samedi 23 décembre 2006

Bel Canto Kelton

Cette nuit entre deux périodes de sommeil, une question m’a traversé l’esprit : Peut-on mesurer en gigs la capacité d’un cerveau humain?

Mon histoire de la musique est en stand-by bye. Le sujet est trop vaste. Plus je me documente, plus la somme de travail s’amplifie. Alors je fais une pause. Je continue là où le vent m’entraîne.

Tiens comme ça. Hier après être passé saluer mes ex-confrères et consoeurs de bureau pour leur souhaiter de Joyeuses Fêtes, je me suis rendu chez Electromike pour acheter des boîtiers de cd vides. Tout à côté se trouve le magasin « Retro-Laser ». Je suis allé faire un tour. Le propriétaire de ce magasin est le beau-frère d’une femme avec qui j’ai travaillée en étroite collaboration pendant plusieurs années jusqu’à ma retraite.

Je suis ressorti avec deux cd. Une compil de 3 groupes français des années 60 (Les Kelton, les Pollux et les Challengers), j’avais oublié que parmi ma « musicothèque », j’avais déjà 18 des 20 pièces incluses dans ce cd. J’en retiens une qui est une version (moyenne, trrrrès moyenne) de « When I Get Home », du plus grand groupe de tous les temps et je ne les nomme pas : les Beatles. « Oui, Je Reviens » ça s’appelle en français.


Mp3 (Les Kelton – Oui, je reviens)
Et comme j’aime encouragé la relève québécoise, je me suis procuré aussi une compil d’un des meilleurs groupes québécois de cette période : Les Bel Canto, même si je possède deux de leurs vinyles. Mon premier achat de 45 tours fut : « Je ne te crois plus, face A et A toi pour toi, face B» des Bel Canto, en 1965, alors que j’étais étudiant dans un pensionnat à Rivière-du-Loup, le Foyer Patro.

En écoutant cette compil, je considère que les Bel Canto furent nos Beatles. Au début, ils firent beaucoup de « covers » et graduellement imposèrent leurs compositions. Ils ont touché à tous les genres : country, ballade, rock, humoristique, psychédélique. Tous les membres du groupe pouvaient chanter en solo et ils avaient de belles harmonies vocales.

J’ai même eu l’occasion de les voir en spectacle cette année-là. Annexé à notre pensionnat, il y avait un gymnase qui appartenait à la ville, et les fins de semaine il y avait des soirées dansantes et parfois des spectacles d’organisés. Les pensionnaires avaient le droit d’assister aux activités se déroulant au gymnase.

Les Bel Canto - Je ne te crois plus

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