dimanche 27 mars 2011

Amers risques et périls

Et le bal continue… Deux autres avertissements de Blogger et MediaFire. Ma valise est prête, elle est même sur le bord de la porte, j’ai mon manteau sur le dos, il ne manque plus que le coup de pied quelque part pour franchir le seuil. Quelles astuces trouver pour éviter l’éviction? Un sioux aurait-il une ruse? Un magicien peut me fournir un truc abracadabrant?

Je me méfie des anglais, des français et maintenant des québécois… Devrais-je enregistrer mes propres chansons pour les offrir gracieusement sur mon blog? Je devrais plutôt user d’une prudence maladive, avancer à pas feutrés sur la pointe des pieds, jeter des regards furtifs par-dessus mon épaule, faire le mort, me coucher sur le tapis comme un boxeur craintif. J’avais deux chansons, moitié en français moitié en anglais, par deux artistes d’expression anglaise que j’omets en partant.

Alors j’y vais en catimini…

Je commence par la Belgique, un 45 tours sur étiquette Moutarde sorti en 1977 par un certain Alain Clair et pour voir plus clair sur sa carrière, le monsieur a une page web/ et est toujours actif. Moi, je n’aime pas cette chanson… c’est le titre de la chanson.

Alain Clair – Moi, je n’aime pas cette chanson

Barbarella fut d’abord une héroïne de bande dessinée créée en 1962, puis en 1968, un film de Roger Vadim avec Jane Fonda dans le rôle de Barbarella et enfin un fabuleux groupe rock féminin québécois qui mit un seul disque sur le marché en 1991. Sur les dix pièces gravées sur leur disque, on compte 8 chansons originales et deux reprises : Harley Davidson ( vidéo) et Lady Marmalade. Le groupe a fait appel à des musiciens chevronnés afin de leur donner un coup de pouce et camoufler certaines carences peut-être.

Barbarella – Lady Marmalade

Barbarella – Gare à toi

Combien existe-t-il de ces chanteurs au Québec entourés d’une aura de mystère qui ne sera jamais éclaircie? Pourquoi???? En voici un autre exemple.

Denis Monahan & les Valiants – Pourquoi?

L’ex-chanteur des Chats Sauvages, alias Mike Shannon, devenu Georges Brummel vous revient, sur l’étiquette Canusa de Tony Roman, avec la version de « Working In A Coalmine » de Lee Dorsey (No 8 au Billboard en 1968).

Georges Brummel – Il travaille à la mine

Ginette Sage a mené sa carrière à partir de la fin des années 50 et durant les années 60 surtout. Elle connut quelques succès sur disque avant de retourner sagement à ses chaudrons, je suppose. En 1980, elle refait surface avec ce 45 tours sans suite, je suppose. En 2003, elle fit partie du spectacle soulignant les 40 ans de l’émission « Jeunesse d’Aujourd’hui ».

Ginette Sage – Il serait bon d’aimer encore

Sur étiquette Kébec-Disque, Jean-Pierre Brouillé brouille les cartes en cachant bien son jeu car il est demeuré incognito comme un petit deux de pique, il n’avait pas d’as dans sa manche et il s’est fait la paire. Un son très années 80.

Jean-Pierre Brouillé – Sans voix, sans toi http://www.mediafire.com/?nc20jmmyu4w1lf4

Isabelle Couture, une autre artiste découverte dans un bac de cd à 50 cennes. Sûrement pas la meilleure place pour faire carrière…

Isabelle Couture – De quoi j’me mêle

En 2008, le chanteur country Léo Benoît fêtait son 50e anniversaire de vie artistique en reprenant son classique de 1959 « Rock ‘n’ roll dans l’lit ».

Léo Benoît – Rock’n’roll dans l’lit (1959)

Léo Benoît – Rock’n’roll dans l’lit (2008)

La Maison du Bootlegger/ est un incontournable dans Charlevoix. Remarquez même si le gros de ma famille vit à la Malbaie, je n’ai jamais fait le détour pour m’y rendre. Paraît que la facture y est aussi salée que la nourriture. Le propriétaire en serait nulle autre que Joey Tardif, vedette de l’émission culte des années 80 : « Épopée Rock ».

Les Stardust – Épopée Rock (Thème)

Que dire de Melody Pierson? Sur son disque, elle interprète deux de ses compostions, la réalisation a été confié à Michel LeFrançois, nom qui doit vous dire quelque chose.

Melody Pierson – Laisser venir

Sur étiquette Inter-Disk, dans cette chanson composée par Lambert (Lambert qui? Lambert Clos? Sirop Lambert), Monique Rousseau nous convint de son talent. Si la beauté n’apporte pas à dîner, une belle voix n’apporte pas nécessairement le succès.

Monique Rousseau – L’amour n’est pas une chanson

Voici maintenant la portion disco de la soirée.

Carole Bernier – Hold Me, Touch Me

Gerry Bribosia – Dream Girl

Sonia Sinclair – L’amour disco

Pour terminer, toujours récupérés dans mon « Fifty Cent Bac » deux artistes qui mériteraient une meilleure reconnaissance : Nil Parent et Jérémie Arrobas.

Au Fil des Évènements est le journal de la communauté universitaire de l’Université Laval et c’est de l’édition du 9 février 1995 que proviennent les informations concernant Nil Parent. Sa musique est qualifiée de « cybersonique ».

Nil Parent – Ses bras – Les onze jardins

Jérémie Arrobas a déjà été membre de Men Without Hats. En 1995, il nous offre son premier disque solo : « Le Grand Manège ». Pour tout savoir sur son cheminement, quoi de mieux que de consulter sa page web/.

Jérémie Arrobas – Fou de vous

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca



samedi 5 mars 2011

Du 109


AVIS IMPORTANT : Une autre tape sur les doigts. Cette fois c’est un organisme québécois : La Police du Net et son directeur, un certain Dominic Morissette qui ont sorti la règle. Rien trouvé sur cette Police dans Google. Par contre, ils ont réussi à faire supprimer le fichier de la chanson « Da Ya Think I’m Sexy » d’Ima, suivi d’une autre réprimande de MediaFire. Ce que je trouve drôle d’abord le message est en anglais et ils affirment que la chanson est une production et une « composition » d’Ima. Je vais en parler à mon chum Rod, pour savoir ce qu’il en pense.

Donc, le lien de la chanson est « flushé » par mon hébergeur MediaFire. Alors pour ceux qui veulent entendre la chanson concernée peuvent toujours se diriger sur la page web d’Ima où ils pourront écouter la chanson mau… Tiens, tiens!

Je devrai sûrement rajuster mon tir encore une fois, soit m’en tenir aux 45 tours d’illustres inconnus ou bedon fermer boutique.

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Même si la vie est une chose sérieuse, faudrait alléger un peu le climat lourd qui hante maintenant ce blog. J’ai perdu cette verve qui coulait de source. Où est passé le sapré feu sacré qui m’habitait? Comment raviver les tisons qui dorment parmi les cendres de mon ennui? Le dépression morveuse me guette. La source s’est tarie? Suis-je taré? Je n’ai plus le cœur à l’ouvrage. Un sevrage musical me serait-il utile? Souffre-je d’un spleen hivernal? J’ai l’impression de traîner l’Everest sur mes frêles épaules. Je suis à pic! Tiens je m’administre un bon coup de « fouette » pour secouer cette torpeur dont j’ai trop peur.

Assez clapoté pour rien dire, je sors mon gramme au fun pis avoye la musique. Cerise sur le sondé, les chansons qui vont suivre proviennent de mon 666e disque mp3.

Philippe Leduc y va d’une chanson douce avant de se déchaîner après un virage à 360 degrés.

Philippe Leduc – httpAdvienne que pourra

Philippe Leduc - Virage

S’agit-il du même Philippe Leduc qui accomplit cet autre virage majeur?

Philippe Leduc – Hay Ram

André Lejeune a enregistré sa chanson « Approche » en 1958 et il en fit une version disco durant la période… disco.

André Lejeune – Approche

André Lejeune - Approche (disco)

Ima, une chanteuse qui vous colle à la peau, elle est si sangsue… elle. Rod Stewart n’a plus qu’à aller se rahabiller.

Ima – Da Ya Think I’m Sexy?

J’apprécie l’effort que font certains chanteurs américains pour chanter en français.

Jimmie Rodgers – Love me, please love me

Entre 1957 et 1967, Jimmie Rodgers a vu 25 de ses chansons apparaître au Billboard dont son unique numéro 1, « Honeycomb » en 1957.

Jimmie Rodgers – Honeycomb

Quant à Jesse Winchester, seulement deux de ces chansons sont apparues au Billboard, une misérable 86e position en 1977 et une modeste 32e place en 1981.

Jesse Winchester – Laisse les bons temps rouler

Jesse Winchester - Say What

L’inverse se produit aussi : des chanteurs québécois s’essaient dans une langue seconde.

Michel Louvain – Who’s Sorry Now?

Rien ne vaut la version de Connie Francis, numéro 4 sur le BB en 1958. On serait porté à croire que ce titre est un succès original de madame Francis, mais si nous remontons jusqu’en 1923, nous verrons que Marion Harris en fait une première version qui atteignit la 5e position du Billboard.

Connie Francis – Who’s Sorry Now?

Marion Harris – Who’s Sorry Now?

Renée Martel a gravé quelques chansons en anglais elle aussi et comme par hasard, elle reprend ici elle aussi une chanson de Connie Francis : « Jealous Of You » (19e place au BB).

Renée Martel – Jealous Of You

Connie Francis - Jealous Of You

Le François, c’est Michel LeFrançois, ancien membre de l’Infonie. Il a travaillé avec plusieurs artistes québécois en plus d’enregistrer quelques disques en solo. On peut qualifier sa musique de « nouvelle âge ». Il a enregistré ses deux premiers disques en 1977 et 1979. Ensuite rien dans sa discographie avant 1997, année où il sort coup sur coup 4 disques en anglais. Extrait du 2e long-jeu (1979), la chanson « L’étranger » dont les paroles sont de Serge Fiori. La 2e pièce provient de son dernier disque « Extasy » (1997), chanson qui n’est pas sans rappeler la musique des Moody Blues.

Michel LeFrançois – L’étranger

Le François – I Feel No Pain

Rien à dire sur les quelques artistes qui suivent.

Christian Lepage, une voix qui ressemble à Nicole Martin. Il nous fait sa version d’un succès mineur du grand chanteur country américain Eddy Arnold, « I Want To Go With You » (36e place au Billboard en 1966).

Christian Lepage – Je veux partir avec toi

Eddy Arnold – I Want To Go With You

Daniel Piché – Pendant qu’chu hot

Jean Juteau – T’as pas d’t’as pas

Léon – C’est chouette les clubes

Mademoiselle Dynamite – Les cahiers au feu

Pour finir un perle rare comme je les aime : un disque que je recherchais depuis une trentaine d’années et que je viens juste de trouver sur un site sud-américain, un groupe de Québec même s’il chantait en anglais : W.D. Fisher. Il fut un des premiers groupes progressifs québécois et il n’a enregistré qu’un seul disque en 1971 ou 1972. Ça peut ressembler à du Yes et la voix du chanteur à des intonations à la Geddy Lee de Rush, mais on est quand même loin des ces deux groupes mythiques. Je l’ai vu en spectacle à la même époque à l’Université Laval.

W.D. Fisher – httpEden’s Dream

Pour en savoir plus sur le groupe, on va sur ProgQuebec

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