur, Kaël Marc, à l’émission Fréquence Libre à la Première Chaîne de Radio-Canada :
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=0&urlMedia=/Medianet/2007/CBF/FrequenceLibre200706211409_1.asx


LéoParleur – Tout ce qui brille

Madame Moustache – Le reel de Madame Moustache





Nous quittons pour l’auberge. Comme la première fois, accueil chaleureux de Mme Laurent, nous nous inscrivons à la réception et allons nous installer dans notre chambre.

Établissement très confortable, doté d'un aménagement de qualité appréciable et qui offre plusieurs services et commodités.

L’heure du souper étant proche, nous nous rendons à deux pas de l’auberge, au café bistro Lez’Arts qui appartient à la fille d’une de mes cousines (que voulez-vous ?) et son conjoint.


Quelques personnes seulement à l’intérieur. Au bar, le conjoint barman-cuisinier de qui vous savez me salue, on se reconnaît. Nous commandons des consommations et nous nous installons à une table. Un homme et une femme sont assis à la table voisine et l’homme reprend la conversation (que nous avions interrompue) avec le barman, il a un fort accent anglais. Je comprends qu’il est musicien et il semble offrir ses services. Il dit que si son groupe venait à passer dans la région, il serait prêt à faire un détour pour se produire au bistro. Le bistro offre des spectacles, en général les fins de semaine, un de mes frères s’y est produit à 3 reprises. Je me dis que c’est peut-être un des musicens qui se produit au festival.

J’engage la conversation avec l’individu. Il est écossais, originaire de Glasgow. Il habite Montréal depuis 30 ans, il est écrivain et guitariste, il joue effectivement dans un groupe qui compte déjà quelques disques mais ils ne sont pas en spectacle au festival. Sa conjointe est allemande, ils ont un fils de 19 ans. Ils sont installés sur un terrain de camping à St-Siméon. Quand ils ont su qu’un festival se déroulait à Petit-Saguenay, ils ont décidé d’y venir, mais devant la température exécrable qui dure, ils ne resteront pas. Avant de quitter, il me remet une carte d’affaires.




Swift Years – Joe’s Report From The Afterlife

Swift Years – Mon vieux François

Comme le menu ne nous convient pas nous allons souper au casse-croûte Familial qui appartient… au fils d’un de mes cousins, ce que j’apprendrai plus tard. Je discute un peu avec deux femmes qui sont à une autre table avec quatre enfants. Ils sont campés depuis dimanche et un peu découragés du mauvains temps. Ils se rendront au spectacle ce soir malgré le mauvais temps. Courageux.

Retour à la chambre où nous nous mettons à l’aise. La pluie tombe toujours aussi drue. Rien d’autre à faire que de zapper la tivi. Vers 22h30, il ne pleut presque plus, si on allait faire un autre tour au Lez’ Arts. Ma femme se trouvant trop bien installée me laisse laisse aller seul. Sur les lieux, 15 à 20 personnes sont attablées sirotant leurs petites ou leurs grosses. Je salue la fille de la cousine qui est au bar, je commande un 7-Up (je ne prends aucune boisson alcoolisée). Un guitariste chanteur, frère du propriétaire de la place, gratte son instrument et pousse la chansonnette. Je lui trouve des airs de James Taylor. Je lui en ferai la remarque à la pause. Mon verre vide, je salue la parenté et quitte la place pour aller au dodo.


(à suivre)

mardi 24 juillet 2007

36 heures chrono

Encore une fois je fais appel à votre patience. Même si mon style littéraire n’est pas digne du moindre petit écrivaillon, vous pouvez suivre les péripéties de notre petit voyage, ma femme et moi, il y a quelques jours. Vous êtes libres de lire au complet ce qui suit ou tout simplement cliquer sur le mot souligné pour télécharger les pièces musicales qui seront moins nombreuses pour ce message.

36 heures chrono. Départ de Québec, vendredi matin, 10h30, direction Petit-Saguenay, mon village natal. Des nuages gorgés de pluie nous accompagneront tout le long du voyage tout en déversant leur trop-plein de larmes. Pas d’arrêt à la Malbaie, ville où habitent quatre de mes frères et une de mes sœurs, je leur fais faux bond pour le moment. Visites familiales au retour. Les essuie-glace gardent la forme. La musique de Peter Grant me fait oublier la grisaille. Nous franchissons St-Siméon, village où j’ai vécu de 1962 à 1970, en revenant, on fera le tour du village.

On quitte la 138 et empruntons la 170, pour franchir les derniers 55 kilomètres. Chemin faisant nous croisons l’entrée conduisant au Domaine de la famille Desmarais. On connaît l’histoire des Desmarais, un des familles les plus riches du pays. Voici ce qu’on lisait sur Canoe lors de la fête du 80e annniversaire du Paul Desmarais, père. Fortune évaluée à plus de 4G$.

« L'homme d'affaires Paul Desmarais fête ses 80 ans cette fin ce semaine. Le fondateur de Power Corporation célèbre l'événement dans son luxueux domaine de Sagard. Des invités de marque sont attendus dans cette petite ville de Charlevoix.

Le roi d'Espagne, George Bush père, Brian Mulroney et Jean Chrétien participeront à cette fête qui se déroule dans la plus grande discrétion. Une compagnie de sécurité a été embauchée pour garder les curieux à distance. L'Orchestre symphonique est venu de Montréal. Des chefs cuisiniers parisiens ont traversé l'Atlantique expressément pour l'occasion.

Un chapiteau de 8M$ aurait été érigé spécialement pour les festivités et un lustre, directement importé d'Italie, valant près de 900 000$ trônerait au sommet ».

Ah! la misère des riches.


Enfin Petit-Saguenay, une chambre nous attend à l’Auberge du Jardin. Nous y avons séjourné il y deux ans, une seule nuit comme il est prévu cette fois encore. Cette auberge appartient à un couple de français et le courtier qui leur a vendu est un de mes frères. Hasard !
Mais avant de nous y rendre, première station. Résidence de mon oncle P.-E. C.

Mon oncle est décédé et ma tante (sœur de ma mère) aussi. C’est une de mes cousines, M.C. qui occupe seule la maison qui sert de point de ralliement pour le reste de la familia éparpillée un peu partout dans la province. Comme quantité d’autres places, les jeunes quittent ce petit village, ce qui fait que la population est vieillissante et on y compte moins de 800 habitants. Accueil chaleureux de la cousine qui héberge un de ses neveux descendu de Port-Cartier, fils d’un de ses frères décédé. La conversation se poursuit pendant une bonne heure. Durant la discussion ma cousine me demande si je suis venu pour participer au Festival Musical du Message. Je lui réponds non car j’ignorais la chose.

(à suivre)


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lundi 23 juillet 2007

Ces chers riffs

En attendant quelque chose de plus consistant, mettez-vous sous la dent, le 10e volume de la série des riffs et solos de guitare pigés parmi les disques suivants : Loverboy, Lovin’ Spoonful, Nick Lowe, Lucifer’s Friend, William Lyall & The Storm, Philip Lynott, Machine, Enrico Macias, Madness, Taj Mahal, Mahogany Rush, Mike Mainieri, Malo, Man, Manassas, Harvey Mandel, Mike Mandel, Mandrill, Maneige, Manhattan Transfert, Herbie Mann, Manfred Man, Manfred Man’s Earth Band, Mantra, Mark-Almond, Marshall Tucker Band, Martha & The Muffins, Martika, Moon Martin, Richard Marx, Carolyn Mas, Dave Mason, Ray Materick, Andrew Matheson et David Matthews.

Riffs No 10 – Ces chers riffs
http://www.mediafire.com/?4gmj1bgd4ou

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jeudi 19 juillet 2007

Merci au hasard !

Cette semaine, je me trouvais au Future Shop de Place Laurier, maintenant Laurier Québec. J’étais à manipuler une caméra vidéo, je m’amusais à zoomer et dezoomer dans différentes directions du magasin quand un visage apparu dans l’écran, comme il me semblait familier je me retournai et je reconnus un des mes cousins. Un autre qui se trouve être plus cousin que moi de Madanna puisqu’il est un Fortin. Je l’interpellai, poignées de main, salutations et la conversation s’est engagée et a duré assez longuement.

Sur le chemin du retour, ma femme me demanda de faire un détour par la rue Royale car elle avait repéré une nouvelle boutique d’antiquités il y a quelques temps. En entrant dans la place, j’arrive nez à nez à mon ancien voisin d’en arrière, encore le hasard. Là encore, conversation que je laissai à ma femme car mon regard venait de tomber sur une pile de 45 tours dans laquelle mes mains fébriles s’amusèrent à farfouiller. Je suis ressorti avec 8 discoboles : François D’Assis (François Bégin de Liette & François) & Michel Pagliaro, Les Chanceliers, Chantal Renaud, François Ricaud, Colette de Courval, Jean-Philippe, Bernard Laferaud et les Chats Sauvages.

Pardonnez-moi ce long préambule pas rap’ qui m’amène tout simplement par la main à vous causer retraite. Dans moins de 2 semaines, j’aurai compléter ma 4ième année… de retraite. Pas vu le temps passé, il doit m’éviter ou il m’a glissé sur le dos comme l’eau sur celui d’un connard. Je tâcherai d’être bref, court, concis, circonspect, contrairement à mon habitude. Vous avez constaté que je n’aime pas étirer la sauce et l’élastique, j’aime la brièveté, je sais que les longs palabres vous irritent et vous agacent, que vous aimez le chemin le plus court. Évitons les zigzags inutiles, allons droit au but. Sinon vous risquez de vous lasser et vous direz peut-être, mais qui c’est ce zouf ? Pour qui se prend-il ? Où s’en va-t-il avec ses gros sabots ? Qui est ce jeanpeupu ? Ce hyménarve ? Ce phètletèrekekun ? Ce fèlédlapheuille ?

Si c’est ce que vous avez à l’esprit à cet instant-ci présent, le futur est simple, vous passez directement à l’étage « Divertissement » situé quelques planchers cirés plus bas. Mon intention n’est pas de vous casser les oreilles… les yeux.

Vous vous dites sans doute : « Si j’aurais su, j’aurais pas lu ». Eh ben trop tard vous êtes pris dans l’engrenage. Le moteur s’est emballé, les freins ont lâché, plus moyen d’arrêter. Le cheval a pris le mord aux dents, j’ai laché les cordeaux. Wo back la grise ! Respirons par les naseaux ! Doux doux mon pitou !

J’ai pris officiellement ma retraite le 1er août 2003, mais je n’ai quitté le travail que le 26 septembre because la madame qui devait me remplacer ne pouvait quitter le poste qu’elle occupait avant cette date. Mon poste ne lui a pas porté chance car un mois après être entrée en fonction, elle fit une vilaine chute dans des circonstances sur lesquelles je n’élaborerai pas plus longuement car je ne voudrais pas que vous croyez que j’étire un peu le temps à vous raconter toutes sortes de bobards qui ont plus ou moins rapport avec la suite des évènements, suis-je assez bref et me suis-je bien fait comprendre ? Je ne suis pas du genre à m’éterniser sur un sujet. Suite à cette chute, elle se blessa assez grièvment pour être en arrêt de travail durant 2 ans.

Bon, sortons les chaînes, autrement dit, enchaînons !

Fin octobre, on souligna mon départ et celui de deux autres personnes faisant partie de mon service par une petite réception dans un bar de Québec. Drôle de choix me direz-vous ? Drôle de choix que je vous répondrai. Petit discours de mon directeur de service, remise d’une montre et beaucoup d’autres bla-bla-bla. Bye bye et à la prochaine.

Non, non, je ne conclus pas là-dessus, c’était la fin de l’hommage aux disparus.

Chaque année, notre bureau organisait un party de Noël et comme j’avais travaillé une bonne partie de l’année, je fus invité à y participer une dernière fois. Je n’avais pas envoyé (volontairement) de carte pour remercier tous mes consoeurs et confrères de travail, car je voulais profiter de cette occasion pour le faire. Et je ne voulais le faire en leur récitant un petit discours. Je le fis en leur gravant un cd. Pas un cd de moi-même, je ne suis pas meilleur chanteur qu’orateur. Un cd intitulé « Merci » interprété par une chorale de chanteurs aussi connus que Michel Fugain, Charles Aznavour, Les Classels, Adamo, Gainsbourg, les Sultans, Bel Canto, Jean Ferrat, Gilbert Bécaud, Jean-Pierre Ferland, Willie Lamothe, Fernand Gignac, Pétula Clark, Alain Barrière, Pierre Létourneau, Diane Dufresne et Alain Morisod & Sweet People. J’y avais mis le paquet, je vous laisse imager combien le tout m’a coûté en cachets… pour les mots de tête que le montage m’a donné.

Évidemment toutes les personnes présentes ignoraient mes intentions. Après un petit boniment du directeur qui offrit ses meilleurs vœux à tous pour les Fêtes et la Nouvelle Année, je demandai le silence et je leur expliquai, après avoir mis mon cd dans le lecteur cd, que je ne ferais pas de discours, mais que je leur ferais plutôt écouter ceci :

Merci !

Le silence se fit dans la place et tous écoutèrent, oserai-je dire, religieusement. Placé dans le contexte, l’émotion était vive auprès de certains et de moi-même. Je me souviens qu’un des coordonnateurs qui prenait sa retraite prochainement, me montrait son bras en me faisant signe que les poils lui dressaient sur le corps.

J’avais fait une dizaine de copies du cd au cas où certains en auraient voulu une. J’en ai manqué. Je pris les commandes de ceux qui en désiraient aussi. Sur la trentaine de personne à la reception, tous en voulaient une. Après le congé des Fêtes, on me demanda si je pouvais encore revenir quelques temps à mon poste pour remplacer la personne qui me remplaçait. Après un mois de labeur acharné, on m’offrit de continuer. Je répondis que s’il trouvait quelqu’un d’autre, je lui cédais la place volontiers. Le vendredi suivant je quittais définitivement mon emploi.

Depuis 4 ans, il y a une personne qui attend une copie du cd, elle était absente au party de Noël. Je suis retourné à plusieurs reprises revoir la gang et chaque fois que je l’ai croisée, elle me demande gentiment si j’ai enfin son cd. Jusqu’à ce jour, elle l’attend toujours. Je vais profiter de l’occasion pour lui faire sa fameuse copie, et pour me faire pardonner je vais lui ajouter un petit bonus. Je lui graverai au complet toutes les pièces que j’ai utilisées pour mon petit montage. Je vous en ferai profiter également.

À l’écoute de la pièce « Merci », il se peut que vous ne compreniez pas tous les mots. Alors pour vous faciliter une bonne compréhension, je me donne la peine, je suis si vailant, d’écrire la phrase, le mot et parfois une partie de mot qui m’ont servi à ce travail de moine ainsi que leur provenance.

ÉTAGE « DIVERTISSEMENT »

Attention mesdames et messieurs dans un instant on va commencer : Michel Fugain, la Fête

Mais : Charles Aznavour, Désormais (seulement le mais, la toune plus bas)
Avant: Les Classels, Avant de me dire adieu

Je voudrais: Daniel Lavoie, Je voudrais voir New-York

Vous: Adamo, Vous permettez Monsieur

Dire que je m’en vais: Serge Gainsbourg, Je suis venu te dire que je m’en vais

Vas-t-en, vas-t-en: Les Sultans, Vas-t-en

Je m’en vais : après 4 ans, me souviens plus qui chantait celle-là

N’attentons pas qu’il soir trop tard: Les Classels, N’attendons pas qu’il soit trop tard

Mais quand : Les Bel Canto, Quand reviendra-tu ?

L’heure de la retraite sonne : Jean Ferrat, La montagne

Il faut savoir: Charles Aznavour, Il faut savoir

S’retirer : Dans la chanson précédente, il chante quelque part : « Quand le malheur s’est retiré », j’ai dû triturer le « s’est » pour en arriver à « s »

Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps ? : Gilbert Bécaud, Et maintenant

Envoye, envoye à maison : Jean-Pierre Ferland, Envoye à maison

Désormais : Charles Aznavour, Désormais
Je suis seul, seul, je suis seul : Les Bel Canto, Seul

Dans ma petite maison : Bobby Hachey, Dans ma belle petite maison, on peut la trouver dans le message précédente

Avec : me souviens plus où je l’ai pris

Bonhomme : Fernand Gignac, Le bonhomme de neige, chanson de Noël pas de saison

Je n’aurai pas le temps de tout faire : Michel Fugain, Je n’aurai pas le temps

N’est-ce pas merveilleux : Adamo, N’est-ce pas merveilleux ?

J’ai l’impression d’être en vacances : Pétula Clark, Je me sens bien auprès de toi

Pour la dernière fois, pour la dernière fois : Alain Barrière, Pour la dernière fois

Au revoir : Alain Morisod & Sweet People : Au revoir (voir plus bas)

Suit alors une série de prénoms qui font référence aux prénoms de mes partenaires dont je ne tiens pas compte ici jusqu’au dernier prénom, car celui-ci a une signification particulière.

Et surtout, et surtout : Diane Dufresne, En écoutant Elton John

Merci : Charles Aznavour, Merci Madame la vie

Maurice : Pierre Létourneau, Maurice Richard

Si : Sais pas où je l’ai piqué

Je suis encore vivant, c’est de vous redire très humblement merci : Charles Aznavour, Merci Madame la vie (voir plus haut).

Faut que je vous explique pourquoi je remercie ainsi ce Maurice. Là on devient sérieux. Je m’excuse d’en rajouter encore, mais j’insiste.

Maurice n’était pas un employé de la commission scolaire, il travaillait pour un organisme à but non-lucratif qui recyclait les vieux ordinateurs qui avait leurs locaux dans notre bâtisse. Maurice ne dinait jamais à notre cuisine parce, qu’en général, elle était pleine, il y en avait une autre au 2e étage et il avait pris l’habitude d’aller y casser la croûte. Moi, j’attendais vers 12h30 pour aller dîner, la salle étant moins achalandée. Un midi, j’y entre et je constate que Maurice est assis de dos au bout de la grande table dont toutes les chaises sont occupées. Je sors mon lunch du frigo, je mets mon poulet à chauffer au micro-ondes et j’apporte ma salade à la petite table libre au fond. Je reste debout, j’ouvre mon plat à salade composée de différents légumes dont des feuilles d’épinard. Je commence à piger dedans avec ma fourchette et c’est ici que le drame se produisit. Sans comprendre pourquoi, je m’aperçois que je ne peux plus respirer. Peu importe les efforts que je fais, l’air ne se rend plus à mes poumons. Personne n’a conscience de la situation. Je me voyais mourir. Maurice était de profil à moi, j’eus alors l’idée que lui flanquer une bonne tape dans le dos. Il eut un sursaut et se tourna vivement vers moi, je lui indiquais ma gorge du doigt. Il réagit immédiatement. Il me retourna et me fit les manœuvres à faire dans ces circonstances. Au troisième coup, la feuille d’épinard qui s’était ouverte comme un parachute dans ma gorge fut expulsée de mon œsophage. Je me remis à respirer normalement.

Voilà pourquoi je tiens à dire un merci sincère à Maurice Martel. Serais-je mort ce jour-là s’il n’a pas su comment réagir ? Dans une situation pareille, tu en meurs ou tu restes fou.

Par après j’ai demandé à Maurice pourquoi il était venu dîner en bas plutôt qu’en haut. Il m’expliqua que la gang était allée fêter quelqu’un au restaurant et qu’il n’aimait pas manger seul. Heureux hasard !

La dernière partie est très facile à suivre et extraite elle aussi de « Au revoir » d’Alain Morisod & Son Doux Peuple.

Je félicite ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’au boutte, vous m’envoyez vos noms et adresses, je vous réserve une place de choix sur mon testament.

Le temps m’oppresse un peu. Demain, départ pour mon village natal : Petit-Saguenay que j’ai quitté il y a bien 45 ans, mais que j’aime retrouver de temps en temps. Je m’excuse de me couper la parole, j’aurai bien aimer vous parler un peu plus de mon chien Bonhomme d’abord, de la clôture à refaire, des fenêtres à retaper, du gazon à tondre, de mon gâteau à la vanille avec glaçage au café, de ma recette du bonheur, de ma verrue plantaire, de mes problèmes de sinus, des voisins qui font trop de bruit, du monsieur qui passe devant le maison depuis plusieurs matins en toussant en s’en arracher les poumons, des fourmis dans la chambre en bas, du logiciel « Magic Audio Cleaning » que je viens d’acquérir qui me semble assez compliqué merci, de Brian Setzer Orchestra qui joue présentement pour mon bon plaisir « Let It Snow ! Let It Snow ! Let It Snow ! », des autres personnes que le hasard a mis encore en travers de ma route hier et aujourd’hui et du souper chez Normandin pour souligner l’anniversaire de ma fille Émilie qui fête ses 25 ans aujourd’hui. Vous comprenez pourquoi je dois mettre fin à ce court entrefilet. Au plaisir de vous revoir, enfin façon de parler… de vous retrouver alors ?

Je me demande si je vais me donner la peine de me relire. Tout à coup, j’aurais oublié des choses zimportantes zé zurgentes à porter à votre connaissance comme le dirait Thodore. Comme le dit une chanson de je ne sais trop plus qui : « Je n’aurai pas le temps de tous faire ».

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lundi 16 juillet 2007

Fils, petit fils, cousin

Petit changement pour cette fois, vous cliquez sur les mots soulignés pour savoir qui se cache derrière. C'est un truc que mon fils, concepteur de pages web chez Ergonet à Montréal m'a expliqué. Sachez que je suis nul en informatique.

Samedi dernier, mon fils qui habite à Terrebonne nous rendait visite. Il venait rencontrer quelques amis dans le cadre d’une retrouvaille d’anciens du CEGEP de Limoilou . Il est arrivé avec son plus vieux, Thomas, 27 mois, sa femme est demeurée à la maison avec le plus jeune, Vincent, 4 mois. C’était la première fois que nous le gardions seul à la maison. Un p’tit onhomme éveillé, volubile malgré son jeune âge, un sens de l’humour déjà présent comme son père qui lui aussi retient un peu de son père (qui n’est pas toujours drôle), sage, docile, curieux, les qualificatifs me manquent. Mignon comme tout, en voici la preuve.


Nous sommes allés faire un tour chez Wal-Mart avec lui pour lui acheter une petite surprise . Contrairement à bien des enfants qui auraient couru partout pour se choisir un paquet de cadeaux, mais nous lui avions bien spécifié avant qu’il en aurait un seul. Il prit la chose au sérieux pour faire un bon choix qui s’est arrêté sur un camion de transport de voitures avec 3 autos comprises.

Pendant que nous déambulions parmi les allées remplies de jouets, nous avons croisé quelqu’un qui semblait me dévisager. Je lui rendis son regard en me disant que ce visage ne m’était pas inconnu, je reconnus un des mes cousins que j’ai dû voir une fois au cours des 40 dernières années. Nous avons piqué une petite jasette d’une demi-heure. Rendez-vous dans 40 ans.

Là, je viens de staller pour quelques temps. Ma femme est tombée… en vacances vendredi, mais elle est entrée travailler ce matin. Elle a un sens du devoir très développé. Je lui rends hommage ici. Elle travaille à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus depuis près de 38 ans, elle a commencé très jeune. Préposée à l’entretien au début, elle est aujourd’hui technicienne en administration. Je n’élaborerai pas sur tout le cheminement qu’elle a parcouru durant toutes ces années, cela pourrait être long. Elle devrait pouvoir se libérer pour midi qu’elle m’a dit, mais elle est partie avec son dîner, elle ne prend pas de chance. Demain elle sera en vacances pour vrai… je lui souhaite. C’est pourquoi nous passerons plus de temps ensemble pendant son mois de vacances et que je délaisserai quelque peu mes élucubrations bloguesques (yé-tu dans le Larousse ce mot ?). Nous avons certains petits travaux à faire et quelques courts voyages au Québec et peut-être dans les Zuessas. Nous irons où le vent nous mènera !

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vendredi 13 juillet 2007

Ma cousine

Fidèle au poste comme un facteur, bien collé à mon fauteuil tel un astronaute aux commandes de sa navette spéciale ou un pilote de F1 mettant la pédale à fond au départ d’une course, of course.

Avant de parler de ma cousine, je vous glisse un mot sur le Festival d’Été de Québec. Moi un amateur et grand consommateur de musique, je confesse ne plus participer au Festival d’Été. Y a pas de raison particulière, je suis conscient d’avoir manqué de maudits bons shows. Je regrette amèrement les vieux Zizis l’an dernier (un spectacle qui a levé), moi qui possède pratiquement toute leur discographie, même le disque de Billy Gibbons avec le groupe « Moving Sidewalks ». Le dernier spectacle à lequel j’ai assisté est Robert Charlebois, il y quelques années et je garde un bon souvenir du premier passage de Colin James il y encore plus longtemps.

Mais a coule pas, mais à coule pas !

The Moving Sidewalks – Joe Blues

ZZ Top – She Loves My Automobile

La cousine, maintenant. Vous connaissez tous la chanteuse Madonna, une des chanteuses les plusse populaire au monde, que dis-je de la planète… Saviez-vous que Madonna a de profondes racines québécoises ? La mère de Madonna était une Fortin et ses grands-parents maternels étaient tous les deux des Fortin. On peut pas être plus Fortin, c’est fort hein ? Ceci est la vérité vraie. Pis ma mère était une Fortin zitou. De là à conclure que je suis parent avec elle, le pas est vite franchi. J’ignore si je suis cousin de la fesse gauche ou de la fesse droite. Avec Madonna je suis peut-être entre les deux.

J’ai bien l’intention de me faire coucher avec elle…. pardon sur son testament. Je mets mon généalogiste sur elle… là-dessus.

Mon désir n’est pas de causer une commotion en affirmant une telle chose.

Madonna – Causing A Commotion

Comme elle n’est pas une fille matérielle elle écoutera mes revendications le moment venu.

Madonna – Material Girl

Dans le fond ce n’est pas une mauvaise fille.

Madonna – Bad Girl
http://www.mediafire.com/?9bimdmo2gdj

Je fais confiance à ma bonne étoile.

Madonna – Lucky Star

Peut-être qu’un jour le destin nous réunira.

Madonna – Get Together

Désolé ! J’en ai assez !

Madonna - Sorry

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mercredi 11 juillet 2007

Top 5

J’héberge mes mp3 téléchargeables chez MediaFire (http://www.mediafire.com/). MediaFire compterait maintenant plus de 300,000 utilisateurs. À chaque fois qu’une pièce est téléchargée, elle est comptabilisée dans la section « My Files ».

Voici le classement des 5 morceaux les plus populaires dedans mon blogue à porc, toutes langues de vipère dans le vinaigre confondues… dues… dues, suivit du classement des 5 chansons québécoises les plus en demande. Pour ceux qui seraient passés à côté, par-dessus ou en-dessous, je vous remets le lien qui vous réunira à ces tounes. Le chiffre entre parenthèses est la date de mise en ligne sur mon blogue.

Elle vient tout juste de s’emparer de la tête cette version de « La Mer » de Charles Trenet.

1- Bobby Darin – Beyond The Sea (07-06-21)
http://www.mediafire.com/?fbuxd9xctj6

Chanson faisant partie de la trame sonore de l’émission « Hannah Montana » interprétée par la fille de Mister Achy Breaky Heart, Billy Ray Cyrus. Tous les égoûts sont dans la nature, s’pas ?

2- Miley Cyrus – This Is The Life (06-12-29)
http://www.mediafire.com/?fztdjmymgdz

Il fut pendant longtemps le bassiste de Robin Trower, un de mes guitaristes préférés. Écoutez cette voix soul saoulante.

3- James Dewar – Stumbledown Romancer (07-01-18)
http://www.mediafire.com/?bmdwjjniink

Je vous ai raconté dans mon message du 20 décembre 2006, la passionnante l’odyssée de cette chanson.

4- Sonny Dae & The Knights – Rock Around The Clock (06-12-20)
http://www.mediafire.com/?dmdmumtwitm

Une surprise! La seule chanson en français de ce Top 5, sans doute une des meilleures de Nino Ferrer. Nino s’est suicidé le 13 août 1998, alors qu’il enregistrait un disque qu’il affirmait être son dernier et intitulé « Suite et Fin ». Dommage qu’il n’y ait pas donné suite jusqu’à la fin. C’était nono mon Nino!

5- Nino Ferrer – Le Sud (07-06-05)
http://www.mediafire.com/?aznxkyyv7yg

Maintenant mon classement québécois.

Pourquoi eux ? Un seul 45 tours. La face B est une horrible version de « Satisfaction » des Rolling Stones intitulée « Horreur, fureur, bonheur ». La qualité médiocre du disque n’obligea à travailler fort pour la rendre potable.

1- Les Bourgeois – Ma chouette (07-04-01)
http://www.mediafire.com/?0lu2gjynjjl

Pour réparer mon horreur, voici ce chef-d’œuvre qu’est la face B.

Les Bourgeois – Horreur, fureur, bonheur
http://www.mediafire.com/?71mcmjt4y0m

Eux aussi, un unique 45 tours et puis sont partis.

2- Ali Baba & ses 4 Voleurs – Shish kbab yéyé (07-05-03)
http://www.mediafire.com/?cezyrzvaazr

Elle est assez grosse pour prendre cette place.

3- Ginette Reno – Un peu plus haut, un peu plus loin (07-05-06)
http://www.mediafire.com/?032b3ed4znm


Claude Dubois ! Essayez de calculer le nombre de ses succès. Juste à l’évocation de ses titres, les refrains me reviennent facilement à la mémoire : Femme de rêve, Hibou, Comme un million de gens, Bébé ja joue la toune, Artiste, Femme ou fille, Besoin pour vivre et la suivante…

4- Claude Dubois – Si Dieu existe (07-01-31)
http://www.mediafire.com/?1jdznelnz4z

Le hit de l’été, déjà dans le Top 5 en moins de 10 jours. Séraphin pensait peut-être faire un gros coup d’argin en enregistrant ce disque. Je crois que Jean-Pierre Masson est mort plus pauvre que Séraphin.

5- Jean-Pierre Masson – Ne lui dis rien (07-07-02)
http://www.mediafire.com/?cyilqp3bkmh

Mention spéciale aux Frères Jacques. Si j’avais inclus les chansons françaises dans mon classement la chanson « Les 3 orfèvres » des Frères Jacques serait ex-aequo avec Claude Dubois.

Les Frères Jacques – Les 3 orfèvres
http://www.mediafire.com/?2tmbfymmyem



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mardi 10 juillet 2007

Terre à taire

Samedi, 7 du 7 de 2007, j’ai entrerpis la rédaction d’un nouveau message, le sujet devait porter sur la musique du monde. Lors d’une visite chez Archambault, durant ma tournée des postes d’écoute, j’avais découvert une série de disques, sur étiquette Putumayo, dédiée à la musique du monde. Latino !, Latino !, Afro-Latino, Mali To Memphis, Cover The World, Louisiana Gumbo sont des titres coiffant les pochettes de ces disques. Les disques se vendent environ 18,00$ chacun, prix un peu trop cher pour mon mince porte-feuilles.

Quelques jours plus tard, je me présentai à la Bibliothèque Étienne-Parent de Beauport afin de voir s’il n’avait pas un ou des disques Putumayo, j’eus la main heureuse, « Sahara Lounge 2004 » l’un des disques de la collection était disponible. Ne me considérant pas comme un amateur de ce genre de musique, je n’en ai pas moins adoré ce disque.


Maya Nasri - Khallini Biljao
http://www.mediafire.com/?fyzycmmfrut

En me creusant les méninges afin de trouver la manière d’aborder mon sujet, je fis un rapprochement entre le « Live Earth » qui se déroulait justement sur 7 contiments. La série de concerts réunissant une centaine d’artistes avait pour but de sensibiliser la population mondiale au changement climatique de la planète. On ne peut qu’approuver une telle initiative. Qu’elle en sera l’impact ? Seul l’avenir nous le dira et… quand elle nous le dira, sera-t-il trop tard ?

Quel véhicule a été choisi pour faire passer le message ? La musique. Cela nous démontre à quel point la musique est importante dans nos vies, pas seulement de tous les jours, mais aussi lors de grands évènements malheureux qui frappent des populations entières partout dans le monde : sida, famine, catastrophes de toutes sortes. Elle agit alors comme porteur d’un message.

Parmi ces artistes, nous retrouvions Madonna, Metallica, Bon Jovi, Dave Matthews Band, The Police, Duran Duran, Genesis, Foo Fighters, David Gray, Red Hot Chili Peppers, Bloc Party, James Blunt, Corinne Bailey Rae, John Legend, Black Eyed Peas, Beastie Boys, , Keane, Damien Rice, Snow Patrol, Tim McGraw, Faith Hill, Fall Out Boy, Beyoncé, Brooks & Dunn, Kenny Chesney, Gwen Stefani, Melissa Etheridge, Akon, Smashing Pumpkins, Alicia Keys, Lenny Kravitz, Macy Gray et la liste s’allonge…









La Révolution Française – Et la Terre tournera
http://www.mediafire.com/?eotdt4o3y2y

Cette bonne vieille Terre, si elle pouvait parler, elle en aurait des choses à raconter. Sa di-gestation fut longue, sa naissance ne fut pas facile et avant de se mettre en boule, elle dût « spinner » quelques temps. Au début, elle avait le feu, mais à la longue ses ardeurs se refroidirent, elle dut travailler dur pour gagner sa croûte.

Guy Skornik – Le bout de la Terre
http://www.mediafire.com/?fvbmtojgoju

Elle eut encore chaud, puis elle prit du froid, elle se couvrit d’un long manteau blanc, son humeur se radoucit à nouveau, mais elle garda quand même sa calotte.

Michel LeFrançois – Sur la Terre comme au ciel
http://www.mediafire.com/?cclfysmnijj

En prenant de la maturité, elle devint coquette, elle se para de nouveaux atours tout autour. Elle se sépara des eaux, se fit des montagnes avec des riens, se creusa des lacs qu’elle déversa dans des rivières qui courèrent après leurs mers qui se réfugièrent dans des océans pacifiques et accueillantes. Elle se maquilla la surface de végétaux, s’étendit dans des plaines vides et se perdit dans des forêts tropiquantes. La solitude lui pesait, le tout manquait de vie. Elle extirpa de son sous-sol des êtres microbescopiques qui avec le temps évoluèrent jusque dans les ligues majeures des dinosaures.

L’Affaire Louis Trio – Chic planète
http://www.mediafire.com/?cmbyetoyykm

Elle allait insouciante, tournoyant sur elle-même. Le soleil brillait pour elle et elle s’était aclimatée à son système. Elle était luxure riante de santé, gorgée de minéraux, gavée par la nature, enivrée aux sources d’eau, elle coulait des jours, que dire, des siècles, des millénaires heureux. Elle se permettait bien quelques sautes d’humeur, repue de tant de richesses, ses entrailles émettaient parfois des borborygmes, elle pétait le feu.

Donald Lautrec – Des copains tout autour de la Terre
http://www.mediafire.com/?dow97lcrgym

Elle filait, selon son habitude, son p’tit bonhomme de chemin dans la galaxie, sans se soucier de ses autres sœurs qui gardaient leur distance, seule la lune partageait ses quartiers avec elle.

Les Planètes – Tu m’oublies
http://www.mediafire.com/?bhdt3zklyxf

Okoumé – De la Terre à la Lune
http://www.mediafire.com/?4wgc50jcyxx

Un jour, elle fit une rencontre percutante avec un astéroïdee qui changea le cours de son histoire et l’orienta vers la nôtre. La blessure fut tellement grave qu’on peut se demander comment elle ne fut pas complètement anéantie. Les conséquences entraînèrent la disparition des deux tiers des espèces la peuplant. Elle connut ensuite une période de grande noirceur et tomba dans un profond engourdissement qui dura de nombreuses années et quand elle en sortit, elle une poussée de fièvre qui s’éternisa sur plusieurs millénaires.

Plastic Bertrand – Tout petit la planète
http://www.mediafire.com/?9m3tijz4dzp

Elle se remit à l’ouvrage, elle retourna à ses fourneaux et commença un nouveau cycle. C’est dans un de ses moules qu’apparut ce bachibouzouk d’australopithèque suivi de près par l’homo erectus qui précédait de quelques pas le Néant… le néandétalais…, voyons c’est quoi que c’est le mot que je veux dire… l’homme de Néanderthal, voilà…qui déboucha lui-même sur le fameux homo sapiens. Avec l’homo sapiens, la naïve Terre comprendra trop tard qu’elle venait de se faire passer un sapien, rien de moins, mine de rien.

Robert Toupin – La Terre est un village
http://www.mediafire.com/?9mdo4wtrwzw

Maman la Terre s’est fait pincer avec l’homo sapinse, c’est avec lui que nous mîmes nos pieds dans la Civilisation. Voyez où ses pas nous à mener aujourd’hui. A-t-elle apporté la paix, le respect et l’harmonie entre les peuples ? Ne nous a-t-elle pas appris que nos mers n’étaient pas des poubelles ? Nous a-t-elle convaincu de ne pas violer les forêts vierges ? On lui vole son pet-role. Nous sommes grossiers envers elle, cette chère Terre, en lui lâchant nos gaz à la figure. Des vrais p’tits polutions les hommes !

Renée Claude – Le tour de la Terre
http://www.mediafire.com/?1r01tyunt3z

Elle ne se laisse par faire la Vieille. Elle se défend du mieux qu’elle peut, elle nous envoie ses tsun-amis qui font la vague, elle tempête, elle ennneige les flo-cons que nous sommes, elle laisse planer de gros nuages, elle orage, elle inonde, elle fait roder les ours à gants, elle se déchaîne, elle grimpe dans les arbres, elle déracine à la souche, elle balaie les rues emportant tout ce qui traîne dans le passage. Elle nous crache sa bave, elle s’en larve les mains. Elle sait nous faire trembler, elle s’enflamme, elle s’éteint, elle se froid-se.

Richard Anthony – La Terre promise
http://www.mediafire.com/?b4n7jmznsx0

Par-dessous tout, elle est ben tannée d’être au soleil, elle prend de l’âge cette vieille croûte terrestre. Elle a mal aux os verts, elle a mauvaise mine, elle se sent de plus en plus vide, elle manque de fer. Elle est épuisée, rendue au bout du boulot. Son énergie diminue. Elle est ménopausée, elle recommence à avoir des bouffées de chaleur. Elle aurait besoin d’une nouvelle couche, son eau zone fuit. Elle a des maux de Terre.

Séguin – Prière à la Terre
http://www.mediafire.com/?cdduizvb9mz

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lundi 9 juillet 2007

Ironie du sort

Je ne sais vraiment pas où donner de la tête… Les mises à jour s’accumulent, s’additionnnent, se multiplient, se dédoublement, j’en perds mon latin ! Je suis pris d’une vinylite aigüe. J’en ai au moins 50 qui attendent d’être aimpétroitisés (tiens je vous invente un nouveau mot). J’appelerai M. Larousse plus tard !

Parmi ces vinyles, j’ai déniché ce que j’appelle une « perle » qui m’est apparue sur une compilation de l’étiquette Nobel : « Les Artistes Nobel en Vacances ». Le titre de la perle est : « J’ai un side-line payant ». Cette chanson (prémonitoire ?) serait le dernier enregistrement des deux ex-Baronets : René Angelil et Pierre Labelle. Oui mon René, yé payant le side-line !


René Angelil & Pierre Labelle – J’ai un side-line payant
http://www.mediafire.com/?adxamwnigvn

C’est ben beau tout ça, faut que j’me r’mettes au boulot !

vendredi 6 juillet 2007

Billboard un jour, Billboard toujours

J’aime revenir de temps en temps à mon Billboard. Comme je l’ai déjà mentionné, depuis 1999 je travaille sur le Billboard, en ce sens que j’essaie de trouver tous les pièces qui y ont figuré au moins une semaine depuis 1940.
Voici ce que Wikipedia dit de ce magazine : « Fondé en 1894 le Billboard magazine couvrait à l'origine les carnavals, mais la place dédiée à la musique prit une telle ampleur qu'il se spécialisa dans les années 50. Le premier Hit Parade a été publié le 4 janvier 1936 suivi par le Music Popularity Chart (classement de popularité) le 20 juillet 1940. Depuis 1958, le classement du Billboard Hot 100 est calculé en fonction des ventes de singles et de la fréquence de leur passage à la radio ».
J’ai déjà posté un message à ce sujet que je vous remets sous les yeux à l’instant au cas où vous seriez passé dessus sans vous y attarder :

« En 2002, j’ai découvert un site web où était répertorié tous les artistes ayant eu au moins 10 pièces dans le Top 40 du Billboard depuis 1940 jusqu’à 2002. J’eus alors l’idée, (brillante?), de me procurer toutes ces pièces, afin de constituer une banque de chansons dans le seul but de savoir si la chose était possible. Je m’attaquai ainsi à une tâche titanesque : trouver toutes les pièces musicales étant apparues au moins une semaine dans la revue « Billboard ». D’après un rapide calcul, j’évaluais à plus 30,000 pièces la quantité à rechercher.

Travail de moine! Soir après soir, tel un archéologue, grâce à certains outils de recherche, je déterrais ces artefacts musicaux. Sur ce même site, on annonçait que l’on pouvait aussi acheter un document appelé « Billboard Pop Hitarchive 1940-2002 ». C’est dans ce document où chaque artiste ayant eu au moins une pièce classée dans la revue « Billboard » est inscrit, par ordre alphabétique du nom de famille de l’artiste, le titre de la pièce ainsi que la date de parution et le sommet (peak) atteint par la pièce.

Mon champ de recherche et ma masse de travail augmentaient grandement, car au lieu du palmarès de 40 pièces du Top 40 (jusqu’en 1955), je devais maintenant m’attaquer au « Hot 100 » du Billboard (les 100 pièces les plus populaires).

La tâche est ardue. Après être passé au travers du Top 40, j’ai recommencé le travail pour le « Hot 100 » afin de découvrir les pièces manquantes. Je défrichai cette forêt une première fois, je refis l’exercice une deuxième fois et une troisième. Comme mon document se terminait en mai 2002, il fallait que je puisse le mettre à jour à partir de cette date. J’eus alors l’idée d’aller dans une bibliothèque où je trouvai une copie du « Billboard » de la semaine. Je photocopiai la page du « Hot 100 », ce qui me permit de me mettre à jour. Je répétais le même manège à chaque semaine.

En avril 2005, je fis une nouvelle découverte, un site où le « Hot 100 » est publié intégralement, je n’ai qu’à l’imprimer.

Dans mes recherches, ce sont les années 40 qui sont les plus difficiles à scruter. Plus tu creuses loin, moins tu as de chance de trouver. Par contre, depuis 2002, mon taux de cueillette est d’environ 99% » .
Dans le moment, j’en suis à mon 4e tour. Récemment j’ai découvert un blog où la personne affirme posséder toutes les pièces du « Billboard » à partir de 1960. Il disait vrai mais il lui en manquait 3, il demandait notre aide et comme par hasard je les avais, je les lui ai expédiées de bon coeur. Il me remercia illico par courriel. Ensuite, il a commencé l’année 1961, mais depuis un mois, motus. Je lui ai envoyé un message pour savoir ce qui se passe, j’attends toujours une réponse.

Ces pièces se retrouvent pèle-mèle sur plus de 350 cd et sur deux disques durs externes comme « back-up ». Un jour, j’eus l’idée de les graver par ordre de parution dans le Billboard (les idées c’est pas ce qui manquent, c’est le temps). J’en suis maintenant à mon 52e cd, il couvre la période du 20 juin au 26 décembre 1981.

Voici à quoi peu ressembler le résultat final :







Comme je n’aime pas vous faire lire pour rien, je vous offre comme amuse-gueule 5 pièces sur les 179 se retrouvant sur ce 52e cd, le reste je les garde pour moi, on peut pas toutes les avoir comme je le dis souvent. Les 6 premiers chiffres sont la date à laquelle sont apparues les pièces et les 2 derniers la « peak position » atteinte.

810620-55 Loverboy – The Kid Is Hot Tonite
http://www.mediafire.com/?fof1zz0uxqm

810725-12 The Beach Boys – BeachBoys Medley
http://www.mediafire.com/?bxli0rnwb2z

810912-37 - Burton Cummings – You Saved My Soul
http://www.mediafire.com/?6n9xdzlmz23

811107-01 The J. Geils Band – Centerfold
http://www.mediafire.com/?axymetjzzez

811212-01 Vangelis – Chariots Of Fire
http://www.mediafire.com/?4bgzjacmdws

Complément de programme. J’écoute toujours de la musique tout en travaillant sur mon blogue et dans le moment c’est une excellente version de la chanson « After Midnight » par Maggie Bell qui joue. Alors autant partager mon plaisir. En prime, j’offre la version d’Eric Clapton qui l’avait repiquée à J.J. Cale et pour que justice soit rendue Mister Cale s’ajoute en surprime. Pourquoi pas une prime sur la surprime ? Qui aurait pensé un jour que ces deux légendes en viendraient à nous pondre un beau p’tit coco comme « The Road To Escondido » ? Le disque est crédité à J.J. Cale qui a écrit la plupart des pièces et on reconnaît son style tout au long des chansons mais Eric a su y ajouter sa touche.

Maggie Bell – After Midnight
http://www.mediafire.com/?89mdybaezb4

Eric Clapton – After Midnight
http://www.mediafire.com/?25zmrwtplyd

J.J. Cale – After Midnight
http://www.mediafire.com/?9nzeoftxmmz













J.J. Cale & Eric Clapton – Heads in Georgia
http://www.mediafire.com/?cnvysjgzzsg

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jeudi 5 juillet 2007

Ces chairs disparues

Grosse journée en vue ! Pas de temps à perdre même si par temps perdu je lis l’Action Catholique (http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/actioncatholique/). C’est pas le matériel qui vous manquera. Au début je voulais y aller par tranche de 10, pis je me suis dit : « Pourquoi pas un p’tit sprint ». Tenez ben vos tit tuques, ça décolle!

Tendez une oreille, ou les deux ce qui est encore mieux, vers ces chanteurs ou chanteuses dont les voix d’outre-tombe nous parviennent (même après un siècle) grâce à la magie de ces machines à remonter le temps que sont table tournante, magnétophone, lecteur cd ou de mp3, radio, vidéo, dvd et même gramophone. Ils viennent jusque du fond de nos âges, telle Marie-Louise-Cécile-Emma Lajeunesse dit Emma Albani dont le corps au bout de son rouleau (de cire) est retourné à la terre depuis 1930. Emma Albani fut reconnue comme une des plus grandes chanteuses au monde à son époque et devint ainsi la première superstar québécoise et belle femme en plus.














1930 – Emma Albani – L’été
http://www.mediafire.com/?1k4x3j7yixt

Maintenant essayez de me suivre. D’autres retournés en poussière reposent dans des fumée-rariums l’urne contre l’autre. D’aucuns roulant à tombeau ouvert sur le chapiteau des roues ont embras(s)é le décor, d’autres gisent six pieds sous terre dans leur bière un ver ou d’autres moustiques de trop dans le nez. Certains ont cassé leur pipe ou fait le saut de l’ange pour une dernière fois un boulet au pied. Celui delisle d’Orléans est mort le 8-8-88 à… 74 ans. Quelques-uns ont tiré leur référence trop tôt, mais on ne choisit ni le jour ni le leurre quand le grand pêcheur lance sa ligne vers le pécheur pour faire mouche. C’est la mort dans l’âne que le country sauvage a fourni son lot de con-boys avec ses bouts(de) liane, la motte hachée, ses martels en tête tels de beaux brunelles. L’un deux a joué à le lièvre et la torture pour se rendre à Toronto ou encore celui-là fut bien heureux d’être un noble baronet, celui-ci enchanté de graduer de soldat à major et cet autre transformé en bois mort comme du frêne. Un jeune thétu en route vers l’an 2000 a perdu sa boule noire et raté le rendez-vous. Olivier ne se prenait pas pour Guimond grain. Comme dans un roman, ils ne firent pas tous fortune, à peine vingt, cent marcs dor. Rare sont ceux qui eurent une belle vie et peu ont leur photo dans votre chambre. Celle-ci chantait la gloire de notre sport national sur Desrosiers, une eut bon bien pied, bon œil jusqu’à 93 ans.

Tous habitent maintenant là où le soleil brille et peuvent chanter : « Chu d’bonne humeur » éternellement, c’est ce qu’on peut leur souhaiter de mieux.

Vous aurez compris que le chiffre apparaissant en premier correspond à l’année de décès de l’artiste et le nom entre parenthèse est celui-ci du membre décédé du groupe mentionné.

1960 - Gérard Barbeau – Sérénade
http://www.mediafire.com/?3vyt2tlvmig

1960 - Pierre Pétel – Y’a Y’a Y’a
http://www.mediafire.com/?cwymbz2qjmb

1963 - Rollande Desormeaux – La croix du Mont-Royal
http://www.mediafire.com/?9lcmty1gjmb

1966 – Colette Bonheur – La danse des Pays d’en Haut
http://www.mediafire.com/?4mswxexjana

1967 – Les Three Bars (Fernand Thibault) – N’oublie jamais
http://www.mediafire.com/?6u4rnauxmoj

1967 – Yvan Daniel – Sois pas fâchée
http://www.mediafire.com/?cmztumzjwwy

1971 – Jean Fortier – La chanson pour Whissim
http://www.mediafire.com/?fzygxm2mmzg

1971 – Olivier Guimond – Tu vas y goûter
http://www.mediafire.com/?8xzsymnbjdd

1972 – Les Hou-Lops (Gilles Rousseau) – Blue jeans sur la plage
http://www.mediafire.com/?1sxxxinbeay

1974 – Raoul Jobin – Je t’ai donné mon cœur
http://www.mediafire.com/?dgzdg3gxzjy

1975 – The Beau-Marks (Gilles Tailleur) – Lovely Little Lady
http://www.mediafire.com/?37oy1cbjii1

1977 – Lise Roy – Si tu partais
http://www.mediafire.com/?8nkm9hweign

1978 – Ovila Légaré – J’en arrache
http://www.mediafire.com/?bgirv3ynm9c

1980 – Le soldat Lebrun – Grand-maman
http://www.mediafire.com/?0ijyfkuotuc

1980 – Gilles Brown & (Yves Martin) – Pardonne-moi
http://www.mediafire.com/?cjnqooyjshx

1981 – Jacques Blanchet – Le ciel se marie avec la mer
http://www.mediafire.com/?5hgxs1vnjed

1981 – Roger Doucet – Je veux t’aimer
http://www.mediafire.com/?d24v0yzmyx9

1983 – (Réal Béland) & Denise Émond – La chanson des maringouins
http://www.mediafire.com/?9ww5yyjkmm1

1984 – Pierre Dufresne - Vision
http://www.mediafire.com/?5yvii9vwc2g

1987 – Roland Bédard – C’est dommage que j’puisse pas vous l’montrer
http://www.mediafire.com/?9kmaahna5ji

1987 – Yoland Guérard – À la brunante
http://www.mediafire.com/?7syg53dc6dp

1988 – Félix Leclerc – L’hymne au printemps
http://www.mediafire.com/?0vlfy2oic0l

1989 – Margot Lefèbvre – Chacun garde dans son cœur
http://www.mediafire.com/?2nvmmfphhmz

1990 – Gerry Boulet – Une dernière fois
http://www.mediafire.com/?89dmmjciii4

1990 – Lucien Hétu – Ce seul mot, maman
http://www.mediafire.com/?09ftx99qcuv

1991 – Gilles Rivard – Quelle belle vie
http://www.mediafire.com/?4bi9edzdhdy

1991 – Jean Lalonde – Sous le pont des Soupirs
http://www.mediafire.com/?5dvnblujyxb

1992 – Lévis Bouliane – Vole Colombe
http://www.mediafire.com/?8mn4aygmhla

1992 – Marius Delisle – À Québec au clair de lune
http://www.mediafire.com/?0yjecwytyby

1992 – Wellie Lamothe – Pourquoi donc as-tu brisé mon cœur ?
http://www.mediafire.com/?3dhujntcmwk

1993 – Michel Noël – Dans avec moi
http://www.mediafire.com/?enfxjdg5lda

1994 - Paul Brunelle – Mon cheval est mort
http://www.mediafire.com/?btn4zuz1h52

1995 – Jacques Labrecque – La parenté
http://www.mediafire.com/?cm4s3excdod

1996 – Aimé Major – Tu m’as donné
http://www.mediafire.com/?aoigldsmd55

1996 – André Bertrand – Hello ! le soleil brille
http://www.mediafire.com/?93m9smyntxb

1996 – Jacques Desrosiers – La machine à laver
http://www.mediafire.com/?3vzyxiyxdnz

1996 – Rose Ouellette (La Poune) – L’opération de la Poune
http://www.mediafire.com/?41qnrcg4ioz

1997 – Gaston Mandeville – En route vers l’an 2000
http://www.mediafire.com/?3jiso3xjl1j

1997 - Johnny Farago – J’ai ta photo dans ma chambre
http://www.mediafire.com/?1yorzbnzezd

1998 – Claude Vincent – Je ne peux vivre sans toi
http://www.mediafire.com/?9j4lgzjy0di

1998 – Fernand Robidoux – Je croyais
http://www.mediafire.com/?czpq2zdn9ff

1998 - Jacques Normand – Les nuits de Montréal
http://www.mediafire.com/?b1m2jysu2z1

1998 - Oscar Thiffault – Le Rapide Blanc
http://www.mediafire.com/?enxbcm2o102

1998 - Pauline Julien – Le rendez-vous
http://www.mediafire.com/?atededy1ij1

1999 – Marcel Martel – Parmi les fleurs de mon jardin
http://www.mediafire.com/?f2jj3t4pzo4

2000 – Les Baronets (Pierre Labelle) – Demain
http://www.mediafire.com/?fjsxx1gtkjj

2000 – Les Colocs (Dédé Fortin) – Passe-moi la puck
http://www.mediafire.com/?ajtms7xr0ix

2001 – Georges Dor – La Manic
http://www.mediafire.com/?aq9z3hjbuju

2001 – Marc Gélinas – Une fille
http://www.mediafire.com/?7j21o3lpoeo

2001 – Jeanne d’Arc Charlebois – Maurice Richard
http://www.mediafire.com/?3zsob7qu12m

2002 – Sylvain Lelièvre – Lettre de Toronto
http://www.mediafire.com/?5xszovlzdhi

2004 – César & Les Romains (Dino L’Espérance) – Pas cette chanson
http://www.mediafire.com/?btkytcztkqe

2004 – (Paul Berval) & Monique Leyrac – Bon pied, bon œil
http://www.mediafire.com/?9wcxfsgmddz

2005 – Les Classels (Pierre Therrien) – Et maintenant
http://www.mediafire.com/?1ydtxjz0npo

2006 – Bobby Hachey – L’adieu du soldat
http://www.mediafire.com/?1sdmyjsgtkd

2006 – Daniel Guérard – Si le chapeau te fait
http://www.mediafire.com/?8tmppnwmmg3

2006 – Fernand Gignac – Donnez-moi des roses
http://www.mediafire.com/?azozyz1djg2

2006- Nestor (Claude Blanchard) – Chu d’bonne humeur
http://www.mediafire.com/?d1d1l4fexwg

2007 – Boule Noire – Aimer d’amour
http://www.mediafire.com/?emytm4e1njk

2007 – Tony Roman – Sha la la
http://www.mediafire.com/?5ihzjcz2zsm

Y du stock là-d’dans !


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mardi 3 juillet 2007

Les belles histoires du sous-sol d'en bas.

Étant un amateur des « Belles Histoires de Pays d’En-Haut », émission qui passe en nième reprise sur ARTV, je la regarde pour autant de nième fois. Récemment, durant un épisode de l’émission, des fosses abyssales de mon disque dur cérébral a resurgi le souvenir d’une chanson de Dick Rivers que je ne pouvais identifier, mais que je savais avoir été reprise par Jean-Pierre Masson, notre Séraphin national.

Ce dimanche, nous rendions une petite visite à mon beau-père, veuf depuis 4 mois. Nous discutions de choses et d’autres mon beau-père et moi quand la conversation tourna sur la musique, mon beau-père mentionna alors que son tourne-disque ne fonctionnait plus. Il me demanda si je pouvais le dépanner. Nous descendîmes au sous-sol.

Je lui demandai s’il avait un disque vinyle pour essayer sur la table tournante. Il en extirpa un dans la pile du compartiment du bas, je sortis la galette de la pochette que je plaçai sur la platine. Je m’emparai de la télécommande, appuyai sur la touche « Phono » et, miracle, le son sortit des haut-parleurs. Le beau-père ne comprenait pas trop pourquoi cela avait fonctionné avec moi, mais il était bien heureux de la chose. Curieux comme je suis, je consultai la pochette du disque (qui était une compilation datant de 1964) pour savoir qui chantait sur le morceau qui jouait, il s’agissait de « T’es bien la plus la » par Jacline Guy. Le deuxième nom sur la pochette me sauta aux yeux. C’était Jean-Pierre Masson chantant : « Ne lui dis rien ». Un cadeau du ciel.














Jean-Pierre Masson – Ne lui dis rien
http://www.mediafire.com/?cyilqp3bkmh

Séraphin n’est pas le seul personnage des « Belles Histoires des Pays d’En-Haut » à graver une galette noire, lui qui ne se nourrissait que de galette de sarrazin. Notre Donalda la soumise elle-même, Andrée Champagne, a lancé un disque en 1973. Tous les textes de ce fameux vinyle sont d’Andrée. En réalité, ce sont des poèmes qu’elle récite sur des musiques de Georges Tremblay comme trame sonore à l’exception de la dernière pièce où elle ose chanter.














André Champagne – Tu es venu
http://www.mediafire.com/?aqwlbmbdxjj

C’est pas fini. Les deux Père Ovide, rôle tenu d’abord par Eugène Daigneault et ensuite par son fils Pierre étaient des chanteurs folkloriques accomplis.














Eugène Daigneault – On est canayen ou ben on l’est pas
http://www.mediafire.com/?5bdirtdtbgt















Pierre Daigneault – Père Poléon
http://www.mediafire.com/?dbctdya0xxw

Il reste le pauvre Basile Fourchu joué par Gérard Paradis, chanteur attitré des Joyeux Troubadours pour qui je n’ai rien trouvé de plus que le thème des Joyeux Troubadours. Même pas une p’tite photo.


Les Joyeux Troubadours – Thème des Joyeux Troubadours
http://www.mediafire.com/?3nwcwavzzj2
Mais en cherchant cette fameuse photo, je suis tombé sur une, extraite de l’épisode d’hier justement, séquence remplie d’émotion où on voit Alexis et Donalda se tenant les mains. Alexis, pourtant bien marié avec son Artémise, déclare à Donalda que son cœur brûle toujours pour elle.


















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dimanche 1 juillet 2007

Divin vinyle

Je viens d’attaquer la bio des Beatles. Très intéressante, bien écrite, détaillée, fouillée. L’auteur, Hunter Davies, a germé son idée dès 1966, s’est mis sérieusement au travail en 67 et le livre fut publié en 1968 avec une deuxième version en 1985 et une troisième en 2002.

Hier, p’tite virée dans une friperie avec ma douce moitié, pendant qu’elle fouille dans les vêtements, je prends possession du secteur livres et disques, j’en suis ressorti avec 5 vinyles contre 0 vêtement pour ma femme. Direction autre friperie, nouvelle cueillette de 4 vinyles contre 1 morceau de linge pour elle. Parmi ces vinyles, quelques raretés : Madeleyne, Lolita de Carlo, Moïra, Michèle Richard, un double de Mélina Mercouri, Véronique Béliveau, les Jérolas à la Porte St-Jean, des compils parmi lesquelles, une que j’avais déjà.

Hélas ! quand on dit vinyle, on dit « clics et autres scratches » apparaissant ça et là dans les sillons, faisons avec.

Si on en écoutait quelques pièces. La première est de Madeleyne. Elle m’est totalement inconnue et elle le restera. J’ai trouvé cette petite référence sur le web : « Madeleyne (Cross), puisque c'est d'elle qu'il s'agit, interprète la chanson française, le meilleur de la chanson française...mais ne soyons pas dupes, qu'importe le thème, ce qui anime Madeleyne c'est l'interpretation telle que la pratiquent les musiciens de jazz, c'est-à-dire faire un chorus. Et dans chorus il y a coeur. Ecouter improviser Madeleyne dans un club....J'aimerais tellement çà! » Peut-on être plus clair???



La dédicace (toute aussi nébuleuse) à l’endos de la pochette est signée : Guy Fournier.

Madeleyne – Tu me fais chaud partout
http://www.mediafire.com/?4mxm1ju2kbb
Le nom de Lolita de Carlo me dit quelque chose sans plus. Même Google est avare de commentaires à son sujet. J’ai découvert cet entrefilet dans une bio de Jacques Normand : "En août 1953, Jacques Normand et une troupe comprenant notamment Mae Séguin et Lolita de Carlo s'étaient produits devant les troupes armées canadiennes en Corée et au Japon". Dis-moi si je me trompe, je lui trouve des petits airs de Natalie Wood.
Lolita de Carlo – Et je l’aime (And I Love Her)
http://www.mediafire.com/?7x9wbkgmnxp

On connaît tous le succès : « Le fruit de notre amour » de Moïra. Encore ici, peu de chose sur elle, si ce n’est ce petit paragraphe : « Bien que la carrière de Moïra fut de plus courte durée. Ses premiers succès : Le fruit de notre amour et La vérité, portent la signature de son dynamique impresario et atteignent un niveau de romantisme et de pathétisme inégalé parmi les artistes de sa génération. Un peu plus tard, elle se rapproche de l’esthétique yé-yé avec : Tu n’étais qu’un copain, sa dernière présence marquante au palmarès ».

Moïra – Dimanche triste
http://www.mediafire.com/?6nyzl2w1kvz


Michèle Richard n’a besoin pas de présentation, elle hante toujours nos écrans de tivi et les pages des journaux à potins. M… qu’a m’énarve ! Mais je lui laisse sa place dans le décor de la chanson québécoise. Contrairement aux autres, le vinyle est d’excellente qualité et en stéréo en plus. À l’avant-garde, la Michou !

Michèle Richard – Je ne peux l’acheter (Can’t Buy My Love)
http://www.mediafire.com/?eqmgimimmek


J’ai extrait deux pièces d’une compil « Disco Gags » sur laquelle on retrouve les pièces : « Qu’est-ce qui dit ? » avec Roch Poisson et « J’pense que j’vas v’nir » avec Mon oncle Alphonse (qui se cache derrière ce nom ?), je ne saurais le dire.

Roch Poisson – Qu’est-ce qui dit ?
http://www.mediafire.com/?01k2kxgtxmj

Mon Oncle Alphonse – J’pense que j’vas v’nir
http://www.mediafire.com/?8jmz9nzmgzx

Pour le reste, on y reviendra !
Je vous réitère mes plates excuses encore une fois pour la mise en page un peu croche quand je joins des photos.

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